La rando des potos du fofo
+10
Modif13
rick80
pit900z
PapyGadin
humaniste31
spider
papynico
sergio CBS44
eldorado
Marco
14 participants
Page 19 sur 26
Page 19 sur 26 • 1 ... 11 ... 18, 19, 20 ... 22 ... 26
Re: La rando des potos du fofo
Extra, la description du curé de choc !..
Faut pas le planter là, hein ? Il a sûrement pleins de choses à dire ou raconter, dans un accent savoureux...
Et puis, cette chapelle perdue au milieu de nulle part, cela me rappelle de bons souvenirs de vacances, un endroit superbe, et un concert de baroque espagnol du XVI ème, qui nous avaient transportés, avec un sentiment d'apaisement...
Euh... Je m'égare...
Continue, Marco !
A+,
Eldorado.
Faut pas le planter là, hein ? Il a sûrement pleins de choses à dire ou raconter, dans un accent savoureux...
Et puis, cette chapelle perdue au milieu de nulle part, cela me rappelle de bons souvenirs de vacances, un endroit superbe, et un concert de baroque espagnol du XVI ème, qui nous avaient transportés, avec un sentiment d'apaisement...
Euh... Je m'égare...
Continue, Marco !
A+,
Eldorado.
eldorado- Nombre de messages : 14118
Date d'inscription : 03/04/2010
Re: La rando des potos du fofo
Je ne reçois même plus de mail quand il y a des nouveaux messages ........
Heureusement que je passe (de temps en temps ) sinon j'aurais raté le curé qui me fait un peu pensé à l'abbé qu'on avait au LEP ,le fusil en moins
Heureusement que je passe (de temps en temps ) sinon j'aurais raté le curé qui me fait un peu pensé à l'abbé qu'on avait au LEP ,le fusil en moins
Re: La rando des potos du fofo
Merki chers Eldo' and Spider:cheers: vos commentaires me vont droit au coeur car je me cherche salement en ce moment
Je ne puis continuer notre histoire ce soir car ma douce doit dormir et mon pianotage l'importune
Pour le curé, je regrette juste son patronyme mais comme je rédige toujours aux moyens de la technique du one shot (depuis 2009) je ne reviens jamais en arrière, fôttes de grandmèrre et de seintacse comprises
Du coup, pour ce fameux patronyme je n'avais que celui-là en tête à ce moment-là.
Je me rends compte après coup qu'il représente un savant mélange d'hommes d'Eglise de mes lectures d'enfance ( Zola : La faute de l'abbé Mouret; San Antonio : Bérurier; Pagnol : l'eau des collines; Les lettres de mon moulin, etc ...)
Petit aparté : mon aide pour écrire avec mes difficultés actuelles, z'allez pas le croire mais c'est avec la musique de Zucchero !
Pour en revenir à notre rando, je me suis rendu compte que je souhaitais bien inconsciemment, m'écarter un peu de la description un peu réductrice des aventures de motards et de leurs montures.
L'épisode de Fat Bob et de sa belle Natacha représentait les prémices de l'inflexion de mes futurs récits. Le curé de choc en est un autre et je te promets que nous n'en avons pas fini avec lui.
Cela-dit, je vous avoue que je suis conscient de mes limites littéraires et que j'essaie modestement de m'améliorer, mais par esquisses car je ne veux pas que mon fragile édifice s'écroule comme un château de cartes.
Concernant cette chapelle dont je ne sais pas encore si elle est de style roman ou gothique, elle va connaître un épisode oecuménique, si j'ose dire, car j'en ai déjà la trame en tête : ça va valoir son pesant d'hosties, que les bien-pensants me pardonnent (je suis plutôt du côté de Brassens).
Que les motards de ce forum n'hésitent pas à rendre ce sujet interactif en donnant leur avis, positif comme négatif : il sera reçu avec gratitude car je commence à comprendre la solitude du plumitif.
Et pourtant ! Je ne suis qu'un minuscule amateur, alors pour les amateurs éclairés voire les pros je n'ose imaginer leurs angoisses créatrices
Je ne puis continuer notre histoire ce soir car ma douce doit dormir et mon pianotage l'importune
Pour le curé, je regrette juste son patronyme mais comme je rédige toujours aux moyens de la technique du one shot (depuis 2009) je ne reviens jamais en arrière, fôttes de grandmèrre et de seintacse comprises
Du coup, pour ce fameux patronyme je n'avais que celui-là en tête à ce moment-là.
Je me rends compte après coup qu'il représente un savant mélange d'hommes d'Eglise de mes lectures d'enfance ( Zola : La faute de l'abbé Mouret; San Antonio : Bérurier; Pagnol : l'eau des collines; Les lettres de mon moulin, etc ...)
Petit aparté : mon aide pour écrire avec mes difficultés actuelles, z'allez pas le croire mais c'est avec la musique de Zucchero !
Pour en revenir à notre rando, je me suis rendu compte que je souhaitais bien inconsciemment, m'écarter un peu de la description un peu réductrice des aventures de motards et de leurs montures.
L'épisode de Fat Bob et de sa belle Natacha représentait les prémices de l'inflexion de mes futurs récits. Le curé de choc en est un autre et je te promets que nous n'en avons pas fini avec lui.
Cela-dit, je vous avoue que je suis conscient de mes limites littéraires et que j'essaie modestement de m'améliorer, mais par esquisses car je ne veux pas que mon fragile édifice s'écroule comme un château de cartes.
Concernant cette chapelle dont je ne sais pas encore si elle est de style roman ou gothique, elle va connaître un épisode oecuménique, si j'ose dire, car j'en ai déjà la trame en tête : ça va valoir son pesant d'hosties, que les bien-pensants me pardonnent (je suis plutôt du côté de Brassens).
Que les motards de ce forum n'hésitent pas à rendre ce sujet interactif en donnant leur avis, positif comme négatif : il sera reçu avec gratitude car je commence à comprendre la solitude du plumitif.
Et pourtant ! Je ne suis qu'un minuscule amateur, alors pour les amateurs éclairés voire les pros je n'ose imaginer leurs angoisses créatrices
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: La rando des potos du fofo
Ô chiasse de mes ancêtres ! Mauvaise manip' de la part de votre serviteur faut que je récupère la suite de l'histoire qui s'est collée plus haut dans ce sujet
Je "manipe" et je continue le passage du curé de choc, comme l'a baptisé nôt' Eldo
Je "manipe" et je continue le passage du curé de choc, comme l'a baptisé nôt' Eldo
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: La rando des potos du fofo
Il était temps d'arriver car cette satanée chapelle commençait à former une masse sombre dans le crépuscule envahissant. A peine pouvait-on distinguer un hangar en bois collé contre le mur des lamentations tellement il semblait issu d'un autre âge. Le toit de cet abri était lui-même couvert d'une mousse tout ce qu'il a de plus végétale, témoignant de son extrême modernité.
" Posez vos chi*ttes là-dedans !"
Encore un ordre ?!
Bon, inconsciemment on obéit mais disons que l'arme fatale du curé n'était pas étranger à cette servilité nouvelle de la part de gaziers qui en avaient pourtant vu d'autres.
Mais l'est pas fini ce curaïllot' et on voudrait pas qu'il nous envoie accidentellement ad patrès non plus, quoi !
Et puis, on peut bien l'avouer, cette situation surréaliste commençait étrangement à plaire à notre troupeau de brebis frigorifiées ...
Là, c'est quand même mieux ... même si du coup ça fait redondant
Le reste : ch'uis en train de l'imaginer et de le taper à la massue alors un peu de patience, que diable !
" Posez vos chi*ttes là-dedans !"
Encore un ordre ?!
Bon, inconsciemment on obéit mais disons que l'arme fatale du curé n'était pas étranger à cette servilité nouvelle de la part de gaziers qui en avaient pourtant vu d'autres.
Mais l'est pas fini ce curaïllot' et on voudrait pas qu'il nous envoie accidentellement ad patrès non plus, quoi !
Et puis, on peut bien l'avouer, cette situation surréaliste commençait étrangement à plaire à notre troupeau de brebis frigorifiées ...
Là, c'est quand même mieux ... même si du coup ça fait redondant
Le reste : ch'uis en train de l'imaginer et de le taper à la massue alors un peu de patience, que diable !
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: La rando des potos du fofo
Moi quand j’entends
le prénom de Natacha
j'accours , je kif, je suis dans un tel état
que je bave de lire la suite
il est bien parti le Marco
pourvu que ça dure, la belle aventure
tiens ça me rappel une chanson
"Le ciel de Narbonne
Et les remparts de Carcassonne"
vivement la suite
mais prend ton temps
nous fait pas des ( gadinerie) mince je me suis trompé de personne
la il faudrait dire plutôt ( Marconerie )
le prénom de Natacha
j'accours , je kif, je suis dans un tel état
que je bave de lire la suite
il est bien parti le Marco
pourvu que ça dure, la belle aventure
tiens ça me rappel une chanson
"Le ciel de Narbonne
Et les remparts de Carcassonne"
vivement la suite
mais prend ton temps
nous fait pas des ( gadinerie) mince je me suis trompé de personne
la il faudrait dire plutôt ( Marconerie )
_________________
sergio CBS44- Nombre de messages : 9806
Age : 64
Localisation : sous le goémon
Date d'inscription : 28/11/2010
Re: La rando des potos du fofo
Les p'tits motards allèrent entasser, il n'y a pas d'autre mot, leurs pôv' brêlasses au jugé dans cet antre d'un noir de four, puis ils suivirent la ligne de vie que constituait la lueur rassurante de la lampe. C'était pas l'ampoule divine mais à cet instant on aurait pu le croire !
Une lourde porte en chêne dans un renfoncement, un grincement effroyable et ... une vision d'un autre temps.
On se retrouvait téléporté direct au Moyen-Age avec une robuste servante en haillons qui s'affairait dans l'âtre d'une cheminée monumentale qui n'aurait pas déparé dans le château fortifié de Lacaroumieux !
D'ailleurs, en plissant bien les yeux, mais alors bien bien, à en ressemblé à un chinois qu'aurait trop bouffé de riz, on remarquait des sortes de blasons ou d'armoiries ou ch'ais pas quoi mais c'était vraiment impressionnant.
"Entrez bande de moules qu'on se les gèle !"
Une invitation dans les règles du lard par un hôte aussi bienveillant ça ne se refuse pas ! D'autant plus que, passé le seuil en pierre de taille de l'entrée, pétard que ça sent bon dans c'te cagna !!!
La servante était en fait, en train de tourner une préparation typique de cette contrée sauvage que nous avons Gascogne appelée et ma foi, même si la plupart des gonzes étaient bien foutrement incapables de mettre un nom dessus, ils auraient en revanche bien plongé une louche gourmande dedans.
Les yeux de l'ecclésiastique s'éclairèrent soudain : des humains aux narines délicates ne pouvaient décemment pas être de mauvais bougres, hein ?!
" Elle sent bon la garbure de la mère Toinette, hé mes p'tis loups ?"
"Une garbure ? C'est donc ça ?"
"Hé oui, mon gouyat, une marmite en fonte où tu pourrais prendre ton bain, des choux, des patates, des carottes, des cuisses de canard confit dans sa graisse, quelques saucisses, quelques plantes aromatiques et d'autres ingrédients secrets que si je te les révèle, la Toinette te saigne comme un cochon.
Mais si tu fais honneur à sa cuisine, là elle va te voir sous un autre angle !"
Les gus avisèrent un longue table en chêne entourée de bancs du même métal, enfin, pour les clous de charpentier de marine gros comme des mandarines.
Ils s'attablèrent comme un seul homme après avoir entassé leurs casque désormais inutiles dans un coin sombre de la pièces. Non, pas çui-là, l'autre, parce-que dans çui-ci un grognement sourd signalait la présence d'un monstre mythologique ou à défaut d'une bête fauve.
Lorsque les yeux se furent enfin habitués à l'obscurité du coin, ils se glacèrent d'effroi devant un tableau terrifiant. Un molosse qui devait avoir été un chien était en train de se déplier dans un mouvement aussi lent qu'interminable, découvrant le corps d'un lion dont il avait les vestiges sur l'échine, une crinière noire dressée vers le ciel comme une menace ...
Mais c'était pas un chien !!! Non, c'était ... j'ai la berlue ou bien ?!!
Une lourde porte en chêne dans un renfoncement, un grincement effroyable et ... une vision d'un autre temps.
On se retrouvait téléporté direct au Moyen-Age avec une robuste servante en haillons qui s'affairait dans l'âtre d'une cheminée monumentale qui n'aurait pas déparé dans le château fortifié de Lacaroumieux !
D'ailleurs, en plissant bien les yeux, mais alors bien bien, à en ressemblé à un chinois qu'aurait trop bouffé de riz, on remarquait des sortes de blasons ou d'armoiries ou ch'ais pas quoi mais c'était vraiment impressionnant.
"Entrez bande de moules qu'on se les gèle !"
Une invitation dans les règles du lard par un hôte aussi bienveillant ça ne se refuse pas ! D'autant plus que, passé le seuil en pierre de taille de l'entrée, pétard que ça sent bon dans c'te cagna !!!
La servante était en fait, en train de tourner une préparation typique de cette contrée sauvage que nous avons Gascogne appelée et ma foi, même si la plupart des gonzes étaient bien foutrement incapables de mettre un nom dessus, ils auraient en revanche bien plongé une louche gourmande dedans.
Les yeux de l'ecclésiastique s'éclairèrent soudain : des humains aux narines délicates ne pouvaient décemment pas être de mauvais bougres, hein ?!
" Elle sent bon la garbure de la mère Toinette, hé mes p'tis loups ?"
"Une garbure ? C'est donc ça ?"
"Hé oui, mon gouyat, une marmite en fonte où tu pourrais prendre ton bain, des choux, des patates, des carottes, des cuisses de canard confit dans sa graisse, quelques saucisses, quelques plantes aromatiques et d'autres ingrédients secrets que si je te les révèle, la Toinette te saigne comme un cochon.
Mais si tu fais honneur à sa cuisine, là elle va te voir sous un autre angle !"
Les gus avisèrent un longue table en chêne entourée de bancs du même métal, enfin, pour les clous de charpentier de marine gros comme des mandarines.
Ils s'attablèrent comme un seul homme après avoir entassé leurs casque désormais inutiles dans un coin sombre de la pièces. Non, pas çui-là, l'autre, parce-que dans çui-ci un grognement sourd signalait la présence d'un monstre mythologique ou à défaut d'une bête fauve.
Lorsque les yeux se furent enfin habitués à l'obscurité du coin, ils se glacèrent d'effroi devant un tableau terrifiant. Un molosse qui devait avoir été un chien était en train de se déplier dans un mouvement aussi lent qu'interminable, découvrant le corps d'un lion dont il avait les vestiges sur l'échine, une crinière noire dressée vers le ciel comme une menace ...
Mais c'était pas un chien !!! Non, c'était ... j'ai la berlue ou bien ?!!
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: La rando des potos du fofo
Petit intermède : excellentissime "les Marconneries" tu es en verve ce soir mon breton
Je ne sais pas si on va retrouver Natacha, ne connaissant pas à l'avance la suite de l'histoire
A moins que tout ça se finisse par un banquet gaulois comme dans les aventures d'Astérix
à voir ...
Je ne sais pas si on va retrouver Natacha, ne connaissant pas à l'avance la suite de l'histoire
A moins que tout ça se finisse par un banquet gaulois comme dans les aventures d'Astérix
à voir ...
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: La rando des potos du fofo
C'est quand qu'on fait la fête à la marmite ....
Pis c'est quoi c'te bestiole
Pis c'est quoi c'te bestiole
sergio CBS44- Nombre de messages : 9806
Age : 64
Localisation : sous le goémon
Date d'inscription : 28/11/2010
Re: La rando des potos du fofo
Vos désirs sont en désordre Monseigneur (là je cite une phrase célèbre de Bérurier dans San Antonio)
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: La rando des potos du fofo
Et comme Natacha en pince...Marco a écrit:Vos désirs sont en désordre Monseigneur (là je cite une phrase célèbre de Bérurier dans San Antonio)
A+,
Eldorado.
eldorado- Nombre de messages : 14118
Date d'inscription : 03/04/2010
Re: La rando des potos du fofo
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!! Je crois qu'au nombre décibels, c'est la Bretagne qui prit la pole !
Remarque, y avait de quoi : le chien une fois bien déplié de la queue jusqu'à la tête, c'était ... une hyène !
L'est pas un peu barré le Pasteur ?
"Ben quoi mes poulets, elle vous plaît pas ma Louloute ?"
Tu parles, on n'avait plus un poil de sec devant cette vision de cauchemar !
Non, non ! On va se réveiller, c't'une blague, je dors ...
Ben non mon colon, c'est bel et bien une énorme hyène qui ricane à t'en faire péter les tympans.
Là, les valeureux chevaliers des temps modernes, ils avaient le scoubidou qui voulait se barrer dans la grotte, derrière.
Et ce c*n de prêtre qui se gondolait pire que sur le grand canal à Venise !
" Si vous lui piquez pas sa bouffe car là je réponds de rien, elle est affectueuse ma Louloute, hein, ma Louloute ?!"
La bête monstrueuse tendit le cou à son maître qui lui flatta les flancs à grands coups de claques sèches qui parurent la ravir.
On était tombé sur un asile de fous, pour sûr !
Mais que dire lorsque le Marco approcha une main sûre au sommet de l'énorme crâne ? Ses compagnons de bourre crurent sa dernière heure venue !
Alors quand la bête tendit le cou comme un chat ronronnant et qu'elle se trémoussa d'aise sous les caresses expertes du gascoun, très réputé dans la région auprès d'une gente féminine conquise, les autres comprirent confusément pourquoi ils s'étaient risqués à le suivre dans cette aventure ...
Bon, Ok, on va la retrouver cette bombinette de Natacha, mais dans quelques temps. Y a encore du chemin à faire : des rencontres çakom, ça se mérite
Remarque, y avait de quoi : le chien une fois bien déplié de la queue jusqu'à la tête, c'était ... une hyène !
L'est pas un peu barré le Pasteur ?
"Ben quoi mes poulets, elle vous plaît pas ma Louloute ?"
Tu parles, on n'avait plus un poil de sec devant cette vision de cauchemar !
Non, non ! On va se réveiller, c't'une blague, je dors ...
Ben non mon colon, c'est bel et bien une énorme hyène qui ricane à t'en faire péter les tympans.
Là, les valeureux chevaliers des temps modernes, ils avaient le scoubidou qui voulait se barrer dans la grotte, derrière.
Et ce c*n de prêtre qui se gondolait pire que sur le grand canal à Venise !
" Si vous lui piquez pas sa bouffe car là je réponds de rien, elle est affectueuse ma Louloute, hein, ma Louloute ?!"
La bête monstrueuse tendit le cou à son maître qui lui flatta les flancs à grands coups de claques sèches qui parurent la ravir.
On était tombé sur un asile de fous, pour sûr !
Mais que dire lorsque le Marco approcha une main sûre au sommet de l'énorme crâne ? Ses compagnons de bourre crurent sa dernière heure venue !
Alors quand la bête tendit le cou comme un chat ronronnant et qu'elle se trémoussa d'aise sous les caresses expertes du gascoun, très réputé dans la région auprès d'une gente féminine conquise, les autres comprirent confusément pourquoi ils s'étaient risqués à le suivre dans cette aventure ...
Bon, Ok, on va la retrouver cette bombinette de Natacha, mais dans quelques temps. Y a encore du chemin à faire : des rencontres çakom, ça se mérite
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: La rando des potos du fofo
" Au panier ! " Sur le coup, pendant une minuscule seconde, les mectons crurent que l'ordre évangélique leur était directement adressé, sans passer par la prière.
Mais non, c'était bien à Louloute que le père Magloire avait intimé l'ordre de regagner ses pénates, ce qu'elle fit de bonnes grâces.
" Allez zou ! A table ! Le dernier est un c*n " Là, c'était pour nous. Mmmmh ! Quelle délicieuse injonction. Je veux bien être le c*n de service si c'est pour me retrouver attablé avec mes potos devant une assiette fumante remplie à ras bord d'une garbure savoureuse concoctée par une matrone aux gros nibards. Elle t'arborait un put*in de décolleté plongeant qui t'aurait donné la gaule à n'importe quel mâle normalement constitué !
Mais personne n'osait vraiment s'attarder sur cette douce partie de son anatomie car on sentait la menace d'un manque de respect.
ça sentait le repos du guerrier consenti dans un accord tacite avec lou curat'. Ouaip ! En ces temps immémoriaux, on savait s'accorder avec une réalité crue sans philosopher des heures qui étaient occupées à autre chose de bien plus agréable. Y avait pas besoin de médications plus ou moins légales pour chasser le spleen !
Mais non, c'était bien à Louloute que le père Magloire avait intimé l'ordre de regagner ses pénates, ce qu'elle fit de bonnes grâces.
" Allez zou ! A table ! Le dernier est un c*n " Là, c'était pour nous. Mmmmh ! Quelle délicieuse injonction. Je veux bien être le c*n de service si c'est pour me retrouver attablé avec mes potos devant une assiette fumante remplie à ras bord d'une garbure savoureuse concoctée par une matrone aux gros nibards. Elle t'arborait un put*in de décolleté plongeant qui t'aurait donné la gaule à n'importe quel mâle normalement constitué !
Mais personne n'osait vraiment s'attarder sur cette douce partie de son anatomie car on sentait la menace d'un manque de respect.
ça sentait le repos du guerrier consenti dans un accord tacite avec lou curat'. Ouaip ! En ces temps immémoriaux, on savait s'accorder avec une réalité crue sans philosopher des heures qui étaient occupées à autre chose de bien plus agréable. Y avait pas besoin de médications plus ou moins légales pour chasser le spleen !
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
On ferme !
Minuit, l'heure du (café) cream ! C'est tout pour aujourd'hui (enfin ... hier ).
Prochainement dans " La rando plus folle que jamais " vous assisterez à un repas pantagruélique qui se situera au niveau de celui servi par la sublime Natacha, avec un bonus en prime.
Vous connaîtrez le passé tourmenté du père Magloire et vous aurez droit à un récital incroyable en ligne directe avec le Seigneur himself !
Quant à l'accorte bonne du curé que n'aurait certainement pas reniée Nini la chance, qui va faire des bêtises derrière l'église en son aimable compagnie ? Le plomb risque voler ...
Prochainement dans " La rando plus folle que jamais " vous assisterez à un repas pantagruélique qui se situera au niveau de celui servi par la sublime Natacha, avec un bonus en prime.
Vous connaîtrez le passé tourmenté du père Magloire et vous aurez droit à un récital incroyable en ligne directe avec le Seigneur himself !
Quant à l'accorte bonne du curé que n'aurait certainement pas reniée Nini la chance, qui va faire des bêtises derrière l'église en son aimable compagnie ? Le plomb risque voler ...
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: La rando des potos du fofo
J'adore tes récits onc'Marco....
rick80- Nombre de messages : 198
Date d'inscription : 05/11/2009
Re: La rando des potos du fofo
Au fait le tracteur sur la photo c'est un TRAKTOPAMT350 plus connu en France sous le nom Avto mtz50.
rick80- Nombre de messages : 198
Date d'inscription : 05/11/2009
Re: La rando des potos du fofo
Merci cher Rickrick80 a écrit:Au fait le tracteur sur la photo c'est un TRAKTOPAMT350 plus connu en France sous le nom Avto mtz50.
Bon, je vais essayer de faire avancer c't'histoire
Ptêt ce soir, qui sait ?
Je cherche un rebondissement qui tiendrait la route mais la cheutron veut pas s'essorer le jus de cerveau : chi**é !!!
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
PETITE PIQURE DE RAPPEL
" Au panier ! " Sur le coup, pendant une minuscule seconde, les mectons crurent que l'ordre évangélique leur était directement adressé, sans passer par la prière.
Mais non, c'était bien à Louloute que le père Magloire avait intimé l'ordre de regagner ses pénates, ce qu'elle fit de bonnes grâces.
" Allez zou ! A table ! Le dernier est un c*n " Là, c'était pour nous. Mmmmh ! Quelle délicieuse injonction. Je veux bien être le c*n de service si c'est pour me retrouver attablé avec mes potos devant une assiette fumante remplie à ras bord d'une garbure savoureuse concoctée par une matrone aux gros nibards. Elle t'arborait un put*in de décolleté plongeant qui t'aurait donné la gaule à n'importe quel mâle normalement constitué !
Mais personne n'osait vraiment s'attarder sur cette douce partie de son anatomie car on sentait la menace d'un manque de respect.
ça sentait le repos du guerrier consenti dans un accord tacite avec lou curat'. Ouaip ! En ces temps immémoriaux, on savait s'accorder avec une réalité crue sans philosopher des heures qui étaient occupées à autre chose de bien plus agréable. Y avait pas besoin de médications plus ou moins légales pour chasser le spleen !
" Bon, mais c'est as tout ça ! Y commence à sérieusement faire soif dans c'te cambuse, non ?"
Il avait bougrement raison le prête à la hyène rieuse. Ces sacrées aventures avaient desséché le gosier en pente de tous nos braves.
" Heureusement que cheux nousaous ya l'carburant pas loin. Z'allez voir mon vin de messe, s'il est pas velu tout plein ! "
Et de nous sortir une bonbonne en verre vert, mais pas anis, amoureusement emmitouflée dans une belle écharpe en osier de Fontet. Mais attention ! Du style maousse, le format demi muid.
Là, si lou curat dé coumpétitiou veut qu'on la finisse, va y avoir du comas éthylique à tous les étages ... même pour les foies blindés élevés au chnaps ou à la baie de genièvre !
Mais en zieutant du côté du clebs africain dont les yeux rouges luisaient d'un éclat inquiétant dans la pénombre, ben on était quand même prêts à faire un paquet de sacrifices, dans le désordre s'il le fallait !
Remarque, une fois le p'tit flacon posé sur la robuste table en chêne tircentenaire, notre homme de Dieu se tourna et ouvrit la vieille armoire en ... merisier pour changer un peu. La porte de cette dernière grinça sa désapprobation mais céda devant la détermination du père.
Et là, GURGH, un frisson glacé parcourut l'échine de nos hôtes. On appelle ça comment par ici ? Une topette ? Non, c'est gros comme une bouteille ronde telle la miche de pain de campagne format familial !
" Là dedans mes p'tits, ya le nectar de Dieu. Un vieil armagnac tellement hors d'âge que j'ai été baptisé avec selon nos traditions séculaires, si j'ose dire. "
Et de sortir les bons vieux véréco de nos cantoches, mais culottés par des générations de rouge qui tache siouplait.
Put... que c'est booon !!!
" Le petit Jésus en culotte de velours, hein mes cochons ?! "
Je veux mon neveu, j'approuve et j'acquiesce de tout mon corps en extase.
Bon, là on est chauds comme la braise qui rougeoie dans l'âtre en crépitant de temps en temps. Va falloir passer à table moi je dis ...
Et là, des grosses écuelles en terre vitrifiée par ce bon vieux Palissy himself font office d'assiettes. Décidément, savent vivre dans ce trou à rats !
Comme le repas de la sublime Natacha est loin dans les tréfonds de nos êtres, on ne s'offusque pas du service rural de la rombière qui sert les gonziers avec une délicatesse toute relative, au moyen d'une louche que t'aurais baigné ton p'tit dernier dedans.
Les piscines débordent de garbure fumante, les châteaux d'eau ont fait le plein de picrate, c'est l'heure des braves.
On y va, on y croit ! Ch'uis de tout coeur avec toi camarade. On va pas s'échapper devant ces bouseux gascogneux, hein ! L'honneur de nos régions qu'ont vach'tement de talent est en jeu.
La garbure est engloutie avec un bel entrain qui réjouit fort notre hôte et sa maîtresse ... de maison, sa bonne à tout faire ... et même le reste !
Mais quand on veut lubrifier le trou à graillou, pardon, ya direct arrêt sur image.
" Euh, c'est du Bordeaux ? " se risque un Fred effrayé par sa propre audace.
La réponse est cinglante comme le blizzard canadien :
" Tu tiens vraiment à finir dans le bidon de ma Louloute, ou bien ?! "
GOSH ! Nôt' Freddo faillit défaillir sous la charge d'une telle violence verbale. Mais le ton du curé se radoucit aussitôt, montrant par là qu'il était aussi un farceur à ses heures.
" Meuh non, t'inquiète mon poulet. Elle a déjà becqueté le clébard de ce c*n de voisin; ça va pour ce soir. "
C'était sensé être rassurant ça ?!
" Non, en fait ta question me fait bien plaisir car je me suis donné du mal pour trouver du bon vin de messe. Au début, quand on est arrivés dans ce trou du luc du monde, le vin était ptêt bein une piquette à faire des centenaires mais il était tellement râpeux qu'il te laissait des copeaux dans la gargamelle.
Alors , j'ai dû me dévouer et porter la bonne parole à toutes ces âmes perdues de vignerons du cru.
Et, je dois avouer ma joie lorsqu'après quelques hectolitres de dégustation j'ai trouvé un petit Berticot de Duras pas piqué des hannetons. Un château Lacuisse-Légère qui te réconcilie avec l'Humanité ! "
Le vin aidant, allié aux relents d'armagnac, les langues se délièrent et on en oublia même le monstre tapi dans son coin, tout occupé à faire minutieusement la toilette de son fion.
Padin, curieux comme un papy rouergat, eut le malheur de demander à ce curé atypique comment diable il avait atterri dans ce bled visiblement oublié par le Seigneur notre Maître.
Et là soudain le silence se fit, à peine troublé par les coups de langues experts de Louloute à son fondement et quelques borborygmes de carburations réglées très riche.
" Mon enfance, je passe dessus. Mais sachez que mon poivrot de père me battait comme plâtre et m'a fait trimer comme un esclave aussi loin que je me souvienne. Mais je supportais ce régime pour ma mère qui était une sainte femme bien que totalement soumise à cet enfant de sal*ud.
Lorsqu'elle est morte, j'avais pas treize ans. mon vieux avait voulu me mettre une danse pour se venger d'avoir perdu son esclave favorite mais j'ai pris un rondin qui l'a calmé direct et envoyé pour un temps au pays des songes.
Je savais que lorsqu'il se réveillerait, je ne donnerais pas cher de ma peau alors je me suis enfui avec juste ce que j'avais sur moi, une chemise, un falze et des méchants sabots troués.
Pour survivre, j'ai vécu de rapines en évitant ces messieurs de la maréchaussée et les coups de fusil compatissants de fermiers très hospitaliers.
Un jour d'hiver, il gelait à pierre fendre et je crevais littéralement de faim et de froid, le désespoir me poussa à entrer par la chatière d'un monastère où je perdis connaissance.
Les moines m'enfermèrent dans une cellule, épouvantés par ma fureur à mon réveil. Mais ils prirent soin de me nourrir, tel un prisonnier, sans jamais me parler, ce qui ne manqua pas de m'angoisser à la longue.
Ce n'est qu'au bout de quelques semaines que le père supérieur entra dans ma cellule pour faire connaissance. Je fus aussitôt subjugué par cet homme dont la bienveillance n'avait d'égale en ce monde que la méchanceté de mon propre père !
Mais j'avais échoué chez des moines trappistes qui avaient fait voeu de silence et je ne pouvais rester parmi eux.
Le père Oracio me recommanda donc à un ami qui tenait un séminaire où j'accomplis toutes les tâches ménagères et appris à lire, écrire et compter.
A seize ans, j'étais capable de passer mon certificat d'études et j'intégrai le séminaire où j'appris le métier de prêtre.
J'aurais dû intégrer une cure mais l'administration françouaise se manifesta pour me remettre dans le droit chemin, celui du bagne de mon père.
Je préférai m'enfuir de nouveau et je cherchai refuge auprès de la dernière institution capable de m'accueillir, la Légion étrangère.
J'appris là l'usage des armes et du combat au contact de rudes gaillards, la plupart des assassins qui auraient été guillotinés si la justice les avait rattrapés !
Mais le commandant de mon bataillon eut besoin d'un aumônier, le sien ayant été tué sur le théâtre d'un combat particulièrement sanglant.
J'ai donc fait plusieurs guerres, jusqu'à l'indo où je me suis retrouvé dans le fiasco de Dien Bien Phu et la marche de la mort. J'y ai vu tant d'hommes y laisser leur vie que j'ai décidé de revenir dans la vie civile comme simple curé de campagne. La France a respecté ma batterie de cuisine, il montra une impressionnante collection de médailles militaires, dont, les bilouts n'en crurent pas leurs yeux chassieux, une Légion d'Honneur !
Les poursuites contre ma modeste personne furent abandonnées et je pus aller cracher sur la tombe de mon vieux avant d'être nommé en Gascogne où je rends de menus services à mes ouailles, en particulier à leurs épouses ... "
Mais non, c'était bien à Louloute que le père Magloire avait intimé l'ordre de regagner ses pénates, ce qu'elle fit de bonnes grâces.
" Allez zou ! A table ! Le dernier est un c*n " Là, c'était pour nous. Mmmmh ! Quelle délicieuse injonction. Je veux bien être le c*n de service si c'est pour me retrouver attablé avec mes potos devant une assiette fumante remplie à ras bord d'une garbure savoureuse concoctée par une matrone aux gros nibards. Elle t'arborait un put*in de décolleté plongeant qui t'aurait donné la gaule à n'importe quel mâle normalement constitué !
Mais personne n'osait vraiment s'attarder sur cette douce partie de son anatomie car on sentait la menace d'un manque de respect.
ça sentait le repos du guerrier consenti dans un accord tacite avec lou curat'. Ouaip ! En ces temps immémoriaux, on savait s'accorder avec une réalité crue sans philosopher des heures qui étaient occupées à autre chose de bien plus agréable. Y avait pas besoin de médications plus ou moins légales pour chasser le spleen !
" Bon, mais c'est as tout ça ! Y commence à sérieusement faire soif dans c'te cambuse, non ?"
Il avait bougrement raison le prête à la hyène rieuse. Ces sacrées aventures avaient desséché le gosier en pente de tous nos braves.
" Heureusement que cheux nousaous ya l'carburant pas loin. Z'allez voir mon vin de messe, s'il est pas velu tout plein ! "
Et de nous sortir une bonbonne en verre vert, mais pas anis, amoureusement emmitouflée dans une belle écharpe en osier de Fontet. Mais attention ! Du style maousse, le format demi muid.
Là, si lou curat dé coumpétitiou veut qu'on la finisse, va y avoir du comas éthylique à tous les étages ... même pour les foies blindés élevés au chnaps ou à la baie de genièvre !
Mais en zieutant du côté du clebs africain dont les yeux rouges luisaient d'un éclat inquiétant dans la pénombre, ben on était quand même prêts à faire un paquet de sacrifices, dans le désordre s'il le fallait !
Remarque, une fois le p'tit flacon posé sur la robuste table en chêne tircentenaire, notre homme de Dieu se tourna et ouvrit la vieille armoire en ... merisier pour changer un peu. La porte de cette dernière grinça sa désapprobation mais céda devant la détermination du père.
Et là, GURGH, un frisson glacé parcourut l'échine de nos hôtes. On appelle ça comment par ici ? Une topette ? Non, c'est gros comme une bouteille ronde telle la miche de pain de campagne format familial !
" Là dedans mes p'tits, ya le nectar de Dieu. Un vieil armagnac tellement hors d'âge que j'ai été baptisé avec selon nos traditions séculaires, si j'ose dire. "
Et de sortir les bons vieux véréco de nos cantoches, mais culottés par des générations de rouge qui tache siouplait.
Put... que c'est booon !!!
" Le petit Jésus en culotte de velours, hein mes cochons ?! "
Je veux mon neveu, j'approuve et j'acquiesce de tout mon corps en extase.
Bon, là on est chauds comme la braise qui rougeoie dans l'âtre en crépitant de temps en temps. Va falloir passer à table moi je dis ...
Et là, des grosses écuelles en terre vitrifiée par ce bon vieux Palissy himself font office d'assiettes. Décidément, savent vivre dans ce trou à rats !
Comme le repas de la sublime Natacha est loin dans les tréfonds de nos êtres, on ne s'offusque pas du service rural de la rombière qui sert les gonziers avec une délicatesse toute relative, au moyen d'une louche que t'aurais baigné ton p'tit dernier dedans.
Les piscines débordent de garbure fumante, les châteaux d'eau ont fait le plein de picrate, c'est l'heure des braves.
On y va, on y croit ! Ch'uis de tout coeur avec toi camarade. On va pas s'échapper devant ces bouseux gascogneux, hein ! L'honneur de nos régions qu'ont vach'tement de talent est en jeu.
La garbure est engloutie avec un bel entrain qui réjouit fort notre hôte et sa maîtresse ... de maison, sa bonne à tout faire ... et même le reste !
Mais quand on veut lubrifier le trou à graillou, pardon, ya direct arrêt sur image.
" Euh, c'est du Bordeaux ? " se risque un Fred effrayé par sa propre audace.
La réponse est cinglante comme le blizzard canadien :
" Tu tiens vraiment à finir dans le bidon de ma Louloute, ou bien ?! "
GOSH ! Nôt' Freddo faillit défaillir sous la charge d'une telle violence verbale. Mais le ton du curé se radoucit aussitôt, montrant par là qu'il était aussi un farceur à ses heures.
" Meuh non, t'inquiète mon poulet. Elle a déjà becqueté le clébard de ce c*n de voisin; ça va pour ce soir. "
C'était sensé être rassurant ça ?!
" Non, en fait ta question me fait bien plaisir car je me suis donné du mal pour trouver du bon vin de messe. Au début, quand on est arrivés dans ce trou du luc du monde, le vin était ptêt bein une piquette à faire des centenaires mais il était tellement râpeux qu'il te laissait des copeaux dans la gargamelle.
Alors , j'ai dû me dévouer et porter la bonne parole à toutes ces âmes perdues de vignerons du cru.
Et, je dois avouer ma joie lorsqu'après quelques hectolitres de dégustation j'ai trouvé un petit Berticot de Duras pas piqué des hannetons. Un château Lacuisse-Légère qui te réconcilie avec l'Humanité ! "
Le vin aidant, allié aux relents d'armagnac, les langues se délièrent et on en oublia même le monstre tapi dans son coin, tout occupé à faire minutieusement la toilette de son fion.
Padin, curieux comme un papy rouergat, eut le malheur de demander à ce curé atypique comment diable il avait atterri dans ce bled visiblement oublié par le Seigneur notre Maître.
Et là soudain le silence se fit, à peine troublé par les coups de langues experts de Louloute à son fondement et quelques borborygmes de carburations réglées très riche.
" Mon enfance, je passe dessus. Mais sachez que mon poivrot de père me battait comme plâtre et m'a fait trimer comme un esclave aussi loin que je me souvienne. Mais je supportais ce régime pour ma mère qui était une sainte femme bien que totalement soumise à cet enfant de sal*ud.
Lorsqu'elle est morte, j'avais pas treize ans. mon vieux avait voulu me mettre une danse pour se venger d'avoir perdu son esclave favorite mais j'ai pris un rondin qui l'a calmé direct et envoyé pour un temps au pays des songes.
Je savais que lorsqu'il se réveillerait, je ne donnerais pas cher de ma peau alors je me suis enfui avec juste ce que j'avais sur moi, une chemise, un falze et des méchants sabots troués.
Pour survivre, j'ai vécu de rapines en évitant ces messieurs de la maréchaussée et les coups de fusil compatissants de fermiers très hospitaliers.
Un jour d'hiver, il gelait à pierre fendre et je crevais littéralement de faim et de froid, le désespoir me poussa à entrer par la chatière d'un monastère où je perdis connaissance.
Les moines m'enfermèrent dans une cellule, épouvantés par ma fureur à mon réveil. Mais ils prirent soin de me nourrir, tel un prisonnier, sans jamais me parler, ce qui ne manqua pas de m'angoisser à la longue.
Ce n'est qu'au bout de quelques semaines que le père supérieur entra dans ma cellule pour faire connaissance. Je fus aussitôt subjugué par cet homme dont la bienveillance n'avait d'égale en ce monde que la méchanceté de mon propre père !
Mais j'avais échoué chez des moines trappistes qui avaient fait voeu de silence et je ne pouvais rester parmi eux.
Le père Oracio me recommanda donc à un ami qui tenait un séminaire où j'accomplis toutes les tâches ménagères et appris à lire, écrire et compter.
A seize ans, j'étais capable de passer mon certificat d'études et j'intégrai le séminaire où j'appris le métier de prêtre.
J'aurais dû intégrer une cure mais l'administration françouaise se manifesta pour me remettre dans le droit chemin, celui du bagne de mon père.
Je préférai m'enfuir de nouveau et je cherchai refuge auprès de la dernière institution capable de m'accueillir, la Légion étrangère.
J'appris là l'usage des armes et du combat au contact de rudes gaillards, la plupart des assassins qui auraient été guillotinés si la justice les avait rattrapés !
Mais le commandant de mon bataillon eut besoin d'un aumônier, le sien ayant été tué sur le théâtre d'un combat particulièrement sanglant.
J'ai donc fait plusieurs guerres, jusqu'à l'indo où je me suis retrouvé dans le fiasco de Dien Bien Phu et la marche de la mort. J'y ai vu tant d'hommes y laisser leur vie que j'ai décidé de revenir dans la vie civile comme simple curé de campagne. La France a respecté ma batterie de cuisine, il montra une impressionnante collection de médailles militaires, dont, les bilouts n'en crurent pas leurs yeux chassieux, une Légion d'Honneur !
Les poursuites contre ma modeste personne furent abandonnées et je pus aller cracher sur la tombe de mon vieux avant d'être nommé en Gascogne où je rends de menus services à mes ouailles, en particulier à leurs épouses ... "
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: La rando des potos du fofo
Enfin !...
Continue mon Marco, continue...
Cordialement,
Eldorado.
Continue mon Marco, continue...
Cordialement,
Eldorado.
eldorado- Nombre de messages : 14118
Date d'inscription : 03/04/2010
Re: La rando des potos du fofo
il c'est lâché ce soir !!!!!!eldorado a écrit:Enfin !...
Continue mon Marco, continue...
Cordialement,
Eldorado.
je vais en rêvé
et oui continue mon bilout
_________________
sergio CBS44- Nombre de messages : 9806
Age : 64
Localisation : sous le goémon
Date d'inscription : 28/11/2010
Re: La rando des potos du fofo
Merci chers Eldo Sergio
Bon, ce soir, je suis sec ... manque un poil de super dans mon résé faut dire que la semaine fut un poil rude
Mais je connais la suite et fin du séjour des potos chez le prêtre qui va leur (vous ?) faire découvrir un autre talent caché, en accord avec le sujet central de cette balade bucolique
(je crois d'ailleurs que ça va vous faire plaisir, ainsi qu'à d'autres motards blanchis sous le harnois )
Bon, ce soir, je suis sec ... manque un poil de super dans mon résé faut dire que la semaine fut un poil rude
Mais je connais la suite et fin du séjour des potos chez le prêtre qui va leur (vous ?) faire découvrir un autre talent caché, en accord avec le sujet central de cette balade bucolique
(je crois d'ailleurs que ça va vous faire plaisir, ainsi qu'à d'autres motards blanchis sous le harnois )
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: La rando des potos du fofo
J'ai été au pieu trop tôt hier .....
Mais je me suis rattrapé ce matin .....et c'est vrai que tu t'es lâché Marco ,on en redemande
Mais je me suis rattrapé ce matin .....et c'est vrai que tu t'es lâché Marco ,on en redemande
Re: La rando des potos du fofo
Merci cher Spider mon racer préféré
Bon, va falloir que je mette les bouchées doubles concernant cette rando virtuelle car après, je dois mieux structurer mes chroniques villageoises de Lacaroumieux. Mon blog ne rencontre actuellement qu'un "succès" très mitigé alors je vais devoir apprendre à bâtir un espace plus attirant et des histoires plus intéressantes.
En un mot, je dois désormais passer de la pisse copie à une écriture plus mature, non pas dans mon style "BD avec des relents de S.A." si vous voyez ce que j'veux dire que j'aime assez (même si là aussi j'ai de gros progrès à faire pour être plus cohérent), mais dans mes plans, jusqu'à présent quasi inexistants.
Put...naise ! Même en jouant les purs amateurs sans prétention, c'est quand même pas facile d'écrire un texte qui tient vraiment la route !
Bon, si j'ai assez de patate c't'aprem, je me finirais bien l'épisode du curé volant (pourquoi "volant" ? T'as qu'à lire la suite )
Bon, va falloir que je mette les bouchées doubles concernant cette rando virtuelle car après, je dois mieux structurer mes chroniques villageoises de Lacaroumieux. Mon blog ne rencontre actuellement qu'un "succès" très mitigé alors je vais devoir apprendre à bâtir un espace plus attirant et des histoires plus intéressantes.
En un mot, je dois désormais passer de la pisse copie à une écriture plus mature, non pas dans mon style "BD avec des relents de S.A." si vous voyez ce que j'veux dire que j'aime assez (même si là aussi j'ai de gros progrès à faire pour être plus cohérent), mais dans mes plans, jusqu'à présent quasi inexistants.
Put...naise ! Même en jouant les purs amateurs sans prétention, c'est quand même pas facile d'écrire un texte qui tient vraiment la route !
Bon, si j'ai assez de patate c't'aprem, je me finirais bien l'épisode du curé volant (pourquoi "volant" ? T'as qu'à lire la suite )
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: La rando des potos du fofo
Finalement, pas assez de patate cet aprem
Je vais essayer ce soir la muse Natacha va-t-elle m'inspirer ?
Pourtant je sais pour une fois où je vais mais mettre tout ça en phrases, c'est une autre paire de manches, je vous l'assure
Tiens, juste pour rire un poil, je vous propose de tenter de créer une nouvelle (très courte, hein, s'agit pas de faire un roman) à partir de ce paragraphe d'introduction :
" Notre Padin était liquide face à ce mur infranchissable qui se présentait devant sa belle TLs restaurée avec amour.
Mais qu'est-ce qui lui avait pris d'accepter l'invitation, pourtant amicale, de ces dingos de trialistes ?! ... "
Je vais essayer ce soir la muse Natacha va-t-elle m'inspirer ?
Pourtant je sais pour une fois où je vais mais mettre tout ça en phrases, c'est une autre paire de manches, je vous l'assure
Tiens, juste pour rire un poil, je vous propose de tenter de créer une nouvelle (très courte, hein, s'agit pas de faire un roman) à partir de ce paragraphe d'introduction :
" Notre Padin était liquide face à ce mur infranchissable qui se présentait devant sa belle TLs restaurée avec amour.
Mais qu'est-ce qui lui avait pris d'accepter l'invitation, pourtant amicale, de ces dingos de trialistes ?! ... "
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
Page 19 sur 26 • 1 ... 11 ... 18, 19, 20 ... 22 ... 26
Sujets similaires
» Rando TT 125 trail vintage dans le sud-ouest
» Pub sur le fofo...
» Une petite rando sauvage, cela vous tente ?...
» mes timonos XLS
» La rando TGV (Timono Gironde Viticole)
» Pub sur le fofo...
» Une petite rando sauvage, cela vous tente ?...
» mes timonos XLS
» La rando TGV (Timono Gironde Viticole)
Page 19 sur 26
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|