La rando des potos du fofo

Natacha à oui!!!!!!
tiens la voici peut être

La deuxième, c'est Joanna Lumley interprétant Purdey dans la célèbre série Chapeau melon et bottes de cuir, qui plus est sur une 125 TL   

ou alors ...



mais encore ...



et si elle apprenait le tir à l'arc avec Marco lou gascoun ...

tu vas faire de beaux rêves   
et demain tu nous reviens avec une superbe prose   

Alors moi je vote pour la 1ère et la 3éme qu'à mis Marco ...  
Enfin surtout la 3éme  

Les mecs, ils étaient sciés ! Et encore. Ils sentaient confusément qu'ils n'avaient eu droit qu'à la version expurgée de la vie trépidante du sieur Magloire.
Mais que nous cachait-il ce cachottier pas vraiment cachectique ?

" Allez mes p'tits poulets, refermez vos clapets et buvons pour oublier cette chienne de vie ! Je dis pas ça pour toi ma Louloute, hein ! "

Eldo le sage de la bande car il n'envoyait la purée que quand il était sûr de tordre ses petits camarades, eut soudain une révélation !
" Ahum, euh ... mon père, à moinsse que vous ayez fait aussi l'Algérie, je me demandais ... "
Le padré lui coupa si sèchement la parole qu'il en eut les naseaux déshydratés :
" ... ousque f*utre je l'ai dénichée cette chienne ?! "
" Euuuh ... ben oui, c'est un peu ça l'idée. Mais hum, ce n'est pas vraiment un canidé, sans vouloir vous offenser"

" Bon, je tiens à vous signaler que le dernier Judas qui a tenté de me dénoncer au sujet de ma chienne, il l'avait prise indûment pour une hyène, repose en paix dans le carré des indigents de mon cimetière dont je suis l'humble gardien ... "
Là, d'un seul coup d'un seul la douce chaleur alcoolisée de la pièce céda la place à un froid sépulcral. L'avait pas du tout l'air de rire le curé psychopathe ...
" Comprenez que cette CHIENNE s'était échappée d'un zoo où elle était battue et elle est venue se réfugier dans la remise où vous avez entassé vos tas de ferrailles, bande de salopiots. Je l'ai soignée et sauvée de la gangrène gazeuse que j'ai appris à connaître sur les champs de bataille.
Elle s'est attachée à ma modeste personne à tel point que c'est devenu un animal de compagnie. Et le plus drôle ou tragique selon le cas, c'est qu'elle est devenue la seule hyène au monde à être carrément claustrophobe !
ça nous arrange, Germaine et moi, parce qu'à part vous, personne ne l'a vue cette brave bête. "

Là, c'est le Sergio qui résuma avec noblesse le sentiment de la bande de bracass' :
" Z'inquiétez padré, on n'en causera jamais de votre ... chienne. Pas vrai les gars ?! "
Le brouhaha qui s'en suivit confirma au père, qu'était un put*in de fin psychologue, qu'il était tombé sur la bande d'arsouilles la plus fiable à l'ouest du Pécos, pardon, de l'Europe.

Et là, hélas, il fallut fêter ça dignement. Dignement ? Tu parles ! A l'armagnac qu'on t'a arrosé ce serment qui sans être d'Hypocrate, n'en était pas non plus d'hypocrite ... ce qui était déjà rare en ces temps reculés !
Les rares téméraires qui avaient fantasmé de faire plein de bêtises derrière l'église avec l'image d'Annie Cordy en furent pour leurs frais ... car ils ne l'étaient plus du tout ... frais !
Ce fut bientôt un concert de ronflements à t'en faire trembler les épais murs de pierre de la sacristie. Leurs rombières pouvaient se morfondre au port, nos lascars n'en avaient cure, tout occupés qu'ils étaient à compter fleurette à c'te belle cochonne de Morphée dont les bras étaient si accueillants après une telle cuite !

Mais la meilleure à ce petit jeu, c'était encore la Louloute qui te balançait en mêm' temps des fusées odorantes bien peu ragoûtantes. Heureusement que nos motards d'opérette étaient comme anesthésiés par le nectar gascon !

Le réveil fut une toute autre affaire !
Un c*n de coq s'égosillait à s'en faire péter les cordes vocales, poussant des cocoricos victorieux à rendre jaloux tous ses congénères du canton qui lui répondaient rageusement en écho.
" çui-là, s'il la met pas en veilleuse, il va finir en sauce au vin ! "
C'était le ragtimer qui émergeait péniblement de son coma, la gueule en carton et la casquette en zinc. Un put... de poussin voulait sortir de ses tempes et il le picorait de l'intérieur, il en était sûr.

" Alors mes valeureux guerriers, on a fini sa sieste, preuuutêtre ? "
Le curé, déjà sur le pied de guerre, frais comme un gardon, les observait, l'oeil goguenard.
" Vous rentrez à Lacaroumieux, je présume ? ça tombe bien, je dois y aller aussi pour chercher ma commande d'hosties. Je vais vous raccompagner. "

" Euh, mon père, il faudrait que vous ayez un véhicule pour nous suivre et ce n'est pas avec une méchante Mobylette que ... "
" Qui te parle de mob, blanc bec ?! Non, aujourd'hui je sors avec ma Betty ... "
Là, les motards du dimanche se perdirent en conjectures au milieu de leurs dernières vapeurs éthyliques évacuées en grands coups de canons anaux ...
Il ne leur avait pas encore parlé de cette Betty. Une maîtresse anglo saxonne sûrement. Avec le père Magloire, il fallait vraiment s'attendre à tout !

Ah! Non! je veux pas être dans les bras de Morphée   ....Surtout depuis que je sais que c'est un mec ,pis z'ont des mœurs spéciales les grecs    
Bon! reste encore à savoir à quoi elle ressemble la Betty  

Attend , j'suis pas dé-cuité !!!!!!!!
pour la Betty, je pense à ça:

Voui mon Spider, Morphée était un homme, mais légèrement efféminé, alors avec 4 grammes dans le cornet, t'as pas fait la différence   

@ Sergio : tu fais chi*r !!! T'es trop intuitif mon celte    Comment as-tu pu faire pour deviner de manière aussi précise ?!!     
Bon, ce n'est évidemment pas Betty Boop, la compagne du père Magloire, mais pour le reste ...

Bref, je tente de retourner à la mailloche, non mais des fois   

... il suffit que je dise ça pour être sollicité ailleurs, ééévidemment   

Bon, si j'ai un moment ce soir, je vous révèle qui est Betty, une anglaise qui pète le feu   

Bonjour Marco.

Une anglaise,   , qui pète le feu...
Vu le personnage que tu as dressé de ce curé de choc, je ne vois guère qu'un gros mono, relativement atypique, et qui se révèle d'une sacrée efficacité, pas simple à démarrer, il faut posséder le coup de patte, par contre, quelle beauté, je veux parler de la Vélocette Thruxton...

https://www.google.fr/search?q=velocette+thruxton&client=ubuntu&hs=ZTB&channel=fs&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=RpKtUpLJMsSe0QWq7YGQBw&ved=0CC8QsAQ&biw=1375&bih=769

Bon, je vais attendre ce soir, bien curieux de connaître quelle brêle enfourche ce curé...

A+,
Eldorado.

Héhé ! Norton, BSA, Velocette, Vincent, AJS, Triumph, Matchless, Royal Enfield ... on n'a que l'embarras du choix mon cher connaisseur de la chose mécanique so british   

... mais ce ne sont pas ces motos anglaises sus-citées   
C'est encore plus atypique que ça   

Ouaip !.. Ben, là, tu attises ma curiosité...    

Vivement ce soir !..   

A+,
Eldorado.

https://www.youtube.com/watch?v=AlKDezxU6bY

Juste pour le fun ...

Le père vert s'absenta aussitôt dans la sacristie et c'est un tout autre individu qui en sortit, au point que nos alcooliques nocturnes à la gueule de bois eurent du mal à faire le rapprochement.
Ils avaient devant eux la réplique conforme d'un pilote de la RAF avec son gros blouson d'aviateur en cuir de taureau et surtout des climax posées sur un casque bol Bayard qui avait visiblement vécu !
Plus aucun signe ostentatoire pour reconnaître sa profession de ... foie ?

Le pilote s'engouffra prestement dans une sorte de poulailler d'où s'échappaient encore les vocalises de son coq en rut. Il ouvrit une porte en bois d'arbre massif couverte d'un entrelac de toiles d'araignées poussiéreuses.
Cette dernière manifesta sa désapprobation la plus sincère en grinçant de tous ses gonds à défaut de pouvoir en sortir.
Au fond de ce trou du diable, dans la pénombre, on distinguait une bâche de camouflage qui recouvrait ... DAMN ' IT !!! T'as vu la même chose que moi ?!!!
On a la berlue ou bien ?

Mêm' pas ! Notre bon apôtre extirpa du poulailler une moto qui tenait plus de la pièce de musée que de la dernière nouveauté du salon de la moto sis à paname !
Une espèce de monstre d'acier en robe militaire avec sa couleur vert olive qui te claquait à la calbombe comme un coup de fouet de roulier.
Les mecs, d'un seul coup, ils se sentirent tout petits, petits devant cette antiquité dont se dégageait un parfum de soufre et de bestialité.

" C'est quoi, c'te bête ? " osa un Fred qui devança d'un millième de seconde ses acolytes subjugués.
Le pilote au look furieusement vintage tourna un regard bleu acier en direction de l'impudent, le clouant littéralement sur place d'une rafale de mitrailleuse lourde.
" Eh mes puceaux ! On connait pas les vraies machines ? On roulotte sur des mobs asthmatiques et on croit connaître la vie ? "
Là, c'est l'Olivier qui, mû par on ne sait quel ressort invisible, eut une répartie suicidaire :
" Ouaip ben, sauf vôt' respect, les mobs elles vont vous montrer leur luc pas plus tard que tout de suite !!! "

Le chevalier du ciel eut alors un petit sourire énigmatique qui donna des frissons aux plus observateurs de nos protagonistes.
Padin, Eldo, Rick et deux ou trois autres collègues qui n'étaient pas tombés de la dernière averse, se doutaient bien qu'il avaient à faire avec trèèès forte partie.
Eldo', nôt' maître à tous, en particulier avait identifié le patronyme de la superbe Betty et il bavait tout ce qu'il savait devant ce bijou de technologie britannique.
Bon sang ! Une Ariel avec fourche à parallélogramme et cadre rigide de l'armée de sa très Gracieuse Majesté, Elisabeth la deuxième.

Ce genre de pièce rare aurait dû se retrouver dans l'un de ces célèbres musées londoniens où l'on pouvait admirer de telles merveilles. Là, en plein coeur de la Gascogne, ça faisait plus que bizarre.
Le temps de se réveiller, le coeur pourtant solide de nos motards chevronnés bondit dans leur poitrine lorsque le padré ébranla le moteur de l'anglaise d'un coup de tatane forcément expert.
ça respirait grave ce gros mono ! Chaque coup de piston valait son pesant de sensations d'un autre monde. ça vivait à pleins poumons, ça grondait comme un tigre prêt à bondir sur sa proie et ça te provoquait une érection aussi surprenante qu'involontaire.
Même les jeunes blanc becs du groupe ressentaient le poids de l'Histoire jusqu'au fond de leur calcif, c'est dire !

Là, c'était du poum poum format XXXL qu'ils recevaient dans les feuilles. D'ailleurs, les spécialistes de la chose mécanique à l'oreille affûtée comme des Setters irlandais, ne mirent pas dix secondes pour comprendre que ce moteur était réglé équilibré à la perfection. Des larmes de joies coulèrent le long de leurs joues burinées tant le son qui faisait frémir l'air matinal était d'une pureté cristalline.
Et les good vibrations transmises par le sol meuble de l'airial, ils les ressentaient jusque dans le trou de balle ! Sensation étrange d'une saveur nouvelle ...



peut-être une suite ce soir, car là, ça sent la bourre ... une fois de plus !

Tiens, bizarre    j'aurais cru avoir un p'tit commentaire d'Eldo', fondu de bécanes anglaises.
Ptêt qu'il est déçu par cette révélation qui n'en est pas une pour lui après tout   

Je crois bien que ma surprise a fait pshhhiiit sur le coup   
Bon, pas grave : je ne puis continuer ce soir mais la bourre titanesque entre les "timonistes" et le sous pape (ah mince, il n'est pas cardinal) aura bien lieu, qu'on se le dise    

Ne t’inquiètes pas ,Marco, il n'est peut être pas passé tout simplement....  
ça n'empêche qu'on attend la suite   

Euh, hum, la suite pas ce soir car je vais regarder Quantum of Solace avec ma douce   

Et pour les djeun's qui ne connaissent pas les célèbres lunettes Climax, voilà de quoi se faire une idée :

Marco...

Ben, comme l'a deviné Spider, j'étais pris ailleurs, par des travaux ménagers...    
L'Ariel, c'est une 350 culbutée, type W-NG, produite pour les besoins de l'armée pendant la 2nde guerre mondiale. Bon, pas un foudre de guerre (si j'ose dire), il y en a eu beaucoup de produites, par contre combien en reste-t-il ?
Remarque, elle colle bien à ton personnage de curé, qui semble avoir traversé les époques. Serais pas un peu alchimiste aussi ?..     
En tout cas, merci pour ce clin d'oeil, cela me touche beaucoup.

Cordialement et à +,
Eldorado.

AAAAAAAH !!!    Je savais bien que le clin d'oeil te plairait.
Cela-dit    je ne puis affirmer que j'ai imaginé cette monture en hommage à la passion de nôt' Maît' el DO.

En fait, lorsque j'écris, je "vois" mon histoire se dérouler (si vous voyez ce que je veux dire    ) et en l'occurrence, j'ai vu mon curé militaire sur une moto kaki à fourche à parallélogramme.
J'ai d'abord cru que c'était une brêle françouaise style Peugeot mais la gueule du moteur, en particulier le bas moteur m'a fait penser à une anglaise.
J'ai donc tapé " PHOTO BRITISH MOTOR BIKE WWII " sur mon moteur de recherche favori et j'ai trouvé cette Ariel.

Bon, allez, bande d'obsédés de la culasse polie, on sort de l'écurie, on chausse les bottes de cross de sept lieues et on fait chauffer proprement le berlingot, p'tits saligauds !
C'est l'heure de la baston !!!   

Moi, j'dis ça, j'dis rien mais les vieux renards du groupe, vaccinés au gros mono british voire au vertical twin, rien qu'à esgourder le cognement du piston de la bête de notre sympathique religieux à géométrie variable, se doutaient qu'il y avait une mouche balaise dans le potage !
ça grondait trop profond pour n'être qu'un vulgaire 350 centimètres cubes ça médème ! Non, là on humait plutôt l'athlète affûté tel le katana d'un kamikase avant un bon vieux seppuku des familles.

" Héhé, mes p'tites biches, on se questionne sur le moulbif du rosbif, MMMMHH ?!! "
Là, c'est l'père Padin qui prit la parole au mon de tous les siens, dans ce langage fleuri qui fit se pâmer Mamie, emballage et service compris :
" Excusâtes-nous, ô grand homme d'Eglise mêm' pas réformée pour un amateur d'Anglaise au ratelier bien fourni, mais nous outrecuidons sur les performances d'une machine dont le coeur semble avoir subi une intervention à ciel ouvert. Nous trompâtes-nous ? " Il savait causer le bougre car il avait des lettres mais la s de mon moulin ni encore moins de cachet, ça s'saurait.

" Bof, vous z'allez pas m'en caguer une pendule, hein, bande de zizis mous. Vous allez juste prendre une tannée par un mono 500 godets préparé par un ancien sorcier, accessoirement préparateur de mobs de grass-track ... ah, oui ... et aussi d'ice-track, science apprise auprès des meilleurs ruskofs de la discipline.
Ha ? Ben on était frais, là !
Si le curé volant savait contenir la furieuse cavalerie de son missile intergalactique, on voyait vraiment pas comment se coller dans son fion ???

" Pleurez pas mes donzelles ! Je vous attendrai à l'arrivée, devant chez Fat Bob ... "
Put* borgne ! Là, c'était la phrase de trop ! Une muleta sanglante agitée devant un taureau de Miura ! Une déclaration de guerre en bon "uniforme" !
Notre bande de furieux débrancha ce qui d'ordinaire semblait lui servir de cerveau et commença à faire chauffer la colle, enfin, les ch'tits moulins de leurs dulcinées.
Fallait qu'elles soient au top de leur forme pour espérer s'accrocher à cette mature anglaise !

Pourvu que ça zigougouite, que ça tournicote, que ça dévertise, que ça glissouille pire que sur du verglas, que ce curé du diable ne puisse exploiter la cavalerie lourde de sa bombe saxonne.
Pas le temps de s'épancher sur leurs atermoiements, l'Anglaise s'ébranla avec grâce dans un pilonemment de marteau, augurant d'un couple à te réveiller tous les macchabées de la contrée.
Là, un bloc furieux, compact comme de la glaise de qualité supérieure, lui emboîta le pas. Une dizaine de moteurs au rupteur, même si c'était avec des micro pistons, ça avait quand même une gueule folle, non ?
On ne sait comment nos frappadingues ne commirent pas le strike du siècle, d'entrée de baston, mais ce qu'il y a du sûr c'est qu'ils trouvèrent immédiatement un modus vivendi pour s'aspirer mutuellement afin de ne point perdre de vue cette maudite machine de la perfide Albion !

Ma foi, à la faveur d'un terrain détrempé et glissant comme une patinoire du trophée des tafioles en tutu, on n'était pas trop loin du top case en peau de zébu du père Magloire.
Au bout de deux-cents mètres, un sourire carnassier se dessina sous les casques : une grande courbe à gauche gadouilleuse pour ne pas dire fangeuse à souhait présentait sa promesse de gauffre voluptueuse pour les moteurs surchargés en pur sangs arabes, nerveux comme des pucelles.
Le père allait goûter à la terre de ses ancêtres, dans une hexagonerie à faire se tordre de rire sa brêle.

Mais là, ce furent les 125 addicts qui n'en crurent pas leurs mirettes. Le vieux pilote, loin de couper les gaz, amorça une dérive d'un autre monde, contrôlée siouplait à la poignée et il enroula la courbe en sifflotant " La victoire en chantant ".
Nos poursuivants du jour, submergés par des tonnes d'adrénalines, réagirent de manière instinctive, si l'on peut dire, car ils vissèrent dans un ensemble que n'aurait pas renié le Bolchoï.
Ne me demandez pas comment ils ont pris la courbe sans faire montagne à la sortie, seul le Seigneur le sut. Mais il se garda bien de révéler ce miracle du vingtième siècle, échaudé qu'il fut par "les autres".
Toujours est-il que tous furent capables ce jour-là d'accomplir des glisses d'un autre monde, tout ça sans se percuter ! Sensations proches d'un orgasme cosmique !!!

A la sortie, ils n'avaient qu'une centaine de mètres de retard sur leur cible consacrée. Tous s'écrasèrent sur le réservoir pour gagner la vitesse ultime leur permettant de ne pas se faire larguer ...
Une succession de virages bordés d'arbres au tronc respectable aurait dû refréner les ardeurs belliqueuses de notre troupe de soudards ... de poignée caoutchouteuse !
Bernique ! ça continuait à envoyer sauvage comme si la vie n'avait plus aucune valeur à la bourse du Ciel !
Bôf, avec la présence d'un prêtre, on devait être dans la main de Dieu, croyez pas ?!
Alors on en remet une couche que Pampers ne renierait pas ! En avant mes braves, la victoire est au bout du bout du ...

Olive, Fred, Riton et Rick dans le premier droite glissouillant comme des anguilles bourrées, Sergio, Nico, Padin et Eldo dans le gauche suivant dans une dérive d'une pureté ... toute relative, étaient suivis de loin par un Marco cueilli à froid comme un boxeur sonné et plus loin encore par un Pit à la jument rétive qui lui faisait visiter l'intégralité de la piste dans un tango de la muerté endiablé.
F*utre ! Dire que sur le sec la Kawa leur aurait mis tannée, misère de ma vie !!!

Devant, Magloire continuait à donner son récital en BRÔÔÔÔ majeur. Ses pneus semblaient des sangsues extraterrestres tant ils collaient à la gadoue avec un amour absolu. ça se déformait, ça épousait, ça embrassait goulûment à t'en faire crever de jalousie une maîtresse officielle de nos rois de jadis.
Pas de suspension arrière induisait des embardées sur la moindre bosse à te faire perdre ton dentier, mais le curé n'en avait cure. Il avait un bassin formé aux danses contorsionnistes destinées à séduire les donzelles les plus réfractaires ! Alors une anglaise qu'à débarqué depuis longtemps, hein !
Il te me la maniait comme une vulgaire mob et la tordait dans tous les sens à lui en donner le tournis ...

A ce rythme, les miles défilaient grave sur le compteur de Betty qui lavait plus blanc que blanc pour une Ariel. Derrière, la poursuite se désorganisait : ça soufflait, ça grognait, ça chouinait, ça râlait, ça pestait, ça "imprécationnait", ça "vouaitauxpiresgémonies" mais diantre, ça tenait encore le parquet.
Quand soudain, HORREUR !!!

Bientôt le dénouement mes cailles et je vous lâche la grappa (comme le disent les ducastistes chauvins) !
C'est la dernière fiction du genre que je crée sur ce bon fofo.
La source se tarit peu à peu et je ne voudrais pas devenir redondant   

Cela-dit, je prends énormément de plaisir à cet ultime épisode motardesque et j'en garderai un souvenir ému   
Je referme bientôt la parenthèse "littéraire" et cède la place aux restaurations et autres problèmes électriques   

@ peluche aux derniers fidèles d'un genre dynosaurien (je suis plus à un barbarisme près    )

Ben, pas d'accord, mon Marco !

Déjà qu'on attend la suite de cette histoire et surtout pas que tu écrives le mot FIN à tes récits sur le forum !
Non, mais !

A+, cordialement et littéraisquement vôtre,
Eldorado.

Je suis tout à fait d'accord avec Eldo