une belle journée pour les passionnés.

Oui, toutes ces photos sont splendides.
Que de beaux souvenirs de famille.
Tout le monde n'a pas eu le chance d'avoir un parent photographe.
C'est super d'en faire profiter tout le monde.
A+
pit

Encore quelques autos du Grand Père en partage


Une Hotchkiss Artois

A 4 ans il m' emmené à son bureau dans l ' Hotchkiss.
Inutile de vous dire que je me sapais en conséquence    
Chapeau clac et attaché case.




En 68 , j'avais gardé la même tenue , pour aller enlever les pavés de la Rue Soufflot ou Squatter la Sorbonne et l' Odéon  




Une Hotchkiss 1350 Anjou  ( Il l ' a gardée de 1954 à 1957 pour la remplacer par une DS 19 )
J ' ai bien connu cette voiture , car il m ' emmenait souvent en voyage avec lui (  , mais je m'en souviens très bien )


En plus , cette voiture française , avait la particularité d' avoir la conduite à droite.En tant que passager à l'avant ( A l'époque , pas de siège enfant et pas d'interdiction de monter à l'avant ). J' avais une vision unique de la route.C 'est moi qui avais la lourde résponsabilité , de lui dire si il pouvait doubler.
A cette époque , je n'avais pas encore était contaminé par le virus " gadinesque ". Ce qui me permet de vous faire partager ces souvenirs heureux.
Une autre particularité de cette voiture qui me plaisait beaucoup , c'était que les sièges étaient en toiles cirées.
C 'est un détail pour vous ( comme dirait France Gall ) , mais moi ça faisait ma joie.
En effet à l'époque , les maillots de bains étaient des Boxers Short en nylon ( Vous savaient , le truc hideux avec les poches qui gonflent quand vous étes dans l'eau.)
Donc sur les routes de l'arriére pays Niçois .Ma soeur et moi glissions comme des savonnettes , sur la banquette arriére.
Le coeff de frottement du nylon sur la toile cirée doit pas être loin de zéro.
Nous glissions de gauche à droite , et comble du bonheur , quand la Grand Pére enchainait à fond les ballons les petits virolos , et les épingles à cheveux ,il arrivait que les glissades à contre temps nous faisaient se téléscoper au centre de la banquette, dans des rires et des cris de joie.

En Espagne




Au viaduc du Viaur dans le Tarn . ( Viaduc construit par Gustave Eiffel )




Une Hotchkiss 1350 Anjou superbement réstaurée.








Deux autres autres, ou l'on voit bien les marches pieds.




A+
Papy Gadin

Salut Eldorado


Et oui , Hotchkiss est bien une marque française.
C 'est pour ça que mon Grand Père était  un fan de la marque..
Comme , il soutenait l 'industrie française , il choisissait en priorité des véhicules français.
Sur la cinquantaine de véhicules qu 'il a acheté , seul 3 étaient étrangers.
Une Fiat 500 et une Morris Mini boite automatique ( A l'époque , il n' y avait pas l ' équivalent en France , pour circuler dans Paris.
Et il a eu une Essex qui était américaine. C 'est la seule auto d'occasion qu 'il avait trouvé au Luxembourg.



L' emblème de la marque ressemble à l’insigne militaire américain de “l’Ordonance Department” et rappelle ainsi l'origine de la marque dans la fabrication d'armes.



Hotchkiss commence son activité automobile en produisant des pièces pour Panhard et Levassor puis de Dietrich, de Dion-Bouton, Charron, C.G.V. et Girardot. La marque envisage la construction d'automobile en 1902 et la production commence en 1904 avec les types A, C et D (70,18 et 35 HP). Dès cette époque Hotchkiss entend se faire connaitre par le biais de la compétition automobile et fabrique également la type E de 80HP. Ces débuts s'avèrent décevant et la compétition est abandonnée en 1906 alors que les voitures de tourisme se vendent bien. Un magasin d'exposition est ouvert sur les Champs Elyzées. Jusque dans les années 10 Hotchkiss multiplie les modèles et crée des agences dans différents pays, Royaume-uni, Australie, Belgique et Etats-unis. Cette offre pléthorique ne va pas sans poser quelques problèmes et une réorganisation drastique de la production abouti à une gamme de 2 modèles, une 6 cylindres de 20/30HP et une 4 cylindres de 18/22HP. Rapidemment le succès se confirme et Hotchkiss axe son développement vers la fiabilisation de ses voitures.
Après la 1ére guerre mondiale la production redémarre à l'usine de St Denis avec l'ancienne gamme. En 1923 sort l'AM 4 cylindres qui deviendra l'AM2 en 1925. Afin de démontrer la souplesse du moteur un raid entre Paris et Nice est organisé avec la boite bloquée en prise directe. Avec ces modèles Hotchkiss se relance dans la compétition avec succès et glane dans les années 30-40 son plus beau palmarès. C'est la marque française ayant obtenu le plus de succès dans le rallye de Monte-Carlo avec les victoires de 1932, 1933, 1934, 1939, 1949, 1950.
En 1929 sort un modèle equipé d'un 6 cylindres de 3 litres le type AM 80, il battra 46 records de vitesse sur l'anneau de Monlhéry et confirmera ainsi la réputation de performance et de fiabilité chère à la marque du juste milieu. Afin de se diversifier Hotchkiss, qui fournissait déjà des moteurs de camion à Laffly, se lance en 1936 dans la fabrication de poids lourds.
La marque s'associe avec Amilcar en 1937 pour la fabrication d'une traction avant l'Amilcar compound, malgrès toutes ses qualités cette voiture trop chère ne connaitra pas le succès escompté.
L'approche de la guerre entraine une chute des commandes d'automobiles et Hotchkiss ne doit sa survie qu'à la bonne santé de son département armement.
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A+
Papy Gadin