ça chauffe...

Bonjour,

J'utilise mes XLS en montagne, et ça chauffe beaucoup. A tel point qu'il arrive que ça cale et qu'il faille attendre un bon moment avant de pouvoir repartir.

J'ai une grande couronne pour pouvoir monter partout, et il n'est pas rare que je roule lentement en première, à fond ou presque, pendant plus d'une heure. Genre la montée à Jafferau pour ceux qui connaissent (mais il y a pire autour de la maison) et là, le peu d'air qui passe sur le moteur ne suffit plus à le refroidir. surtout cet été.

La température du bas moteur dépasse alors 140° on peut le voir si on arrose, il se produit une caléfaction (les gouttes d'eau dansent sur le carter). Je ne sais pas si c'est mauvais pour le moteur, mais j'aime pas.

Bref, auriez vous une idée pour améliorer le refroidissement de la bête ?

Bonjour,

au vu de ce que tu en décris, l' huile moteur n' est pas loin de ressembler à de la flotte.
L' amorce de serrage ne devait pas être loin.
Avec les températures caniculaires rencontrées cet été, une 20w60 aurait été recommandable, la 10w30 ou 10w40 étant dépassée.

A+,
Eldorado.

jean.yard a écrit: et il n'est pas rare que je roule lentement en première, à fond ou presque, pendant plus d'une heure.

Dans les conditions que tu décris il n'y a pas de courant d'air pour refroidir le moteur, ça semble "logique" qu'il chauffe énormément.
Quant à trouver une solution: ???

eldorado a écrit:Bonjour,

au vu de ce que tu en décris, l' huile moteur n' est pas loin de ressembler à de la flotte.
L' amorce de serrage ne devait pas être loin.
Avec les températures caniculaires rencontrées cet été, une 20w60 aurait été recommandable, la 10w30 ou 10w40 étant dépassée.

A+,
Eldorado.

Le jour de la montée à Jafferau a fini avec la soupape d'admission plantée dans le piston... Avec le guide de soupape d'admission complètement bouffé. Je n'utilise que de l'huile de synthèse, parce qu'elle tient mieux la température, mais c'est peut être une erreur.

cbx a écrit:Dans les conditions que tu décris il n'y a pas de courant d'air pour refroidir le moteur, ça semble "logique" qu'il chauffe énormément.
Quant à trouver une solution: ???

J'espérais qu'il existerait des choses adaptées, cylindre avec plus de surface de refroidissement, ou autres carters à ailettes, ou tout autres trucs auxquels je n'aurais pas pensé. J'avoue même avoir pensé à un brumisateur qui se déclencherait quand le bas moteur dépasse 130°... Je suis surpris que rien n'existe, même si je pense être le seul débile à gravir 1500 m de dénivelé sans relâche avec des pentes à faire fuir les loups en xls... Mais j'aime ça !

A l'époque, il existait un kit cylindre Malossi en 66 mm, avec des grosses ailettes, mais bon, après, il y a peut être une pompe à huile XLR, je crois, mais sans en être sûr, qu'elle débite un peu plus... mais bon, le truc à voir aussi, c'est la transmission; moi, j'ai du 60 ou 63 sur la TL ou la Bul; ça permet de passer des vitesses... enfin, le truc aussi, c'est que si tu dois être à fond de 1 pendant longtemps, c'est que tu n'as pas la mob adaptée à tes besoins...

Bonsoir jean.yard,

le propre d' une huile de synthèse est de " s' auto-nettoyer ", en fait de s' auto-détruire, ce qui est censé lui garder ses propriétés constantes, l' inconvénient est qu' il faut surveiller le niveau d' huile...
Après, c' est une question d' indice de viscosité, à choisir en fonction de l' usage, de la température...
S' il y a déjà de l' usure, c' est moins pertinent comme choix.
Une semi-synthèse fait bien le job.
En lisant ta réponse à CBX, en fait, tu souhaiterais un refroidissement liquide...
Et puis, on peut grimper très haut en montagne sans affoler le compte-tours, en jouant sur le couple et l' embrayage, conduite plus trialisante quoi.

A+,
Eldorado.

J'ai une couronne de 56, alors oui, parfois je suis en seconde. Mais la vitesse est trop faible pour le refroidissement. Mais quand c'est 30° (oui oui, degrés, pas %) de pente sur un km, ça chauffe, et tu n'as pas envie de t'arrêter parce que c'est pas évident de repartir, ni de kicker si le moteur cale, et là, pas de seconde, tout en première. J'ai peur que trialxls ait raison, il me faudrait peut être autre chose, avec un refroidissement liquide. Sauf que je suis raide dingue de mes xls. Même pas je m'imagine les revendre pour rouler avec un truc moderne.

Pour info, ça chauffe moins avec le kit 150 qu'avec le kit 170, étrangement, et pourtant ça monte au même rythme. En 125 c'est limite limite parfois question couple du coup il faut bourriner et ça chauffe pire que le reste.

Reste la solution pas marrante, mesurer la température et s'arrêter regarder le paysage quand elle est excessive. Dans certaines montées, il y a des torrents, dans ce cas je refroidis avec l'eau des torrents et je repars. Quelqu'un a déjà monté une jauge de température d'huile sur une XLS ?

Bsr, dans ton cas, assez « atypique », pourquoi ne pas imaginer une expérience du même ordre par un soudeur fou qui augmentera la surface d’échange en allongeant sensiblement les aillettes de la culasse, spéciale pâturages, par des barrettes Alu de même épaisseur, en s’arrêtant au ras des genoux..?
Et d’inventer une loooonnngue clé de 18 pour accéder à la DR8ES-L…!
A+
EdM.

J’ajoute : Huile Motul un peu épaisse ( 20 W50 ) + circuit d’huile hyper propre, ça devrait moins rougir…
EdM.

En fait la machine que tu utilises n'est pas conçue pour ce genre de parcours car c'est un trial : pas un enduro qui est défini pour ce type de parcours.
Moi j'ai un 125 CG, la meilleure machine du monde, mais si je devais faire Paris/Marseille par l'autoroute je le ferais avec une autre mob.

L'idée de passer dans les rivières pour refroidir génère un choc thermique monstrueux qui finira par créé des pb : le cylindre se rétracte instantanément mais pas le piston/segments qui restent dilatés : pas bon.

Faudrait peut être que tu regardes du coté des XR plus typés enduro ?

luigi63 a écrit:
Salut cbx

tu as du tromper, il parle d'un XLS pas d'un trial.
Le XR , c'est la même bête.

Je ne parle pas de trial mais de trail

Je viens de regarder la vidéo et ça ne semble pas démentiel; une XLS avec un moteur en forme et la grosse couronne à l'arrière devrait monter autrement qu'en première. Enfin je crois.
Il y a des années, avec une 250 Ossa d'enduro, je m'étais lancé avec des copains dans une montée de ce genre dans le Frioul (Italie). Impossible à gravir jusqu'à ce qu'on appauvrisse la carburation en conséquence ==>> montée sans problème.
Plus on monte moins il y a d'oxygène donc la carburation devient bcp trop riche. Faudrait investiguer de ce coté là, je suis quasi certain que la source du pb est de ce coté. La couleur de la bougie sera un bon indicateur.

Un premier test simple : virer le couvercle de la boite à air, juste pour voir la différence. Je n'ai pas dit d'ôter le filtre à air, juste le couvercle...

luigi63 a écrit:

Bonjour Jean.

Par curiosité:
Quelle pourcentage les montées?
Le bonhomme il pèse combien?
Hors saison estival, as tu toujours le même soucis?

la montée  à Jafferau c'est ça?
https://www.youtube.com/watch?v=0C0se6-XN5M&ab_channel=Greg-LesApprentisVoyageurs

Alors, le pourcentage, ça tourne autour de 50 - 60 %
Le bonhomme 80 kg équipé
et hors saison estival, la neige t'empêche de passer. Là c'est déjà mort pour quelques destinations.

C'est bien cette montée, sur la vidéo ça ne parait pas mais la fin est bien raide, j'étais un extra terrestre avec la XLS ce jour là. J'avoue, j'ai arrosé le bas moteur 200 mètres sous l'arrivée.
Mais je donnais ça à titre d'exemple, quand je remonte des pistes de ski rouges ou bleue sur les pistes d'exploitation des stations par chez moi, c'est là que c'est le pire.

cbx a écrit:
Plus on monte moins il y a d'oxygène donc la carburation devient bcp trop riche. Faudrait investiguer de ce coté là, je suis quasi certain que la source du pb est de ce coté. La couleur de la bougie sera un bon indicateur.

Un premier test simple : virer le couvercle de la boite à air, juste pour voir la différence. Je n'ai pas dit d'ôter le filtre à air, juste le couvercle...

Tu penses bien que roulant entre 1100 et 3200 m d'altitude, je me suis plus que penché sur la question. Toutes mes motos on des gicleurs plus petits, sinon ça ratatouille passé 2500 mètres en gros. Il ne faut pas trop appauvrir sinon c'est à basse altitude que ça surchauffe. C'est un compromis, en général c'est dans les 5 points de moins sur le gicleur principal et le gicleur de ralenti 2 de moins ou pareil que l'origine. L'idéal c'est d'être un peu riche en haute altitude, pour que ça chauffe moins justement. De toutes façons, pas de haut régime, le terrain s'y prête rarement, du coup le réglage de richesse est moins pointu que si on voulait optimiser sur une belle route droite. D'ailleurs je monte des cols avec une CG 125 de 1982 et là, c'est compliqué, il faudrait changer de gicleur en fonction de la température si on voulait que ce soit parfait, mais je m'égare.

Je crois que tout ça va finir avec un bouchon d'huile qui fait thermomètre (ou un thermomètre infra rouge) et des pauses. Ou alors je me lance dans un truc inédit genre les ailettes géantes ou faire bouillir de l'eau sur le bas moteur pour le maintenir à 100° mais comment...