Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR

Tu sais, mon Spider, que je vous ai mis une de ces misères. Vous n'avez pas existé : j'vous ai fait la totale : T-bone, block-pass, saut par dessus, exter du diable, inter dans l'petit coin, au dessus dans le vélodrome, à la glisse dans les courbes à plat ....
... jusqu'à ce que je me réveille

Puta*n ! J'ai plus vingt ans ... ça fait rien, on peut s'amuser quand même. Beaucoup moins vite, certes, mais quand même

Remarque .... avec un Timono bien préparé et des bons pneus TT, ça devrait bien rouler, non ? ...........
JE VAIS TOUS VOUS POURRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIR !!!

Aaaaaah ! Ne le prends pas comme ça mon bilout je plaisante, hein

De toute façon, avec mon dos en miettes et mon (mes ) Timono en pièces détachées, tu ne risques rien : je suis insuivable ... mais pas dans le sens tel que je l'espérais
Bon, si je suis en meilleur état qu'aujourd'hui (là c'est pas le dos, c'est "la crève" comme on dit par chez nous ), demain je tente un essai de Timonisation (j'en suis plus à un néologisme marcolien près ), une sorte de délire new age sur base de vieux brêlon.

Bref, vous verrez bien demain si la montagne (qui bien entendu, me gagne) accouche d'une souris (grise, qui courait dans ... mais je m'Edgar, pas de Poe ) ou si le Timono cult entame son processus régénératif [j'édite juste pour vous avouer, la honte au front, que ça c'est un beau barbarisme] tel le Phénix renaissant de ses cendres

Captain Marco à la manoeuvre ... ou pas

Je ne répondrai même pas à cette provocation...

Ritonus84 a écrit:Je ne répondrai même pas à cette provocation...

OUFFFF ! Sauvé
Vu comment t'emmanches dans le gras avec tes potes, j'aurais un p(n)eu de mal à te suivre

Mais avec une SuperXR ? .... aaaaaahrrr, non ! Ya le bonhomme dans l'histoire
En fait ce n'est pas : "Je vais tous vous pourrir ! " mais plutôt : "Je vous aurais tous pourris !!! "
... grandeur et décadence

M'en fous, j'espère juste pouvoir refaire un peu de TT sur mes chemins qui fleurent bon la noisette. Les sauts, on oubliera

Si tu dois oublier les jumps on prendra 5 cônes pour faire un circuit de Grass Track dans un champ où ça dérange pas!

Tiens ! Ta remarque, fort pertinente, me rappelle un souvenir ancien pour vivace qu'il soit (attention, asseyez-vous, c'est Onc' Marco qui vous cause au coin du feu. Chaussez les charentaises, ça va décoiffer !)

1989, année du bicentenaire, mais aussi de l'envie du Marco de jouer les rebelles (à deux balles, bien vu !) en TT.
J'avais à l'époque une Yamaha (je sais : "vade retro satanas") 175 IT à bout de souffle car elle avait déjà un énorme vécu d'enduro, mais je me marrais bien avec, malgré une ligne d'échappement typée cross (pot vidé et dédoublé, silencieux cross court) qui faisait un raffut de tous les diables.

A quelques kilomètres de chez moi, il y avait la ferme de mes grands-parents, nichée dans une petite vallée et au milieu coule une ... non, un ruisseau.
Cette vallée de la Jourdanie (rien que le mot nous faisait rêver mes cousins et moi car nous prononcions évidemment "Jordanie") se resserrait presque en un entonnoir juste après la ferme qui se terminait comme souvent dans la région par deux barrières rocheuses surmontées de rideaux de chênes.

En contrebas de ces falaises de calcaire, des prés d'herbe tendre dégoulinaient pour aller mourir dans la Jourdanie bordée de ronces.
L'un d'eux était mon terrain de jeu favori car il présentait la caractéristique de ressembler à la colonne vertébrale d'une sorte d'immense dynosaure végétal dont la croupe serait un bosquet (dans lequel j'avais fabriqué une cabane secrète "quelques" années auparavant (chinois comme il se doit).

Au ras de ce bosquet, une butte en terre qui était vite devenue mon jump de supercross et je tirais des sauts de plus en plus hauts avec ma IT reconvertie en YZ entre les mains expertes de l'intrépide Marco !
Expertes ? Voire !
A un moment donné, je me suis dit : "çui-là, c'est le dernier, faut que je m'en fasse un ULTIMATE !!!" Ben, ne jamais dire que c'est le dernier !

J'ai dû être trop généreux sur le caoutchouc et me déconcentrer un poil dans la préparation du saut car dès l'envol j'ai compris instantanément que j'avais été trop optimiste.
Gros coup de raquette de la suspatte arrière, de telle sorte que je me suis retrouvé au point culminant de mon saut (plus près de Toi, mon Dieu, plus prèèèès de toiiii ) le luc plus haut que le casque et les jambes écartées pour tenter de maintenir un semblant d'équilibre.

NDR : là, normalement, la suite décrit une boucherie sans nom avec des tonnes d'attelles, de plâtres, de sparadrap, mercurochrome, stéristrips et autres pansements US ...

Mais le Marco, il ne voulait pas prendre l'énorme volume que les lois de la pesanteur lui promettaient : dans un réflexe désespéré, il tira violemment sur le guidon en alu anodisé or (vous trouvez pas vous, que ce genre de détail à la mords-moil', nuit à la fluidité du récit ?) et poussa simultanément (et réciproquement, ce qui tient rien moins que de la gageure) sur ses jambes musclées (ouais, je sais, le souvenir embellit tout ), ce qui lui permit, dans un ralenti de cinéma, de poser dèèèlicatement ses pieds chaussés de bottes de sept lieues (faut c'qui faut, Berthe !) sur les repose-pieds (ou cale-pieds si vous voulez) au moment précis ou la moto retombait lourdement sur le sol à moitié calcaire (du tuff pour les timonistes géologues).

Sauvé ! J'étais sauvé ! J'avais réussi un exploit fabuleux digne des meilleurs supercrosseurs américains ... dans l'anonymat le plus total
Chaaaaaaleur quand même je décidais donc pour remettre tous mes esprits dans le bon ordre (une tendance schyzo' rien de grave
et je fis quelques dérives dans le pré à ras des haies histoire d'aller goûter en direct live aux mûres gorgées de soleil en cas de ratage.

Le pré remontait jusqu'au pied d'une falaise surplombée par la fermette du défunt père Isandier. Et en plein milieu de ce pré, se trouvait une cassure de deux, trois mètres formant un joli dénivelé propice aux envols à grande vitesse : trop tentant pour le Marco.
Ni une, ni deux d'ailleurs je remonte jusqu'au mur de craie, caché par un rideau de petits chênes noirs et je plonge dans la pente, poignée dans le coin, caoutchouc essoré au max, le couteau entre les dents et les coucougnettes au chaud dans le trou de balle.

Au moment précis (car là vaut mieux pas se louper à cette vitesse) où j'arrivai au dessus du vide, moteur hurlant, je tirai sur le guidon et pris carrément mon envol dans un vol plané de xxxxxxxxxxxx mètres le plus merveilleux de ma vie de motard.
La décharge d'adrénaline pure, le pied fabuleux, l'échine secouée de spasmes extatiques, popol au garde-à-vous, les orteils dressés, les poils aussi ... bref un vol orgasmique d'une puissance cosmique !!!

Et l'atterrissage presqu'en douceur pile dans l'inclinaison de la pente à une vitesse ébouriffante, n'a représenté qu'une formalité eu égard aux quelques secondes d'éternité vécues auparavant

.......

Là, Marco, tu t'es également lâché !...

Cordialement,
Eldorado.

Le pré n'existe malheureusement plus car c'est devenu la propriété très privée d'une demeure bourgeoise, mais il serait intéressant de retrouver les caractéristiques topographiques du champ pour tenter, les roup*tt*s à l'air, le vol du bourdon avec un Timono en colère

ça, ça serait FUN

Ah ça m'avait manqué...

Merci mes bilouts y en aura d'autres au fur et à mesure que des souvenirs remonteront à la surface

La dernière sortie TT que j'ai faite devait être en 2003 avec mon fils sur son Suzuki 50 RMX endurisé et mon pote Vincent "le tailleur de pierre" sur son KTM 250 EXC. Pour moi, Vincent m'avait prêté son Yamaha 125 DTMX endurisé, très délicat à emmener à cause d'une boîte de vitesse récalcitrante car il fallait avoir le coup pour accrocher la seconde (aux coups de gaz et de tatane bien synchronisés ).

Bientôt neuf ans que je n'ai pas tordu le caoutchouc d'un cintre TT : va falloir réparer cette anomalie dès ... bientôt (je ne donne pas de période car je suis devenu un poil superstitieux).
D'ailleurs, je cogite sur le remontage de mes brêles en fonction des pièces que je possède et qui m'obligent à faire un choix.

Cela-dit, je ne suis pas pressé car j'attends le printemps pour bricoler avec une température clémente, ce qui laissera le temps à mon dos de se refaire la cerise et de se renforcer. Nous verrons après si avec une bonne ceinture de maintien, je peux espérer refaire du TT

Au fait ! Si je réussis mon prochain coup (car j'ai toujours un coup d'avance ), je pourrai remonter soit la XLS 78 "Mont-de-Marsan", soit la XLS "Bouloc" et l'échanger contre une 125 TL (ou une XL à transformer et trouver une boîte de TL).

Je n'ai pas renoncé non plus à m'initier au trial loisir (balade dans les bois)

[ouais, j'édite parce-que je parlais d'autres types de trial, mais c'est bien d'une TL dont j'ai besoin ou, à la rigueur, d'une XL "trial"]

En fait, je me rapproche de la déclinaison du Timono version TT tel que je l'aime :

1/ Version trail routier : ma Belle XLS
2/ Version enduro loisir : "Super XR" ou XR endurisée
3/ Version trial : 125 TL ou XL trialisée (comme Carlos ou Fred)

Et là, je serais pile-poil dans ma logique : REVELATION

Je vois que tu es en forme Marco ,ça m'avais manqué les histoires d'oncle Marco ....
Pis ça détend après un journée de travail supplémentaire

En fait, honnêtement, les bonnes histoires d'Onc' Marco préfigurent un défi que je veux relever depuis ... heu, on peut dire "toujours" ?

Je sais, les plus critiques d'entre vous (il y en a ...) objecteront que certains de mes défis sont déjà tombés à l'eau. Mais vous verrez que je suis loin d'avoir dit mon dernier mot et que j'adore les coups de théâtre , les surprises en tous genres ...

D'ailleurs, là je dois partir au taf (de retour au bercail ce soir vers 23h00) mais avant je dois vous avouer que j'en prépare une de surprise
Une surprise qui concerne mes projets timonesques. Les "anciens du gaz" (voire du gros gaz pour les amoureux de la poignée dans le coin) vont sans doute deviner s'ils reprennent mes élucubrations sur cet excellent sujet malheureusement abscons parce-que pléthorique
A vous de chercher (juste une piste : cela concerne un regret, un manque ...)

T'as retrouvé et racheté Xr81?!...

+1 avec ritonnus ,mais bon on est pô a l'abri avec El Marco ,qui peut toujours nous sortir une surprise de derrière les fagots

Ritonus84 a écrit:T'as retrouvé et racheté Xr81?!...

Non, là, la boulette fut trop grosse . Je soupçonne que la vente d'XR81 par mon cousin ait tourné autour de 150€ c'est une leçon qui doit me faire les pieds ... du moins je l'espère

Mais comme je vous l'ai fait comprendre, la vraie leçon que j'en ai retiré, c'est que je tenais beaucoup plus à ma XR que ce que je croyais.
Donc, je veux de nouveau avoir une XR dans mon garage.
Comme il me reste quelques pièces sauvées de la restauration d'XR81 et que j'en ai entré d'autres grâce à humaniste31, je me demande si je ne pourrais pas remonter une XR quasi-complète

J'y réfléchis, je collecte un max de pièces et je vous tiens au jus ...................

... cela n'occulte évidemment pas la future restauration de ma Belle XLS, hein : celle-là, je vais la soigner.

En plus, la date butoir est désormais plus lointaine (en 2013 ?) si j'ai un autre TTimono (tendance Tous Terrains, quoi) qui peut tourner entretemps (une XR par exemple )

Et la surprise c'est quoi ?

spider a écrit:Et la surprise c'est quoi ?

C'est le résultat ............................. ben ouais, une XR la plus belle possible avec les pièces dont je dispose, c'est une vraie gageure, un défi "à la Marco" et vous verrez bien le résultat

Hé mes bilouts !

Mon kiné fait des miracles avec mon dos ... du coup, je commence à voir la vie sous un autre angle
... et, bien sûr, l'envie de remettre le luc sur une selle de Timono recommence à me démanger

Bon, je ne vais pas non plus compromettre mes chances de guérison, hein !

Mais je me dis que d'ici un moi ou deux, je pourrais commencer le renforcement musculaire, tout doux au début puis de plus en plus costaud.
Cela me laisserait le temps de me remonter une XR endurisée propre, non ?

Aaaaaah, le tout terrain ! SNIFFF que de bons souvenirs

Bon, je n'ai jamais eu l'occasion de pratiquer l'enduro, le motocross, le trial, le grass-track, etc ... mais j'ai fait de tout cela à la fois avec un tas de choucanes dans la nature ou sur des circuits sauvages.
J'ai même fait du hors piste avec le scooter Vespa de mon papy René (cf "Les bonnes histoires d'Onc' Marco") qui en a perdu sa boîte de vitesse (avec un cousin, pas avec moi ).

Si le fait de ne jamais avoir chevauché une vraie moto de cross ne m'a pas manqué car j'ai eu la chance d'essayer des motos d'enduro, les motos de trial manquent inexplicablement à mon palmarès.
En revanche, j'ai essayé une palanquée de modèles trail monocylindre (jamais de bi ... ah si : une kawa 500 ).

Le trail mono, c'est ma grande passion
Ces motos que l'on considérait comme bâtardes bonnes à rien, mauvaises en tout, médiocres dans tous les domaines, je les aimais moi pour leur pouvoir de rêves.
Plus clairement, ce qui m'éclatait avec ce type de brêlon, c'est que je pouvais rouler sur une route et subitement avoir envie d'aller tirer un bout droit dans un chemin de campagne, un sentier forestier avant de retrouver la route et de rentrer chez moi.

Rien que pour cette possibilité, je trouvais (et je trouve toujours) le concept génial
Alors, honnêtement (car il y a prescription ), je me suis détourné de ma Belle XLS en 1985 parce-que j'étais fou de ma belle ... XLR 600. La seule fois où j'ai repris le guidon de la 125, au cours de ma période 600, j'ai failli exploser le moteur : j'avais l'impression d'avoir un Solex asthmatique entre les jambes

Mais dès 1989, j'ai été heureux de retrouver ma Belle XLS et de sillonner les serres et coteaux de l'Agenais jusqu'en Dordogne par les GR.

Un autre souvenir de "tous chemins" au début des 90's fut avec mon père et un "copain" à lui. A eux deux, on avait de la bande à Joe bar team en moins rigolo : deux belles br*nlettes
J'avais accepté de venir rouler avec eux sur les chemins de sable des Landes : mal m'en a pris !!!

Ils jouaient à l'époque à celui qui avait "la plus grosse" car ils convoitaient la même dulcinée et moi, éternel naïf, je n'avais pas tenu compte de ce détail insignifiant qui allait avoir des conséquences directes sur la balade

Mon paternel roulait sur une pure enduro, Husqvarna 250 WR qui avionnait sévère sur les pistes de sable et l'autre gazier s'était concocté une Suzuki 600 DR allégée, libérée et dotée de pneus cross.
Le padré m'avait prêté son autre moto, un Panzer nommé Suzuki 650 Djebel qui ressemblait plus à un bicylindre routier type Africa twin qu'à une gazelle du désert. Avec des pneus trail routiers, je n'avais pas l'engin pour lutter à armes égales dans le sable fin et profond

Bref, on part .... héééééééééééé ! Mais y s'échauffent même pas ces abrut... heuuu inconscients
Poignée vissée dans le coin ! Les mâles (pas ceux de Jean-Paul Gaultier ) les vrais sont de retour : faites chauffer la testostérone, ça va saigner !
Le sable gicle sous les pneus et votre serviteur (le pôôôvre Marco) en prend plein la gu*ule pour pas un rond

Les motos louvoient à qui mieux mieux dans le sable malgré les crampons acérés des pneus TT sauf pour le Marco qui s'emploie comme un damné avec ses pneus routiers à la pression ... ben de route, c'te blague ! Un numéro d'équilibriste digne de "La France a un incroyable talent : el Marco !!!"
Pitin ! Je suis en nage, je me bats comme un dingue pour essayer de suivre la cadence des deux jobards qui ne s'arrêtent jamais, ces enfoir... (heu, pardon papa ).

La, je suis de plus en plus vénère et je manque de me gaufrer dix-mille fois, les bras et les jambes tétanisés
Et les deux autres rigolos qui emmanchent toujours comme des sal*uds ! J'les vois plus à travers la sueur qui dégouline dans les yeux.
Faut avouer que les deux peintres ont une tenue TT alors que moi, je suis en tenue "route" avec un casque intégral qui met mon cerveau en ébullition

Ah enfin ! Ils sont arrêtés à un croisement (de chemins : et oui ça existe ) : je vais pouvoir souffler un peu
Mais les deux charlots m'invectivent : "Qu'est-ce que tu fous ? Tu te traînes ! Allez ! Allez ! On y va !!!" Et ils me plantent là, comme un c*n au milieu des pins maritimes
NOM DE D§EU DE NOM DE D§EU !!!!!!!!!!!!!!!! Ils l'auront voulu ces gros c*ns ! (d'habitude, je suis beaucoup plus policé, mais là j'avais atteint le point de non retour )

Tant pis pour le Panzer ! Je révise ma technique TT en un éclair et je décide de prendre la pire des options : je roule sur le bas-côté du chemin, tout en sachant pertinemment que je risque à tout instant de me vautrer, au mieux sur la piste, au pire contre un arbre.
Mais tant pis : BANZAÏÏÏ !

Je me dresse sur les cale-pieds, jambes tendues en arrière, je tire sur le guidon comme un sourd pour alléger le train avant au max et je soude comme un désespéré
La roue avant tape dans les souches d'arbres au risque de se plier de rire, je reçois des coups de raquette monstrueux par le train arrière qui proteste vigoureusement contre ce manque de respect le plus élémentaire pour un gros trail, mais la méthode, peu orthodoxe j'en conviens, est efficace car je ramarre les chnocks qui continuent à louvoyer gaiement dans le sable.

Et ben vous savez quoi ? Ces deux idiots se sont quand même aperçus que quelque chose n'était pas normal car ils se sont contentés de dire en forme de conclusion : "T'es déjà là toi ?"
J't'en f*utrais des enduristes à la noix comme ça, moi ...............................

Les bagarres "à la Joe bar team", j'en ai connu quelques-unes que je raconterai dans cet exceeeeeellent sujet au gré de mes envies.
Certains récits diront quelque chose au x anciens du gaz (d'échappement, bien sûr ) qui ont traîné leurs guêtres (ben ouais : trop vieux pour avoir connu les bottes TT, comme les Soubirac aaaaah, je kiffe !) sur le Forum de la Honda XL période pré-apocalyptique "admin marseillais".
Comme ce "Forum XL" est désormais verrouillé comme un coffre-fort, je ne peux plus accéder à mes propres récits, alors vous me pardonnerez mes futures redondances (sinon, vous avez la possibilité d'aller renflouer la dette grecque par un tourisme auto-visuel, si vous voyez ce que je veux dire, par là ).

Bref, celle-là, je n'en ai pas parlé ... et pourtant
Où je reparle de papounet (que j'adore, mais à dose homéopathique), king de l'onanisme intellectuel.
Donc, mon très cher géniteur, dans une de ses sorties nocturnes improbables dont lui seul détenait le secret, avait ramassé une greluche de Casteljaloux dans une boîte de nuit et s'était mis ipso facto en ménage avec elle.

C'te gonzesse était une fieffée sal*p... heu, bref, elle nous en a fait voir, mais je lui suis reconnaissant d'une chose, quand même :
la découverte de Casteljaloux, de son lac, de ses palombières (pour bouffer, hein ) et ... de ma douce et tendre
Mais là n'est pas le propos

La pouffia... hum, avait un fils, aussi gentil que sa mère était conn... et il avait des potes qui tournaient sur Castel avec les cyclos TT à variateur, dont un jeune sur un MBK vert pomme psychédélique pas piqué des hannetons
Son grand frère, en revanche, était un apprenti enduriste au coup de gaz reconnu localement et respecté par tous les minots pour l'ancienneté que lui conféraient ses dix-huit printemps.
Moi, je faisais figure de vieux au milieu de cette marmaille du haut de mes vingt ans !

Le grand frère s'appelait Marc lui aussi et il fallait absolument nous départager sur le terrain (on the track, si vous préférez), en fait sur SON terrain de prédilection.
C'était un circuit sauvage sous la forme d'une boucle de quelques trois cents mètres de couloirs d'herbe délimités par des haies de ronces aux épines redoutables.

"L'autre Marc" possédaient en outre l'arme fatale pour me mettre la misère sous la forme d'une Yamaha 125 DTMX avec des pneus TT accrocheurs. J'allais donc prendre ma raclée et rentrer le soir-même sur Bordeaux pleurer dans mon studio estudiantin
Le top départ fut donné par les djeuns, prompts à encourager leur champion pour qu'il me taille une croupière XXL, histoire de montrer à l'intrus (moi-même ) comment on tordait bien le caoutchouc dans cette contrée reculée

Ben vous savez quoi ? Le Marco, y s'est pas déballonné
AAAAAH mes gaillards ! Vous voulez jouer aux c*ns ?!!! Et ben vous allez tomber sur un os, j'vous l'dis môa !

ça va fumer grâââve et ça va pisser l'huile !!! (je ne croyais pas si bien dire ... mais n'anticipons pas )

Premier tour, reconnaissance du circuit pour le Marco et de son adhér ..... mèèèèèèèèèrrrrrd ... j'm'y fous : direct dans les ronces
Le "tout droit" du siècle. ça commence bien
Les minots agrippent le porte-bagage de ma Belle XLS (pas encore restaurée : elle devait attendre sept ans pour ce faire) et me tirent de ce mauvais pas en riant aux éclats.

Deuxième tour, je me cale derrière la DTMX à m'en asphyxier tous les poumons car un cylindratrous, ça pue et j'apprends les trajectoires de mon ennemi du jour ... quel fourbe ce Marco quand même
... quand soudain, un énoooorme coup de raquette me tasse la colonne (il en reste des séquelles quelques trois décennies plus tard ) et m'envoie le luc tutoyer les étoiles PROOOUT ! (ouais, je me suis un pneu lâché sur le coup ).

Berthe, l'ennemi honni (soit qui manigance, hein mon cher Coluche ) a bouclé son tour sous les acclamations de la foule en délire.
Pour ma part je rallie l'arrivée piteusement sur le ralenti, la queue basse, sous les quolibets de ces jeunes "payses".

Ok ! Notre autre Marc, grand seigneur (c'est l'apanage des Marc qui sont motards, non ?) ou qui avait envie de s'amuser un peu au jeu du chat et de la souris, me propose de partir devant et "d'essayer" de me rattraper. Mais dans ses yeux, je perçois la lueur sadique du torero qui veut porter l'estocade

Va pour ce nouveau jeu ! D'autant plus que j'ai bien mémorisé le terrain et ses particularités, en particulier cette compression qui m'a "bougé le luc".
Je pars prudemment pour négocier ce virage à angle droit qui se referme brutalement, là où j'avais effectué mon magnifique tout droit et sitôt remis en ligne j'ouvre, je soude, j'essore, je fais hurler mon bouilleur qui crache en vrac tous ses poneys.
Surpris, DTboy loupe son envolée et ne parvient pas à me faire l'intérieur de la mort qui tue qu'il avait planifié. Obligé de me poursuivre !

Et là (hélas ... pour lui), c'est pas la même histoire ! Celle-là n'était pas prévue au programme, excepté dans la caboche revancharde de votre humble serviteur qui profite de l'allonge de son moulin pour s'envoler jusqu'à ... GLOUPS ... la compression dite des vertèbres sacrées

Que va-t-il se passer ? Marco va-t-il une fois de plus être destabilisé par une ride de terre malfaisante ? DT boy va -t-il lui en remettre une plâtrée ? L'honneur des Timonos sera-t-il bafoué ?
Vous le saurez dans le prochain épisode "el Timono contre DT boy"

Et PAF ! un écran de pub stupide où tu vois des gonzesses à moitié à oilpé, des voitures de sport étrangères, bien sûr (on sait pas en fabriquer dans notre doulce France ... et pis c'est mêm' pas glamour, alors) et de jeunes bellâtres à la chemise de soie ouverte sur un torse viril bien qu'épilé et des abdos garantis au chrome molybdène Bref : que des tafi*les !!!

On reprend l'antenne, mon cher Léon Zitrone ("On m'a pété mes lunettes, mais je vais bien") au plus fort d'un suspense insoutenable, âmes sensibles s'abstenir !
C'est la guerre de cent ans, non des santons ... ou peut-être des satons (marrons, si vous préférez), la farouche bataille éternelle entre Yam et Honda, DTMX versus XLS, 2T/4T, bref les arguments ne manquent pas pour qu'on se mette la misère !

Marco el magnifico aborde enfin, comme à regret, la compression de la mort éternelle (là ya un jeu de mollets pour les jambettes, mais si vous trouvez pas c'est pas grave car on retourne immédiatement et sans délai au mastic), il saute !
Mais au lieu de retomber sur l'arrière et de subir une ruade digne du cadre noir de Saumur, il opte pour une solution si originale que Saint Timono himself écarte un nuage mal placé pour admirer l'audacieuse manoeuvre.

Je (car j'aime le mélange des temps et des personnes, à défaut de celui des genres ) retombe presque à plat mais avec une prédominance pour la fourche qui absorbe une partie du choc. C'est pas très esthétique, je vous l'accorde, mais redoutablement efficace car je n'ai pas perdu un mètre de terrain sur mon adversaire du jour.
La technique peu orthodoxe a fonctionné car mes amortos "pompe à vélo" n'auraient pas encaissé la réception à eux seuls.

Et je m'envole vers une victoire de prestige saluée comme il se doit par mes adversaires subjugués par ma hargne

On échange nos meules et je comprends instantanément ma douleur !
Pitin ! La DTMX est un vrai vélo et je la place sur n'importe quelle trajectoire sans forcer là où je bucheronne avec ma Belle. Les virages se négocient en un clin d'oeil et je suis sous le charme. C'est sans doute ce qui m'a convaincu d'acheter une vieille IT 175 en 1988

Dans cette période bénie, j'ai eu la chance d'essayer une DTMX avec le kit 175 et j'avais été bluffé par la faculté d'amorcer un wheeling non à l'embrayage mais à la poignée de gaz : y avait un petit couple sympathique

Brèfle, j'aimerais retrouver ces émotions bucoliques au guidon d'un Timono, mais avec l'esprit "pâquerette entre les dents" car les arsouilles de la jeunesse ... ben c'est fait pour la jeunesse c'et blague !

Sans déc!!!!!! on en redemande
aller la suite, je suis sur le charme, pas de la pouf mais de l'histoire
[img][/img]

Pareil : ennnnnnncccccccooooooooooooorrrrrrrrrrrrrrrreeeeeeeeeeeeeeee !!! Marco

[ J'édite ce message : DSL ]


Alors, que pensez-vous de cette proposition ?


Une Honda 125 XLS transformée en trial loisir
Quel est le bilout trialiste qui l'a essayée ? Peut-on avoir un retour d'expérience ?

L'intérêt serait de savoir si on peut faire du trial (soft, hein ! Pas dans des zones typées compète ) ou si on a affaire à un camion à la démultiplication longue comme un jour sans pain