"C'est l'histoire d'un mec ..."
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Re: "C'est l'histoire d'un mec ..."
J'te rassure , t'as rien perdu ! Encore merci !
Comme d'hab , on attend la suite ....
Comme d'hab , on attend la suite ....
Ritonus84- Nombre de messages : 1354
Age : 40
Localisation : Sorgues (84)
Date d'inscription : 07/10/2009
Re: "C'est l'histoire d'un mec ..."
Lorsque le ralenti se fut stabilisé en un doux poum poum au rythme cardiaque d'un athlète, Thierry serra la jugulaire de son casque jet, une autre idée à Nénesse qui avait exigé qu'il écoute son moteur sans entrave, puis il enclencha la vitesse en appréciant le verrouillage à sa juste valeur.
Pendant que son père courrait jusqu'à sa SM Maserati garée un peu plus loin, il décolla en douceur et prit le parti de longer le canal du Midi de la Salève jusqu'au quai Calabet. Là, au lieu de descendre vers la place Jasmin, il décida de prendre le pont canal pour traverser la Garonne et se retrouver du côté du Passage.
Rouler sur ce pont en croisant une péniche chargée de maïs fut un grand moment d'émotion difficilement contenue pour ce jeune dur à cuire.
Nénesse avait bougrement raison. Le casque jet, c'était trop la honte, mais le vent dans le visage et les bruits mécaniques bien distincts valaient mille fois cette humiliation !
Une sensation puissante de liberté envahit notre jeune blanc-bec et fit perler une goutte de rosée dans le coin de chaque oeil. Trop fier pour accepter cette réalité, il mit cela sur le compte du vent qui irrite les yeux et voile la trajectoire idéale.
"Quel c*n ce Nénesse, avec ses idées à la noix" songea-t-il, un peu honteux.
Mais il était déjà rendu de l'autre côté du pont et il se servit de l'écluse pour traverser le canal. Il longea Garonne le long de la nouvelle digue en béton et croisa la Passerelle en direction du pont de pierre puis il bifurqua devant le petit magasin du père Dulouard et ses pisse-feux diaboliques.
La route de Nérac s'ouvrait à lui ce qui ne l'enchantait guère car il avait ordre de passer par en bas et non par le chemin des crêtes.
Mais pour la première fois de sa courte vie, il savait que s'il désobéissait, il allait se faire arracher la tête par Nénesse et ça, il en frissonnait rien que d'y penser !
Va pour la route du bas, donc. Il devait avouer que la formation du cafetier était diablement efficace car il sentait battre le coeur du petit mono et il avait même le sentiment de percevoir le glissement du piston sur la chemise raide de neuf.
"A l'oreille, crétin ! On apprend à connaître son moteur à l'oreille. Pas au compte-tour qui est une invention de t*pette !!! Tu veux être libre ou bien un pauv' mouton qui roule comme tous ce sombres crétins qui ne sauront jamais comment fonctionne leur moulin ?!"
Il s'appliquait à monter et descendre ses rapports en souplesse, soulageant de son mieux le travail du moteur qui ronronnait de contentement devant tant de sollicitude.
La côte de Calignac, au milieu d'une haie d'honneur de platanes, fut un grand moment de solitude à la vitesse d'un solex asthmatique, surtout lorsqu'il entendit le ronflement caractéristique du six cylindres en vé de la Maserati de son père derrière lui.
Il fit tournoyer son bras gauche au dessus de sa tête comme un cow-boy muni d'un lasso imaginaire pour signifier à son géniteur de se barrer vite fait avant qu'il ne lui balance un coup de botte vengeur sur la belle carrosserie de la SM rutilante.
Celui-ci ne demanda pas son reste et prit les devants pour trouver un point haut d'où il pourrait le surveiller sans être vu.
L'arrivée à Nérac fut l'occasion pour Thierry de frimer devant les gonzesses en roulant à l'allure d'un escargot manquant de salive, comme lui du reste !
La sortie en revanche s'avéra beaucoup moins intéressante avec la redoutable côte de la route de Mézin qu'il dut monter en première au pas, se laissant doubler, insulte suprême par, la vieille tobek 88 bleue d'un papy la Gitane maïs rivée à la commissure droite et l'oeil goguenard .
"Quel p*tain de fieffé c*nnard, c't'enclume de Nénesse !!" jura-t-il en for intérieur. Mais il s'appliqua jusqu'en haut à soulager son moteur car le cafetier lui avait expliqué en long en large et en travers jusqu'à le saoûler des méfaits d'un arrachement prématuré de métal sur un piston puceau.
Mais il fut soudain fier de lui comme jamais il l'avait été dans sa misérable existence.
Il avait été capable de respecter une consigne malgré la provocation d'un vieux singe grimaçant sur sa mob pétaradante.
Décidément, ce retour vers Lacaroumieux, ses vieux, ses ruines, prenait un tour initiatique surprenant !
Pendant que son père courrait jusqu'à sa SM Maserati garée un peu plus loin, il décolla en douceur et prit le parti de longer le canal du Midi de la Salève jusqu'au quai Calabet. Là, au lieu de descendre vers la place Jasmin, il décida de prendre le pont canal pour traverser la Garonne et se retrouver du côté du Passage.
Rouler sur ce pont en croisant une péniche chargée de maïs fut un grand moment d'émotion difficilement contenue pour ce jeune dur à cuire.
Nénesse avait bougrement raison. Le casque jet, c'était trop la honte, mais le vent dans le visage et les bruits mécaniques bien distincts valaient mille fois cette humiliation !
Une sensation puissante de liberté envahit notre jeune blanc-bec et fit perler une goutte de rosée dans le coin de chaque oeil. Trop fier pour accepter cette réalité, il mit cela sur le compte du vent qui irrite les yeux et voile la trajectoire idéale.
"Quel c*n ce Nénesse, avec ses idées à la noix" songea-t-il, un peu honteux.
Mais il était déjà rendu de l'autre côté du pont et il se servit de l'écluse pour traverser le canal. Il longea Garonne le long de la nouvelle digue en béton et croisa la Passerelle en direction du pont de pierre puis il bifurqua devant le petit magasin du père Dulouard et ses pisse-feux diaboliques.
La route de Nérac s'ouvrait à lui ce qui ne l'enchantait guère car il avait ordre de passer par en bas et non par le chemin des crêtes.
Mais pour la première fois de sa courte vie, il savait que s'il désobéissait, il allait se faire arracher la tête par Nénesse et ça, il en frissonnait rien que d'y penser !
Va pour la route du bas, donc. Il devait avouer que la formation du cafetier était diablement efficace car il sentait battre le coeur du petit mono et il avait même le sentiment de percevoir le glissement du piston sur la chemise raide de neuf.
"A l'oreille, crétin ! On apprend à connaître son moteur à l'oreille. Pas au compte-tour qui est une invention de t*pette !!! Tu veux être libre ou bien un pauv' mouton qui roule comme tous ce sombres crétins qui ne sauront jamais comment fonctionne leur moulin ?!"
Il s'appliquait à monter et descendre ses rapports en souplesse, soulageant de son mieux le travail du moteur qui ronronnait de contentement devant tant de sollicitude.
La côte de Calignac, au milieu d'une haie d'honneur de platanes, fut un grand moment de solitude à la vitesse d'un solex asthmatique, surtout lorsqu'il entendit le ronflement caractéristique du six cylindres en vé de la Maserati de son père derrière lui.
Il fit tournoyer son bras gauche au dessus de sa tête comme un cow-boy muni d'un lasso imaginaire pour signifier à son géniteur de se barrer vite fait avant qu'il ne lui balance un coup de botte vengeur sur la belle carrosserie de la SM rutilante.
Celui-ci ne demanda pas son reste et prit les devants pour trouver un point haut d'où il pourrait le surveiller sans être vu.
L'arrivée à Nérac fut l'occasion pour Thierry de frimer devant les gonzesses en roulant à l'allure d'un escargot manquant de salive, comme lui du reste !
La sortie en revanche s'avéra beaucoup moins intéressante avec la redoutable côte de la route de Mézin qu'il dut monter en première au pas, se laissant doubler, insulte suprême par, la vieille tobek 88 bleue d'un papy la Gitane maïs rivée à la commissure droite et l'oeil goguenard .
"Quel p*tain de fieffé c*nnard, c't'enclume de Nénesse !!" jura-t-il en for intérieur. Mais il s'appliqua jusqu'en haut à soulager son moteur car le cafetier lui avait expliqué en long en large et en travers jusqu'à le saoûler des méfaits d'un arrachement prématuré de métal sur un piston puceau.
Mais il fut soudain fier de lui comme jamais il l'avait été dans sa misérable existence.
Il avait été capable de respecter une consigne malgré la provocation d'un vieux singe grimaçant sur sa mob pétaradante.
Décidément, ce retour vers Lacaroumieux, ses vieux, ses ruines, prenait un tour initiatique surprenant !
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: "C'est l'histoire d'un mec ..."
Le reste du parcours fut une formalité et la dernière difficulté se profila enfin à l'horizon : la célèbre côte de la porte fortifiée de Lacaroumieux, une rampe à 18% qui avait permis aux frères Lapébie de rafler plusieurs critériums en faisant la différence à la pédale.
Mais le souci de Thierry, c'était d'économiser son moteur en rodage car il savait pertinemment que l'ogre Nénesse l'attendait sur la place Saint Marc avec ses bras et ses mains comme des battoirs.
Il choisit sagement de monter en première sur un filet de gaz en écoutant le régime à l'affût de la moindre gène dans la voix du bouilleur.
Lorsqu'il déboucha sur la place, il s'arrêta en douceur devant la terrasse du café avec un sentiment mêlé de fierté et de crainte.
Fierté face aux consommateurs sifflant leur admiration mais crainte devant l'oeil inquisiteur du maître des lieux qui ne manquerait pas de le sanctionner si d'aventure le moteur bafouillait.
Le jeune motard laissa ce dernier tourner au ralenti ce qui attira notre Nénesse national toujours ému par ce battement singulier à quatre temps.
Mais le coeur de l'ado se glaça lorsqu'il vit la belle Mortemousque traverser la place sans jeter un seul regard dans sa direction.
N'entendant plus les commentaires avisés de son mentor, il enclencha rageusement la première et ouvrit les gaz en grand, disparaissant devant des spectateurs médusés et un Nénesse atterré.
Roulant à tombeau ouvert, c'est un Thierry aux yeux exorbités qui se jeta dans le premier chemin venu la poignée vissée à toc, faisant hurler son biniou comme si sa dernière heure était venue.
Il enchaîna les courbes le long du champ des cramés pour déboucher sur le gué du Gers qu'il traversa en force deux corolles d'eau l'enveloppant l'instant d'une seconde.
Les crampons tous neufs de ses pneus déchirèrent l'herbe tendre du long pré du père François où tant de couples plus ou moins légitimes allaient s'enivrer de verdure sauvage.
Sa moto prit de la vitesse dans la descente telle une coulée vert émeraude et le vent fouettant son visage le sortit de son état second.
Mais il était déjà trop tard ! A une centaine de mètres de sa roue avant se présentait une cassure monumentale qui terminait sa chute dans le Gers aux eaux tourbillonnantes à cet endroit.
La colère le reprit soudain et il vissa la poignée dans le coin avec l'énergie du désespoir en visant avec fureur le bec le plus prononcé de la butte.
L'impact fut rude mais il trouva la ressource nécessaire pour tirer sur le guidon. La belle Honda prit son envol, Thierry serrant le réservoir avec ses genoux et priant les saints des motards en détresse. Mais ceux-ci étant aux abonnés absents, le vol s'infléchit inexorablement vers les eaux boueuses du Gers.
Thierry, conscient du danger imminent, lâcha le guidon et s'éjecta comme à regret, plongeant d'un côté alors que la pauvre Honda s'écrasait dans une énorme gerbe d'eau marron, aussitôt engloutie par la rivière.
Le jeune suicidaire mais pas trop, ne dut son salut qu'à un chêne dont les racines plongeaient dans le Gers et qu'il put empoigner échappant ainsi aux redoutables tourbillons glacés qui menaçaient de le happer.
Accroché à ces lianes providentielles, c'est dans cette position pour le moins périlleuse qu'il se jura que la belle Hélène Mourtemousque serait un jour sienne ... mais qu'en attendant il repêcherait sa Honda. Avec cette dernière, c'était désormais à la vie, à la mort !
Mais le souci de Thierry, c'était d'économiser son moteur en rodage car il savait pertinemment que l'ogre Nénesse l'attendait sur la place Saint Marc avec ses bras et ses mains comme des battoirs.
Il choisit sagement de monter en première sur un filet de gaz en écoutant le régime à l'affût de la moindre gène dans la voix du bouilleur.
Lorsqu'il déboucha sur la place, il s'arrêta en douceur devant la terrasse du café avec un sentiment mêlé de fierté et de crainte.
Fierté face aux consommateurs sifflant leur admiration mais crainte devant l'oeil inquisiteur du maître des lieux qui ne manquerait pas de le sanctionner si d'aventure le moteur bafouillait.
Le jeune motard laissa ce dernier tourner au ralenti ce qui attira notre Nénesse national toujours ému par ce battement singulier à quatre temps.
Mais le coeur de l'ado se glaça lorsqu'il vit la belle Mortemousque traverser la place sans jeter un seul regard dans sa direction.
N'entendant plus les commentaires avisés de son mentor, il enclencha rageusement la première et ouvrit les gaz en grand, disparaissant devant des spectateurs médusés et un Nénesse atterré.
Roulant à tombeau ouvert, c'est un Thierry aux yeux exorbités qui se jeta dans le premier chemin venu la poignée vissée à toc, faisant hurler son biniou comme si sa dernière heure était venue.
Il enchaîna les courbes le long du champ des cramés pour déboucher sur le gué du Gers qu'il traversa en force deux corolles d'eau l'enveloppant l'instant d'une seconde.
Les crampons tous neufs de ses pneus déchirèrent l'herbe tendre du long pré du père François où tant de couples plus ou moins légitimes allaient s'enivrer de verdure sauvage.
Sa moto prit de la vitesse dans la descente telle une coulée vert émeraude et le vent fouettant son visage le sortit de son état second.
Mais il était déjà trop tard ! A une centaine de mètres de sa roue avant se présentait une cassure monumentale qui terminait sa chute dans le Gers aux eaux tourbillonnantes à cet endroit.
La colère le reprit soudain et il vissa la poignée dans le coin avec l'énergie du désespoir en visant avec fureur le bec le plus prononcé de la butte.
L'impact fut rude mais il trouva la ressource nécessaire pour tirer sur le guidon. La belle Honda prit son envol, Thierry serrant le réservoir avec ses genoux et priant les saints des motards en détresse. Mais ceux-ci étant aux abonnés absents, le vol s'infléchit inexorablement vers les eaux boueuses du Gers.
Thierry, conscient du danger imminent, lâcha le guidon et s'éjecta comme à regret, plongeant d'un côté alors que la pauvre Honda s'écrasait dans une énorme gerbe d'eau marron, aussitôt engloutie par la rivière.
Le jeune suicidaire mais pas trop, ne dut son salut qu'à un chêne dont les racines plongeaient dans le Gers et qu'il put empoigner échappant ainsi aux redoutables tourbillons glacés qui menaçaient de le happer.
Accroché à ces lianes providentielles, c'est dans cette position pour le moins périlleuse qu'il se jura que la belle Hélène Mourtemousque serait un jour sienne ... mais qu'en attendant il repêcherait sa Honda. Avec cette dernière, c'était désormais à la vie, à la mort !
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
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Re: "C'est l'histoire d'un mec ..."
Bonsoir
Reste plus qu'à repêcher le brélon et y apliquer une resto en règle.
Donnes-lui l'adresse du forum, à ton puceau, il y trouvera les conseils qui lui éviterons un dévissage de tête à la nénesse...
Bonne nuit à tous et à bientôt pour la suite.
cordialement
Reste plus qu'à repêcher le brélon et y apliquer une resto en règle.
Donnes-lui l'adresse du forum, à ton puceau, il y trouvera les conseils qui lui éviterons un dévissage de tête à la nénesse...
Bonne nuit à tous et à bientôt pour la suite.
cordialement
electrhome- Nombre de messages : 381
Age : 64
Localisation : Graves
Date d'inscription : 25/10/2009
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: "C'est l'histoire d'un mec ..."
Non non t'es pas redondant !
J'ai trouvé la dernière partie particulièrement palpitante !
J'adore les pétages de plombs de motards !
J'ai trouvé la dernière partie particulièrement palpitante !
J'adore les pétages de plombs de motards !
Ritonus84- Nombre de messages : 1354
Age : 40
Localisation : Sorgues (84)
Date d'inscription : 07/10/2009
Re: "C'est l'histoire d'un mec ..."
Bon...et cette XLS blanche alors, toujours dans l'eau?
Et la donzelle, il lui a arraché sa culotte ou ils jouent aux cartes?
Et la donzelle, il lui a arraché sa culotte ou ils jouent aux cartes?
Re: "C'est l'histoire d'un mec ..."
Yo El Marco !
Tu n'as rien perdu de ton talent de one shooter !
Et je rejoins mon petit camarade au fond à gauche : la brèle ? Quid ? Et la belle, il la croque oubien ?
C'est l"histoire de la belle et la brèle ?!!!
Tu n'as rien perdu de ton talent de one shooter !
Et je rejoins mon petit camarade au fond à gauche : la brèle ? Quid ? Et la belle, il la croque oubien ?
C'est l"histoire de la belle et la brèle ?!!!
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: "C'est l'histoire d'un mec ..."
avant qu'XLS blanche ne rouille au fond du Gers
Et qu'on retrouve de toiles d'araignée dans le culotte de la demoiselle...je sais c'est moins grave que la rouille...mais quand même !
Re: "C'est l'histoire d'un mec ..."
Bonsoir
Les toiles d'araignée c'est une chose mon bon m'sieur, mais faudrait voir à pas qu' ça cicatrise c't'histoire là.
Sinon l'Thierry ( je rigole , j'ai un pote qui se prénomme Thierry et ça lui ressemblerait comme c'est pas possible ) je disais l'Thierry, c'est au burin qu'il va y aller . Il va lui falloir la b***** en démonte pneu pour lui faire sa fête à la gisquette. Sans compter qu'avec le gros nénesse et ses clapes-joutes en guise de mains en arrière pensées, il doit pas en avoir 20 cm vaillant dans le trousse joufflu le p'ti gars.
Enfin c'est Marco qui nous donnera le fin mot de l'histoire .
on ne peut que supputer, si je puis dire...
Cordialement
Les toiles d'araignée c'est une chose mon bon m'sieur, mais faudrait voir à pas qu' ça cicatrise c't'histoire là.
Sinon l'Thierry ( je rigole , j'ai un pote qui se prénomme Thierry et ça lui ressemblerait comme c'est pas possible ) je disais l'Thierry, c'est au burin qu'il va y aller . Il va lui falloir la b***** en démonte pneu pour lui faire sa fête à la gisquette. Sans compter qu'avec le gros nénesse et ses clapes-joutes en guise de mains en arrière pensées, il doit pas en avoir 20 cm vaillant dans le trousse joufflu le p'ti gars.
Enfin c'est Marco qui nous donnera le fin mot de l'histoire .
on ne peut que supputer, si je puis dire...
Cordialement
electrhome- Nombre de messages : 381
Age : 64
Localisation : Graves
Date d'inscription : 25/10/2009
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: "C'est l'histoire d'un mec ..."
Bonsoir
Pour moi la véritable question c'est :
" Qu'attends tu pour essayer ?"
Les anglais le disent souvent, "practice makes perfect", ça change des locutions latines.
Tu as l'entrainement et la motivation.
Tu as le soutiens inconditionnel des locataires ici présents, alors...
Vas-y, fais toi plaisir en écrivant de nouvelles histoires, et fais nous plaisir en les postant ici.
Tu auras un avis objectif et sincère.
Quoi de mieux pour progresser.
En contrepartie nous espérons une dédicace personnalisée de ton premier livre.
cordialement
Marco a écrit:
La question se pose alors en ces termes : en ai-je la capacité ?
:
Pour moi la véritable question c'est :
" Qu'attends tu pour essayer ?"
Les anglais le disent souvent, "practice makes perfect", ça change des locutions latines.
Tu as l'entrainement et la motivation.
Tu as le soutiens inconditionnel des locataires ici présents, alors...
Vas-y, fais toi plaisir en écrivant de nouvelles histoires, et fais nous plaisir en les postant ici.
Tu auras un avis objectif et sincère.
Quoi de mieux pour progresser.
En contrepartie nous espérons une dédicace personnalisée de ton premier livre.
cordialement
electrhome- Nombre de messages : 381
Age : 64
Localisation : Graves
Date d'inscription : 25/10/2009
Re: "C'est l'histoire d'un mec ..."
electrhome a écrit:BonsoirMarco a écrit:
La question se pose alors en ces termes : en ai-je la capacité ?
:
Pour moi la véritable question c'est :
" Qu'attends tu pour essayer ?"
Les anglais le disent souvent, "practice makes perfect", ça change des locutions latines.
Tu as l'entrainement et la motivation.
Tu as le soutiens inconditionnel des locataires ici présents, alors...
Vas-y, fais toi plaisir en écrivant de nouvelles histoires, et fais nous plaisir en les postant ici.
Tu auras un avis objectif et sincère.
Quoi de mieux pour progresser.
En contrepartie nous espérons une dédicace personnalisée de ton premier livre.
cordialement
Pas mieux !
Et pour compléter mon cher Marco, je te conseille en toute amitiés d'arrêter de tortiller du cul pour chier droit, ça complique et ça sert a rien.
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: "C'est l'histoire d'un mec ..."
Et une de plus, je répète : je te conseille en toute amitiés d'arrêter de tortiller du cul pour chier droit, ça complique et ça sert a rien.humaniste31 a écrit:electrhome a écrit:BonsoirMarco a écrit:
La question se pose alors en ces termes : en ai-je la capacité ?
:
Pour moi la véritable question c'est :
" Qu'attends tu pour essayer ?"
Les anglais le disent souvent, "practice makes perfect", ça change des locutions latines.
Tu as l'entrainement et la motivation.
Tu as le soutiens inconditionnel des locataires ici présents, alors...
Vas-y, fais toi plaisir en écrivant de nouvelles histoires, et fais nous plaisir en les postant ici.
Tu auras un avis objectif et sincère.
Quoi de mieux pour progresser.
En contrepartie nous espérons une dédicace personnalisée de ton premier livre.
cordialement
Pas mieux !
Et pour compléter mon cher Marco, je te conseille en toute amitiés d'arrêter de tortiller du cul pour chier droit, ça complique et ça sert a rien.
Je ne faisait aucunement alusion au coté pro. Simplement, je voulait dire :
Si tu veux faire du one shot => éclate toi et on en profite grandement, merci !
Si tu veux relire et corriger => vas-y fonce, éclate toi et on en profite grandement, merci !
Situ veux faire un mixage des deux ( et l'incorporer dans une crème glacée ), éclate toi et on en profite grandement, merci !
Juste fais-le !
Des biz.
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: "C'est l'histoire d'un mec ..."
Bonsoir
Que dire de plus ?
"Ité messa est" ,
Nul autre que toi ici n'est capable d'écrire des histoires comme les tiennes.
C'est fluide comme un ruisseau, ça ce lit pas, ça ce vit.
En quelques secondes on n'a plus des mots devant les yeux mais les images dans la tête.
Si ça c'est pas de la qualité, qu'on m'explique ...
Ton "one shot" est déjà très pro.
Nous attendons tous je penses, de voir la suite et "écriture structurée".
Je me dis que ça doit prendre du temps cette histoire là.
Ne te détournes pas pour autant de ta resto, méfie toi du chant des sirènes qui veulent te détourner de ton but premier en te procurant de faux alibis pour ne pas avancer sur ton timono.
Il est et doit rester ta top priorité.
Tu auras tout le temps de nous régaler de tes récits après avoir fait un tour du paté de maison en selle, tel le Comte victorieux de Lacaroumieux sur son fidèle destrier "d'une certaine couleur".
Et pourquoi pas l'histoire presque vrai d'une restauration menée à-terme d'un timono en souffrance ?
Qu'en pensez-vous ?
Cordialement
Que dire de plus ?
"Ité messa est" ,
Nul autre que toi ici n'est capable d'écrire des histoires comme les tiennes.
C'est fluide comme un ruisseau, ça ce lit pas, ça ce vit.
En quelques secondes on n'a plus des mots devant les yeux mais les images dans la tête.
Si ça c'est pas de la qualité, qu'on m'explique ...
Ton "one shot" est déjà très pro.
Nous attendons tous je penses, de voir la suite et "écriture structurée".
Je me dis que ça doit prendre du temps cette histoire là.
Ne te détournes pas pour autant de ta resto, méfie toi du chant des sirènes qui veulent te détourner de ton but premier en te procurant de faux alibis pour ne pas avancer sur ton timono.
Il est et doit rester ta top priorité.
Tu auras tout le temps de nous régaler de tes récits après avoir fait un tour du paté de maison en selle, tel le Comte victorieux de Lacaroumieux sur son fidèle destrier "d'une certaine couleur".
Et pourquoi pas l'histoire presque vrai d'une restauration menée à-terme d'un timono en souffrance ?
Qu'en pensez-vous ?
Cordialement
electrhome- Nombre de messages : 381
Age : 64
Localisation : Graves
Date d'inscription : 25/10/2009
Re: "C'est l'histoire d'un mec ..."
Salut El Marco et les monomaniaques !
Je me joint aux bonnes paroles d'Electrhome et de l'Huma que je reprendrai en te disant simplement : "Just Do It !"
@+ les décalés de l'allumage !
Je me joint aux bonnes paroles d'Electrhome et de l'Huma que je reprendrai en te disant simplement : "Just Do It !"
@+ les décalés de l'allumage !
Ritonus84- Nombre de messages : 1354
Age : 40
Localisation : Sorgues (84)
Date d'inscription : 07/10/2009
Le vol plané
Thierry s'amusait depuis un bon moment au guidon de sa Yam 175 IT toute bleue dans ce long pré en pente douce.
Il avait trouvé une petite butte avec un bec qui lui servait de rampe de lancement pour des sauts de plus en plus hauts.
Et ce qui devait arriver arriva ! Son dernier saut faillit bien devenir le dernier car enhardi par ses réussites précédentes, il envoya du gros gaz et tira violemment sur le dirigeoir en quittant le plancher des vaches.
Mal lui en prit ! La yam, propulsée comme une balle de ping-pong, donna un énorme coup de raquette à l'impulsion ce qui eut pour conséquence de lancer le c*l du pauvre Thierry vers le vide sidéral de l'espace, bien plus haut que son casque GPA SJ !
Le temps ralentit à l'extrême au cours de ce vol mal négocié et notre apprenti freestyler avant-gardiste eut tout loisir d'analyser la situation à grande vitesse.
La roue arrière était bien à plus de trois mètres de haut et ne parlons pas de la roue avant qui surplombait fièrement la pente douce opposée au lieu d'envol.
Le c*l dans les étoiles, les bottes de cross au niveau des oreilles, la réception s'annonçait doulloureuse, voire bien plus inquiétante.
Mais notre jeune trompe-la-mort n'avait pas l'intention de subir une chute qui pourrait s'avérer fatale et, dans un réflexe de la dernière chance, il tira encore plus sur le guidon tout en ramenant ses pieds vers les cale-pieds crantés avec l'énergie du désespoir.
Ses pieds atteignirent les repose-pieds salvateurs au moment précis où la moto s'écrasa sur ses suspensions dans un ensemble parfait.
Elle rebondit plus loin après avoir copieusement talonné, mais ça, il savait très bien le maîtriser !
Un virage serré plus loin tout en glisse pour éviter un tout-droit dans la haie de ronces qui s'annonçait en face de lui et il peut reprendre ses esprit en roulant à vitesse réduite pour reprendre son souffle et accessoirement ses esprits.
N'importe qui aurait rendu la main pour quelques temps, mais pas notre Thierry !
Pour finir d'évacuer le trop-plein d'adrénaline consécutif à cette mésaventure, le jeune crossman en herbe entama quelques arabesques au milieu des graminées de ce beau pré qui ressemblait à s'y méprendre à une immense vague verte qui dégoulinait du côteau dont on devinait la naissance au-dessus d'une barre de calcaire blanc surmontée d'une frange de petits chênes noirs typiques de la région.
Au beau milieu de ce pré vert, Jacques ... pardon, Thierry distingua une cassure, comme un rouleau se brisant sur une grève, vague perdue au centre de cet océan de verdure plongeant vers la vallée ...
Une idée saugrenue lui traversa aussitôt un esprit enfiévré par son exploit bien involontaire. Il voulait ressentir encore une fois cette ivresse si particulière du vol à moto et cette cassure au milieu de ce pré lui offrait l'occasion de tenter un saut, en longueur cette fois-ci.
Il remonta lentement le pré jusqu'à ras de la falaise calcaire puis il immobilisa sa Yam, moteur au ralenti, perpendiculaire à la pente.
L'intrépide jeune motard apercevait distinctement la différence de couleur entre la première moitié du pré, d'un vert plus clair et la seconde partie après la cassure d'un émeraude magnifique.
Mais d'esthétique, cet ignare de Thierry n'avait cure ! Ce qui lui importait, c'était de pouvoir viser la cassure pour assurer l'envol de sa machine.
Ayant estimé qu'il avait enfin visualisé la technique de son futur saut, il plongea brusquement dans la pente et monta rageusement les rapports de boîte à la volée enfin de prendre un maximum d'élan et de vitesse.
La moto traça un sillon au beau milieu des hautes herbes en se précipitant vers le nirvana de l'envol.
Les yeux grand'ouverts, notre pilote concentré à l'extrême semblait dévorer le terrain avec une hargne nouvelle pour lui, gage de la réussite de son entreprise.
La cassure n'était maintenant plus qu'à quelques mètres de la roue avant. C'était l'instant de vérité.
Au moment précis où la roue décolla du sol, notre crossman du dimanche tira fort su son guidon tout en se redressant sur les cales-pieds, buste penché au dessus de la mousse de protection du dirigeoir.
La petite enduro, lancée comme un missile sol sol, quitta le sol pour commencer un vol plané qui s'annonçait exceptionnel.
Les effets conjugués de la cassure, de la pente en contrebas et de la vitesse de l'équipage, permirent à Thierry de prolonger cet instant magique où il se sentait léger comme un oiseau.
Au cours de ce vol, il eut soudain un flash. La sensation étrange de se transformer sa machine et lui en un seul projectile, débarrassé des dures lois de la pesanteur.
La moto infléchit sa course vers le sol en douceur avec un retour sur le plancher des vaches presque parallèle à la pente douce. Les roue touchèrent le sol simultanément, avec douceur cette fois-ci et les suspensions n'eurent qu'à s'enfoncer au tier de leur course pour absorber le contrecoup de la rencontre entre la terre et l'enduro.
Thierry, grisé par cette longue dérive dans le temps et l'espace, ne put s'empêcher de donner un violent coup de frein arrière qui bloqua instantanément la roue, ce qui eut pour conséquence de déclencher une glisse jubilatoire au milieu des herbes dressées vers un ciel d'azur.
La course se termina par un magnifique demi-tour en dérapage qui fit hoqueter le moteur puis se taire pour laisser place à la symphonie des grillons et autres sauterelles des champs.
Notre jeune motard, face à la pente, n'était pas encore revenu à la réalité. Il volait toujours dans ce merveilleux éther ...
Il avait trouvé une petite butte avec un bec qui lui servait de rampe de lancement pour des sauts de plus en plus hauts.
Et ce qui devait arriver arriva ! Son dernier saut faillit bien devenir le dernier car enhardi par ses réussites précédentes, il envoya du gros gaz et tira violemment sur le dirigeoir en quittant le plancher des vaches.
Mal lui en prit ! La yam, propulsée comme une balle de ping-pong, donna un énorme coup de raquette à l'impulsion ce qui eut pour conséquence de lancer le c*l du pauvre Thierry vers le vide sidéral de l'espace, bien plus haut que son casque GPA SJ !
Le temps ralentit à l'extrême au cours de ce vol mal négocié et notre apprenti freestyler avant-gardiste eut tout loisir d'analyser la situation à grande vitesse.
La roue arrière était bien à plus de trois mètres de haut et ne parlons pas de la roue avant qui surplombait fièrement la pente douce opposée au lieu d'envol.
Le c*l dans les étoiles, les bottes de cross au niveau des oreilles, la réception s'annonçait doulloureuse, voire bien plus inquiétante.
Mais notre jeune trompe-la-mort n'avait pas l'intention de subir une chute qui pourrait s'avérer fatale et, dans un réflexe de la dernière chance, il tira encore plus sur le guidon tout en ramenant ses pieds vers les cale-pieds crantés avec l'énergie du désespoir.
Ses pieds atteignirent les repose-pieds salvateurs au moment précis où la moto s'écrasa sur ses suspensions dans un ensemble parfait.
Elle rebondit plus loin après avoir copieusement talonné, mais ça, il savait très bien le maîtriser !
Un virage serré plus loin tout en glisse pour éviter un tout-droit dans la haie de ronces qui s'annonçait en face de lui et il peut reprendre ses esprit en roulant à vitesse réduite pour reprendre son souffle et accessoirement ses esprits.
N'importe qui aurait rendu la main pour quelques temps, mais pas notre Thierry !
Pour finir d'évacuer le trop-plein d'adrénaline consécutif à cette mésaventure, le jeune crossman en herbe entama quelques arabesques au milieu des graminées de ce beau pré qui ressemblait à s'y méprendre à une immense vague verte qui dégoulinait du côteau dont on devinait la naissance au-dessus d'une barre de calcaire blanc surmontée d'une frange de petits chênes noirs typiques de la région.
Au beau milieu de ce pré vert, Jacques ... pardon, Thierry distingua une cassure, comme un rouleau se brisant sur une grève, vague perdue au centre de cet océan de verdure plongeant vers la vallée ...
Une idée saugrenue lui traversa aussitôt un esprit enfiévré par son exploit bien involontaire. Il voulait ressentir encore une fois cette ivresse si particulière du vol à moto et cette cassure au milieu de ce pré lui offrait l'occasion de tenter un saut, en longueur cette fois-ci.
Il remonta lentement le pré jusqu'à ras de la falaise calcaire puis il immobilisa sa Yam, moteur au ralenti, perpendiculaire à la pente.
L'intrépide jeune motard apercevait distinctement la différence de couleur entre la première moitié du pré, d'un vert plus clair et la seconde partie après la cassure d'un émeraude magnifique.
Mais d'esthétique, cet ignare de Thierry n'avait cure ! Ce qui lui importait, c'était de pouvoir viser la cassure pour assurer l'envol de sa machine.
Ayant estimé qu'il avait enfin visualisé la technique de son futur saut, il plongea brusquement dans la pente et monta rageusement les rapports de boîte à la volée enfin de prendre un maximum d'élan et de vitesse.
La moto traça un sillon au beau milieu des hautes herbes en se précipitant vers le nirvana de l'envol.
Les yeux grand'ouverts, notre pilote concentré à l'extrême semblait dévorer le terrain avec une hargne nouvelle pour lui, gage de la réussite de son entreprise.
La cassure n'était maintenant plus qu'à quelques mètres de la roue avant. C'était l'instant de vérité.
Au moment précis où la roue décolla du sol, notre crossman du dimanche tira fort su son guidon tout en se redressant sur les cales-pieds, buste penché au dessus de la mousse de protection du dirigeoir.
La petite enduro, lancée comme un missile sol sol, quitta le sol pour commencer un vol plané qui s'annonçait exceptionnel.
Les effets conjugués de la cassure, de la pente en contrebas et de la vitesse de l'équipage, permirent à Thierry de prolonger cet instant magique où il se sentait léger comme un oiseau.
Au cours de ce vol, il eut soudain un flash. La sensation étrange de se transformer sa machine et lui en un seul projectile, débarrassé des dures lois de la pesanteur.
La moto infléchit sa course vers le sol en douceur avec un retour sur le plancher des vaches presque parallèle à la pente douce. Les roue touchèrent le sol simultanément, avec douceur cette fois-ci et les suspensions n'eurent qu'à s'enfoncer au tier de leur course pour absorber le contrecoup de la rencontre entre la terre et l'enduro.
Thierry, grisé par cette longue dérive dans le temps et l'espace, ne put s'empêcher de donner un violent coup de frein arrière qui bloqua instantanément la roue, ce qui eut pour conséquence de déclencher une glisse jubilatoire au milieu des herbes dressées vers un ciel d'azur.
La course se termina par un magnifique demi-tour en dérapage qui fit hoqueter le moteur puis se taire pour laisser place à la symphonie des grillons et autres sauterelles des champs.
Notre jeune motard, face à la pente, n'était pas encore revenu à la réalité. Il volait toujours dans ce merveilleux éther ...
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: "C'est l'histoire d'un mec ..."
Ce serait pas le 175 IT qui est dans ton garage (ou prochainement)!?
Knight- Nombre de messages : 506
Age : 42
Localisation : Sancerrois
Date d'inscription : 08/10/2009
Re: "C'est l'histoire d'un mec ..."
Bonsoir
Avec en plus la poésie de mère nature.
J'ai eu passé des après midi dans un pré un peu comme celui là.
C'était dans les années '75 à '78 , du coté de Magescq, sur la petite route de gourby, Thierry n'y était pas en ce temps là, et j'avais pour compagnie une vacancière rousse aux yeux gris...
Mon Dieu, comment peut on oublier des souvenirs comme ça...
Merci Marco, merci.
Ce rafraichissement de mémoire vaut tout l'or du monde...
Cordialement
Avec en plus la poésie de mère nature.
J'ai eu passé des après midi dans un pré un peu comme celui là.
C'était dans les années '75 à '78 , du coté de Magescq, sur la petite route de gourby, Thierry n'y était pas en ce temps là, et j'avais pour compagnie une vacancière rousse aux yeux gris...
Mon Dieu, comment peut on oublier des souvenirs comme ça...
Merci Marco, merci.
Ce rafraichissement de mémoire vaut tout l'or du monde...
Cordialement
electrhome- Nombre de messages : 381
Age : 64
Localisation : Graves
Date d'inscription : 25/10/2009
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
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