mes timonos XLS

MERKI mon bilout

C'est rigolo parce-que sur un autre sujet que je viens d'ouvrir, mon cher Rick me trouve en forme alors que si vous saviez : j'ai la grippe et je suis au fond de mon lit

Bon, ça va pas m'empêcher pour autant d'essayer de commencer cette histoire, comme la naissance de quelque chose en ce 24 décembre (2012) ...

Salut Marco!
Tu n'es pas vacciné?
Bon rétablissement.
Modif13

Il n'y a pas de vaccin contre la timonite
Par contre ceux contre la grippe ne sont pas toujours efficace

Bin non, pas c't'année et voila le résultat ça m'apprendra là d'ailleurs ch'uis en pleine descente
Merci mon Modif, je crois que je vais siester

bon retablissement El Marco ! mon pseudo m'a dit qu'il etait dac pour faire un petit tour vers chez toi ...

papynico a écrit:bon retablissement El Marco ! mon pseudo m'a dit qu'il etait dac pour faire un petit tour vers chez toi ...

MERKI deux fois mon bilout
Au fait ! On leur dit ? C'est la naissance de quelque chose après tout (un 24 décembre, non ?)

yes we can !

Alors? Alors?

Il ressemble au mien de 1973

Modif13 a écrit:Il ressemble au mien de 1973

Yes, c'est tout à fait possible, mais il est a priori plus ancien, style 69 (trèèès bonne année ... ). J'en saurai plus lorsque je l'aurai examiné sous toutes ses coutures et passé au scanner des spécialistes du forum de vélos vintage ... où je passe rarement

Salut Marco.

Je suis néophyte en vélo de course , mais ton modèle ne ressemble t 'il pas au vélo de Bernard Thevenet :



A+
Papy Gadin

Il lui ressemble, en effet, mais des spécialistes te diraient au premier coup d'oeil que celui de M. Thévenet est plus récent, ne serait-ce qu'en voyant ... la potence plus moderne (ou le millésime des roues).

c'est presque le meme, le mien a fait le tour avec l'equipe de Roger Pingeon ( je sais pas si c'est lui qui a mis ces fesses dessus !!)

Roger Pingeon en 1967
:

Bin, si ça se trouve, c'est peut-être ce vélo de R. Pingeon que tu as pêché mon cher papynico : il lui ressemble diablement en tout cas.

Bonjour à tous et encore : JOYEUX NOËL à toute votre famille

Bon, moi ch'uis levé tôt parce-que pour la nuit de la Nativité, tu repasseras trop chaud, tousse comme un perdu, bref je viens de rendre les armes et de me lever puisque je n'arrive pas à dormir et qu'accessoirement j'importune ma douce avec mes quintes de toux.
Je suis allé me réfugier sur le canap' pour vous en conter une qu'elle est bonne ...

Tiens ! Je vais avoir au moins un lecteur car ya mon Modif qui est cabled : toi aussi Maman t'a viré du pieu mon bilout ?

Pas de réponse Il a dû oublier de se déconnecter ce canaillou les effets délétères du champagne peut-être
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Bon, que je vous cause en ce nour de Joël : c'te nuit, j'ai un poil déliré à cause d'une poussée de température et j'ai débuté avec un cauchemar dont je ne vous révélerai pas la teneur mais qui a été remplacé par un "rêve éveillé" des plus sympathiques.
Ce rêve implique l'un de nos chers piliers du fofo : cela aura pu tomber sur un autre mais je crois comprendre que ce Monsieur (que je respecte pour ce qu'il représente) est fan des mes élucubrations virtuelles dactylographiées et c'est peut-être pour cela que je l'ai inscrit très inconsciemment dans une histoire qui aurait pu lui arriver.

Pour ne pas le mettre en difficulté, je n'utiliserai pas son pseudo mais il se reconnaîtra un peu et les habitués de cet exceeeellent fofo n'auront pas de peine à l'identifier
Je tiens néanmoins à commencer par un avertissement comme dans les films de fiction du style : Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des situations réels seraient purement fortuits ... car je ne connais pas bien cette personne en dehors de ce que j'ai pu retenir d'elle par le biais du forum ... avec ma mémoire de poisson rouge

... était allongé à plat ventre sur le réservoir de sa ch'tite CBS, les poings fermés calant son menton au dessus du té de fourche.
Face à l'océan baigné d'azur, il reprenait son souffle après une bordée sur la route de la côte qui lui avait fait constater que oui, il avait bien progressé dans ses trajectoires depuis qu' Azim le gitan lui avait enseigné deux, trois trucs fondamentaux en pilotage.

A vingt ans, le Serge avait le sentiment d'avoir trouvé un grand frère malgré la réputation peu flatteuse d'Azim qui trempait dans des affaires plutôt louches.
Réputation usurpée sur bien des points mais fort loin de la réalité sur d'autres. Oui, son gitan adoré flirtait avec le grand banditisme, mais le jeune Serge savait que c'était un homme d'honneur, à l'ancienne, qui n'avait qu'une parole et qui n'aurait pas hésité à mourir pour elle.
D'ailleurs, s'il commettait de grands délits avec à son actif quelques casses mythiques, il n'avait jamais trempé dans aucun crime car il avait sa morale bien à lui !

Ainsi, il n'avait pas hésité à aller fracasser la cheutron d'un maquereau, sadique avec ses gagneuses. Les six mois d'hosto et les séquelles de la raclée avaient épuré cette noble profession de ses psychopathes notoires. Faut dire que personne n'aurait osé défier l'Azim, un colosse de près de deux mètres, tout en muscles noueux, au visage terrifiant avec ses yeux de braise brillant au milieu d'une chevelure et d'une barbe hirsutes à la couleur d'un noir de jais.

De notre bandit de grand chemin, nous ne connaîtrons qu'une bribe de son passé tortueux. Il avait été élevé à la dure dans une école du cirque roumaine où on lui avait fait acquérir une souplesse et un sens de l'équilibre qui lui avaient permis, une fois sa liberté gagnée par une nuit sans lune, de devenir rapidement un "monte en l'air" digne d'Arsène Lupin soi-même.
Une nuit cependant, il tomba en arrêt devant une somptueuse moto dans le garage d'une de ses futures victimes, oubliant toute prudence au passage. La moto l'avait perdu pour la première fois ... mais pas la dernière !

Totalement hypnotisé par la beauté bestiale de la bête de course, Azim n'avait pas bougé lorsque la morsure froide du canon d'une arme était venue se loger entre ses omoplates.
Mais il s'en foutait d'être braqué par un calibre, ma parole !
Pire ! Au lieu de tenter une manoeuvre désespérée ou d'implorer le pardon de son ennemi, il lui vint à l'esprit une seule question qui bouillonnait dans son cerveau enfiévré :
"Elle monte à combien ?"
...
"Vous savez pas à combien elle monte ?!"
"Plaît-il ?!"
"Ouais, un bijou comme ça, je vous l'aurais volé avec plaisir et je l'aurais bichonné comme une princesse ... "
.... un long moment de silence s'installa dans la pénombre du garage, juste éclairée par un rayon de lune taquin qui faisait miroiter le réservoir noir de la belle bête mécanique.

"Vous étiez venu pour me voler ma moto ?"
"Non, monsieur, j'étais venu vous voler tout le reste de grande valeur car ça sentait bon le flouse votre baraque de l'extérieur, sauf votre respect."

Merci cher Eldo' le 'blème, c'est que j'ai la tronche comme un tambour et que là, il faut que je fasse une pause : DSL

A tout', dès que ça va mieux

Tu l'as dit j'ai le bidon comme une machine à laver et je sais mêm' pas quand je vais passer sur la fonction essorage
Bon, on va y aller par petits bouts de récits, en mode warrior
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...
"Sauf mon respect ? Vous moqueriez-vous de moi, gentleman ?"
"Non, monsieur, je ne me le permettrais certainement pas avec le propriétaire d'une telle beauté."

L'homme sembla hésiter un bref instant car la pression de l'arme s'estompa.
Habituellement, Azim aurait pivoté sur lui-même en détournant le canon d'une main alors que son poing fermé se serait abattu sur la mâchoire de son ennemi, mais pour la première fois de sa vie son instinct lui dicta de n'en rien faire.
"Retournez-vous, young boy" Le message était un de ces ordres militaires auxquels il est impossible de désobéir, sous peine d'y laisser sa vie.

Le gitan se retourna donc lentement et fut aussitôt stupéfait de se retrouver face à un authentique Lord anglais aux rouflaquettes rousses aussi fournies que ses belles bacchantes. Dans un âge bien avancé, il était comique avec son accoutrement d'opérette, un pyjama rayé aux couleurs improbables sous une robe de chambre d'un vert profond frappée d'un écusson sur le coeur qui trahissait des origines militaires.
Mais ce qui retint l'attention de notre cambrioleur penaud de s'être fait prendre comme un bleu, c'est la musculature nervurée du vieillard et des pieds nus puissamment enracinés dans le sol du garage.

"Euh ... hum, à ce que je vois, je n'ai pas intérêt d'essayer de m'enfuir" se hasarda à déclarer un Azim plus tout à fait sûr de lui sur le coup.
"Ce serait fort regrettable pour nous deux en effet"
"Bon, bein alors je suis votre prisonnier milord"
"My Lord eut été plus convenable, young boy, mais nous apprécions votre effort. Vous ne vous enfuirez donc pas ?"
"La parole du gitan est sacrée, My Lord et quiconque la trahit n'a plus jamais le droit d'être traité en homme ..."
"Vous me plaisez, jeune cambrioleur admirateur des beaux objets. Ma motocyclette trouve donc gré à vos yeux, mais qu'en est-il de mon rifle?

L'était gaga le vieil anglais ou quoi ? Il venait de la mettre entre les pattes une mitraillette luisante aussi maniable qu'impressionnante d'aspect !
"Qu'en dîtes-vous ? Belle arme, isn't it ? Elle m'a sauvé la vie en de maintes occasions, vous pouvez me croire."
"Et vous me la donnez au risque de vous faire tuer ?! ..."
"Sachez young fellow, que si vous aviez dû m'occire, vous l'auriez fait sans hésiter lorsque j'ai fort intentionnellement retiré la bouche à feu du mi-temps de vos omoplates, à vos risques et périls, il va sans dire !"

Décidément, ce Lord d'opérette ne l'était pas du tout ! La curiosité balaya les derniers soupçons d'un Azim inexplicablement conquis par cet original duquel il émanait une grande force malgré son âge ...

"Moi, j'aime pas les armes, c'est bon pour les guerriers comme vous. J'en ai connu dans mon enfance, mais eux étaient de vrais démons qui ont massacré des populations entières avec une férocité terrifiante. C'était pendant la Guerre, dans les Balkans ..."
Le gitan dut stopper sa phrase car des larmes perlaient dans ses yeux à l'évocation de ces atrocités.
Il toisa le vieux rosbif et lui tendit la mitraillette en disant : "... belle arme quand même ... et bien entretenue."

"Décidément, vous êtes homme de goût, mon jeune ami. Voudriez-vous prendre a cup of tea avec moi ?
La situation devenait surréaliste ...