Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
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Promenade dans la vallée du Thurac
Ce soir, je m'adresse à tous ceux qui aiment se balader sur les chemins avec un ch'tit trail entre les cuisses pour leur faire découvrir la vallée enchantée du Thurac ...
Nous sommes au dessus de la combe du Phouler, au lieu-dit Bournelles, un ensemble de bâtiments en pierre qui représentaient jadis les dépendances du château d'Haras.
Une maison d'habitation simple était accompagnée par une tour comprenant deux fours de boulangerie au bois qui servaient également à cuire les prunes d'ente pour les transformer en pruneaux sur des claies en bois.
En face, une grange équipée de mangeoires pour les vaches et d'anciennes porcheries transformées en ateliers ou remises.
Fouettons maintenant le kick de la Belle XLS afin que le p'tit mono quatre temps s'ébroue dans un bruit rauque dû à la greffe d'un silencieux artisanal sorti des mains du fameux Lloret, ci devant pilote d'usine Yamaha (!), nul n'est parfait
Avec un poil de starter, au guidon : quel luxe ! le ralenti monte à deux-mille tours et se stabilise quelques secondes, le temps pour le bouilleur de monter en température.
Pendant ce temps, le motard du dimanche, harnaché comme un enduriste dans sa tenue de lumière, scrute les alentours à la recherche du moindre mouvement de bête sauvage. Parfois, il est récompensé par le départ d'un chevreuil qui s'enfuit en bonds gracieux, ne lui montrant de son anatomie qu'un luc blanc si caractéristique.
Mais il peut aussi être distrait par le départ d'un vol entier de palombes, venu se poser dans la garenne de chênes de l'autre côté du ruisseau.
Le temps de constater qu'il n'y a plus âme qui vive alentour, le moteur est chaud et il est temps de couper le starter devenu inutile, pour ne pas dire nocif.
Le ralenti s'est traduit par une aiguille de compte-tour désormais calé à mille trois-cents tours minutes : c'est l'instant de vérité. Le bouilleur ronronne d'aise dans une série de POPOP réjouissants : il est grand temps qu'il se dégourdisse la bielle !
ça commence à sentir le métal chaud et les gaz d'échappement dans l'air frais du matin alors ben faut y aller.
Le KLONK de la première précède un cirage de l'embrayoir en douceur pour un décollage sur un filet de gaz digne des meilleurs trialistes !
On prend le chemin goudronné et on plonge à partir du chêne monumental vers le ruisseau qui serpente au milieu des arbres et des herbes de marais dont les racines font les délices des sangliers la nuit ...
Mais avant d'atteindre le petit pont qui enjambe le ru, on décide soudain de virer sec à gauche le long de la berge d'icelui, pour lâcher progressivement et dans le bon ordre la cavalerie de notre brêlon qui tortille d'aise au milieu d'une herbe d'un vert tendre mais ô combien glissant !
Quelques dérobades "un temps festives" font comprendre à l'enduriste du dimanche qu'il faut respecter Dame Nature s'il ne veut pas se retrouver promptement les quatre fers en l'air à embrasser goulument la fraîcheur herbacée.
Mais que voulez-vous, au guidon c'est votre serviteur dont les bonnes résolutions volent en éclats dès qu'il effectuer la "toute première rotation de poignée". A croire que l'auteur du Joe bar team s'est inspiré de son personnage haut en couleur pour créer sa pléiade de bras cassés ... mais ceci, bien qu'illustrant à merveille l'esprit bucolique mais quand même un poil viril de cette rando, est bien une autre histoire !
Donc, l'enduriste tendance poireau ne tarde pas à ouvrir les vannes du super (carburant, que les gens de vingt ans ne peuvent pas connaître, le litre en ce temps-là coûtait moins qu'un coca [à lire avec la chanson d'Aznavour dans la cheutron]) pour faire bondir sa monture (toooout doux, Joly Jumper, tooout doux) vers les vertes prairies des champs élyséens.
Une descente le long du peuplier pluricentenaire qui a connu les chars à boeufs, que c'était aut' chose que ces foutues bêtes puantes dont les émanations pourrissaient ses bonnes feuilles : mais que fait la pouuulice ? Je vous l'demande moi.
Bon, honnêtement : on s'en tape velu de ses considérations à ce monstre végétal ! En plus, il est mêm' pas sur la trajectoire, c'est dire ...
Adoncque, ben on remet du bon gaz, histoire de faire bonne mesure ! Là, on commence à entendre le vent s'engouffrer dans le casque et siffler une berceuse d'un genre nouveau au creux de l'oreille du motard en herbe.
Mais soudain, sur main gauche il y a une grosse butte et le motard, on ne le sait que trop bien, il aime les grosses buttes !!!
" Tiens ! Je voudrais bien me payer cette grosse butte ! "
Et HOP ! Sitôt dit, sitôt fait : un coup de dirigeoir dans la bonne direction et on se retrouve dans la position dite du trialiste escaladant le rocher (mais pas de Monaco, hein ). Un bon coup de gaz pour propulser notre improbable équipage dans les hautes sphères de la nature environnante et on avale la bosse presque à la verticale avec un enthousiasme frôlant l'inconscience ... comme toujours
A la sortie de la butte, une cassure avec un endroit plat, vestige d'un chemin charretier ancien, permet de déclencher un wheeling de toute beauté, pour peu qu'on ait gardé suffisamment de vitesse et que l'on ait tiré comme un sourd sur le guidon pour montrer NOUM DI DIIIOU qui est le boss dans c't'affaire
To be continued
Nous sommes au dessus de la combe du Phouler, au lieu-dit Bournelles, un ensemble de bâtiments en pierre qui représentaient jadis les dépendances du château d'Haras.
Une maison d'habitation simple était accompagnée par une tour comprenant deux fours de boulangerie au bois qui servaient également à cuire les prunes d'ente pour les transformer en pruneaux sur des claies en bois.
En face, une grange équipée de mangeoires pour les vaches et d'anciennes porcheries transformées en ateliers ou remises.
Fouettons maintenant le kick de la Belle XLS afin que le p'tit mono quatre temps s'ébroue dans un bruit rauque dû à la greffe d'un silencieux artisanal sorti des mains du fameux Lloret, ci devant pilote d'usine Yamaha (!), nul n'est parfait
Avec un poil de starter, au guidon : quel luxe ! le ralenti monte à deux-mille tours et se stabilise quelques secondes, le temps pour le bouilleur de monter en température.
Pendant ce temps, le motard du dimanche, harnaché comme un enduriste dans sa tenue de lumière, scrute les alentours à la recherche du moindre mouvement de bête sauvage. Parfois, il est récompensé par le départ d'un chevreuil qui s'enfuit en bonds gracieux, ne lui montrant de son anatomie qu'un luc blanc si caractéristique.
Mais il peut aussi être distrait par le départ d'un vol entier de palombes, venu se poser dans la garenne de chênes de l'autre côté du ruisseau.
Le temps de constater qu'il n'y a plus âme qui vive alentour, le moteur est chaud et il est temps de couper le starter devenu inutile, pour ne pas dire nocif.
Le ralenti s'est traduit par une aiguille de compte-tour désormais calé à mille trois-cents tours minutes : c'est l'instant de vérité. Le bouilleur ronronne d'aise dans une série de POPOP réjouissants : il est grand temps qu'il se dégourdisse la bielle !
ça commence à sentir le métal chaud et les gaz d'échappement dans l'air frais du matin alors ben faut y aller.
Le KLONK de la première précède un cirage de l'embrayoir en douceur pour un décollage sur un filet de gaz digne des meilleurs trialistes !
On prend le chemin goudronné et on plonge à partir du chêne monumental vers le ruisseau qui serpente au milieu des arbres et des herbes de marais dont les racines font les délices des sangliers la nuit ...
Mais avant d'atteindre le petit pont qui enjambe le ru, on décide soudain de virer sec à gauche le long de la berge d'icelui, pour lâcher progressivement et dans le bon ordre la cavalerie de notre brêlon qui tortille d'aise au milieu d'une herbe d'un vert tendre mais ô combien glissant !
Quelques dérobades "un temps festives" font comprendre à l'enduriste du dimanche qu'il faut respecter Dame Nature s'il ne veut pas se retrouver promptement les quatre fers en l'air à embrasser goulument la fraîcheur herbacée.
Mais que voulez-vous, au guidon c'est votre serviteur dont les bonnes résolutions volent en éclats dès qu'il effectuer la "toute première rotation de poignée". A croire que l'auteur du Joe bar team s'est inspiré de son personnage haut en couleur pour créer sa pléiade de bras cassés ... mais ceci, bien qu'illustrant à merveille l'esprit bucolique mais quand même un poil viril de cette rando, est bien une autre histoire !
Donc, l'enduriste tendance poireau ne tarde pas à ouvrir les vannes du super (carburant, que les gens de vingt ans ne peuvent pas connaître, le litre en ce temps-là coûtait moins qu'un coca [à lire avec la chanson d'Aznavour dans la cheutron]) pour faire bondir sa monture (toooout doux, Joly Jumper, tooout doux) vers les vertes prairies des champs élyséens.
Une descente le long du peuplier pluricentenaire qui a connu les chars à boeufs, que c'était aut' chose que ces foutues bêtes puantes dont les émanations pourrissaient ses bonnes feuilles : mais que fait la pouuulice ? Je vous l'demande moi.
Bon, honnêtement : on s'en tape velu de ses considérations à ce monstre végétal ! En plus, il est mêm' pas sur la trajectoire, c'est dire ...
Adoncque, ben on remet du bon gaz, histoire de faire bonne mesure ! Là, on commence à entendre le vent s'engouffrer dans le casque et siffler une berceuse d'un genre nouveau au creux de l'oreille du motard en herbe.
Mais soudain, sur main gauche il y a une grosse butte et le motard, on ne le sait que trop bien, il aime les grosses buttes !!!
" Tiens ! Je voudrais bien me payer cette grosse butte ! "
Et HOP ! Sitôt dit, sitôt fait : un coup de dirigeoir dans la bonne direction et on se retrouve dans la position dite du trialiste escaladant le rocher (mais pas de Monaco, hein ). Un bon coup de gaz pour propulser notre improbable équipage dans les hautes sphères de la nature environnante et on avale la bosse presque à la verticale avec un enthousiasme frôlant l'inconscience ... comme toujours
A la sortie de la butte, une cassure avec un endroit plat, vestige d'un chemin charretier ancien, permet de déclencher un wheeling de toute beauté, pour peu qu'on ait gardé suffisamment de vitesse et que l'on ait tiré comme un sourd sur le guidon pour montrer NOUM DI DIIIOU qui est le boss dans c't'affaire
To be continued
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Je tiens à signaler au dernier carré de fidèles des sujets hautement improbables du Marco ( "La garde meurt, mais ne se rend pas !") que l'histoire de la balade entamée ci-dessus est rigoureusement authentique ... même si elle s'est déclinée en plusieurs sessions et ce, sur plusieurs années. J'ai quelques minutes devant moi avant d'aller déjeuner en famille car : c'est mon WE de repos !!!
... en haut de cette merveilleuse bosse, la roue avant de ma Belle quitte la terre pour tutoyer les nuages alors que celle de derrière mord encore rageusement dans la terre en faisant gicler des paquets de mottes grasses aux quatre points cardinaux.
Mais aussitôt la brêle hissée tout en haut de cette grosse butte,il faut immédiatement freiner comme un tambour (ça tombe bien, ya pas de disques ) sous peine de se faire engloutir par la barrière impénétrable de ronces qui cache la petite falaise de tuf, juste au dessus.
Ouffff ! ça passe. Note que si ça passait pas, c'était beau quand même ... mais forcément plus douloureux (ça piiiiique !). On plonge dans la pente d'herbe drue et on repart dans l'autre sens en logeant le Phouler que l'on remonte jusqu'au petit pont pour aller rejoindre l'ancien chemin charretier qui menait autrefois jusqu'au château d'Haras et ses écuries magnifiques ...
... en haut de cette merveilleuse bosse, la roue avant de ma Belle quitte la terre pour tutoyer les nuages alors que celle de derrière mord encore rageusement dans la terre en faisant gicler des paquets de mottes grasses aux quatre points cardinaux.
Mais aussitôt la brêle hissée tout en haut de cette grosse butte,il faut immédiatement freiner comme un tambour (ça tombe bien, ya pas de disques ) sous peine de se faire engloutir par la barrière impénétrable de ronces qui cache la petite falaise de tuf, juste au dessus.
Ouffff ! ça passe. Note que si ça passait pas, c'était beau quand même ... mais forcément plus douloureux (ça piiiiique !). On plonge dans la pente d'herbe drue et on repart dans l'autre sens en logeant le Phouler que l'on remonte jusqu'au petit pont pour aller rejoindre l'ancien chemin charretier qui menait autrefois jusqu'au château d'Haras et ses écuries magnifiques ...
Marco- Nombre de messages : 4432
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Date d'inscription : 01/10/2009
Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Bon, j'ai fait le plein de carburant alors renfilez les gants et rajustez vos Climax, on y retourne !
... au dessus de ce chemin et sur sa droite, se trouve une méga-butte de terre n'ayant aucune valeur arable car parsemée de genévriers. Elle avait servi à nourrir des moutons dans les 80's puis elle avait accueilli des ruches mais c'est bien tout ce qu'elle pouvait offrir.
Tout ? Non pas !
En 1982 (soyons précis, MACAREL !), une bande d'ados attardés s'étaient ébattus sur ses flancs en pratiquant une discipline étrange, sorte de trial pratiqué avec ... des 125 XLS et même une 250 XLR ! Ah, on n'avait peur de rien à l'époque
Ce chemin surplombe un bois de chênes et d'autres essences du coin se terminant par un mur de pierres sèches juste au dessus du Phouler.
Dans ce bois assez pentu, nos adulescents avaient trouvé une côte plutôt raide, du style de celles qu'on trouve dans les enduros "sélectifs" et ils s'étaient amusés à la gravir avec leurs ch'tits trails. Autant vous le dire, les premières tentatives s'étaient soldées par des échecs retentissants avec des brêles terminant leur course folle dans les broussailles en contrebas !
Mais les amis d'hier se sont perdus de vue et la nature a repris ses droits au point qu'aujourd'hui, il est presque impossible de retrouver trace de cette fameuse côte dont les flancs ont été recouverts de chênes nains, de néfliers et bien sûr de "brocs noirs".
Comment ? Vous ne connaissez pas les brocs noirs ?! Ben, pour tout vous dire, moi non plus je ne les connaissais pas sous ce vocable.
Ce sont en fait des pruneliers. Vous savez, ils donnent les prunelles, ces petites baies si âpres au goût. Elles ne deviennent un peu sucrées qu'une fois confites par ... le gel Héééé oui !
Et tant qu'on y est de notre quart d'heure de botanique, si je parle incidemment de "broc blanc", ce sera pour désigner un buisson d'aubépine.
ça, c'est fait. Comment, non ? Ah ! Qui appelle ces plantes ainsi ? Ben les vieux casteljalousains (du 47). D'ailleurs, pour eux, les prunelles, ils appellent ça des pruneaux : va comprendre Azraël !
Bon, on passe la seconde et on enquille le p'tit droite qui se referme, parce-que tout droit ce ne serait vraiment pas raisonnable pour nos abattis ! Non, vraiment pas
Ya une pente raidos dans laquelle se cachent de robustes chênes noirs au tronc imputrescible qui te pulvériserait une Honda en deux/deux, au milieu d'un maquis de genêts chargés d'or lorsqu'ils sont fleuris !
Alors on a finement négocié cette courbe sur un filet de gaz et là, j'annonce panorama grandiose. Sur la gauche du moutard (ah non, il a un pneu de carat l'gouyat avec quelques plaques d'argent dans sa tignasse ) un grand champ monte jusqu'à la crête sur laquelle est majestueusement perché le château d'Haras, au dessus d'un joli lac collinaire dans lequel s'ébattent des hérons et autres colverts.
Sur la droite, un champ plus petit descend jusqu'à un rideau d'arbres surplombant une haie qui cache le ruisseau du Thurac traversant la vallée éponyme.
Ce champ lorsqu'il était encore un pré, fut le théâtre de nombre d'initiations à la moto tous terrains avec la Belle XLS et, mine de rien, il a accueilli en son sein un pilote d'usine du Paris-Dakar, une championne de tir à l'arc, un rasta authentique (lui) et quelques autres personnages haut en couleur.
Depuis quelques années, il est planté de maïs, non pour le récolter mais pour attirer les sangliers par des chasseurs de la société de chasse du coin. Ainsi, il y a quelques années, mon fils a eu la désagréable surprise de se retrouver nez à nez avec un sanglier heureusement peureux et qui a déguerpi sans demander son reste !
Oh Marco ! Avec toutes tes digressions oiseuses, on commence à s'endormir T'ain, ch'uis froid moi, vais pas pouvoir attaquer, Berthe !
Ok ! Ok ! Mais alors freine car dans la trouée de la haie, en face de toi il y a l'ancien cimetière du château au milieu de ce bosquet avec les fondations en pierre d'une église détruite. Donc, si tu ne veux pas finir ta misérable existence parmi les ossements blanchis de nos ancêtres, va plutôt falloir que tu vires sec à gauche, le long de la haie
... au dessus de ce chemin et sur sa droite, se trouve une méga-butte de terre n'ayant aucune valeur arable car parsemée de genévriers. Elle avait servi à nourrir des moutons dans les 80's puis elle avait accueilli des ruches mais c'est bien tout ce qu'elle pouvait offrir.
Tout ? Non pas !
En 1982 (soyons précis, MACAREL !), une bande d'ados attardés s'étaient ébattus sur ses flancs en pratiquant une discipline étrange, sorte de trial pratiqué avec ... des 125 XLS et même une 250 XLR ! Ah, on n'avait peur de rien à l'époque
Ce chemin surplombe un bois de chênes et d'autres essences du coin se terminant par un mur de pierres sèches juste au dessus du Phouler.
Dans ce bois assez pentu, nos adulescents avaient trouvé une côte plutôt raide, du style de celles qu'on trouve dans les enduros "sélectifs" et ils s'étaient amusés à la gravir avec leurs ch'tits trails. Autant vous le dire, les premières tentatives s'étaient soldées par des échecs retentissants avec des brêles terminant leur course folle dans les broussailles en contrebas !
Mais les amis d'hier se sont perdus de vue et la nature a repris ses droits au point qu'aujourd'hui, il est presque impossible de retrouver trace de cette fameuse côte dont les flancs ont été recouverts de chênes nains, de néfliers et bien sûr de "brocs noirs".
Comment ? Vous ne connaissez pas les brocs noirs ?! Ben, pour tout vous dire, moi non plus je ne les connaissais pas sous ce vocable.
Ce sont en fait des pruneliers. Vous savez, ils donnent les prunelles, ces petites baies si âpres au goût. Elles ne deviennent un peu sucrées qu'une fois confites par ... le gel Héééé oui !
Et tant qu'on y est de notre quart d'heure de botanique, si je parle incidemment de "broc blanc", ce sera pour désigner un buisson d'aubépine.
ça, c'est fait. Comment, non ? Ah ! Qui appelle ces plantes ainsi ? Ben les vieux casteljalousains (du 47). D'ailleurs, pour eux, les prunelles, ils appellent ça des pruneaux : va comprendre Azraël !
Bon, on passe la seconde et on enquille le p'tit droite qui se referme, parce-que tout droit ce ne serait vraiment pas raisonnable pour nos abattis ! Non, vraiment pas
Ya une pente raidos dans laquelle se cachent de robustes chênes noirs au tronc imputrescible qui te pulvériserait une Honda en deux/deux, au milieu d'un maquis de genêts chargés d'or lorsqu'ils sont fleuris !
Alors on a finement négocié cette courbe sur un filet de gaz et là, j'annonce panorama grandiose. Sur la gauche du moutard (ah non, il a un pneu de carat l'gouyat avec quelques plaques d'argent dans sa tignasse ) un grand champ monte jusqu'à la crête sur laquelle est majestueusement perché le château d'Haras, au dessus d'un joli lac collinaire dans lequel s'ébattent des hérons et autres colverts.
Sur la droite, un champ plus petit descend jusqu'à un rideau d'arbres surplombant une haie qui cache le ruisseau du Thurac traversant la vallée éponyme.
Ce champ lorsqu'il était encore un pré, fut le théâtre de nombre d'initiations à la moto tous terrains avec la Belle XLS et, mine de rien, il a accueilli en son sein un pilote d'usine du Paris-Dakar, une championne de tir à l'arc, un rasta authentique (lui) et quelques autres personnages haut en couleur.
Depuis quelques années, il est planté de maïs, non pour le récolter mais pour attirer les sangliers par des chasseurs de la société de chasse du coin. Ainsi, il y a quelques années, mon fils a eu la désagréable surprise de se retrouver nez à nez avec un sanglier heureusement peureux et qui a déguerpi sans demander son reste !
Oh Marco ! Avec toutes tes digressions oiseuses, on commence à s'endormir T'ain, ch'uis froid moi, vais pas pouvoir attaquer, Berthe !
Ok ! Ok ! Mais alors freine car dans la trouée de la haie, en face de toi il y a l'ancien cimetière du château au milieu de ce bosquet avec les fondations en pierre d'une église détruite. Donc, si tu ne veux pas finir ta misérable existence parmi les ossements blanchis de nos ancêtres, va plutôt falloir que tu vires sec à gauche, le long de la haie
Marco- Nombre de messages : 4432
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Date d'inscription : 01/10/2009
Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Alors, bande de petits joueurs : on déclare forfait ? Quoi ? Ha bon, c'est l'heure de la graille et maman vous appelle !
Ok, bon app' et à tout' pour les vrais, les durs, les tatoués et fuck aux moutons de Panurge
... ce fameux chemin, qui n'existe plus de nos jours car la végétation s'est refermée dessus, avait été rouvert par mon beau papa avec un gyro au luc de son tracteur International afin d'avoir accès à l'autre rive du Thurac.
Mes parents étant des cavaliers émérites à l'époque, ils voulaient pouvoir aller galoper dans les près que l'on devinait en face de leur propriété et qui étaient à l'époque au voisin qui la leur avait vendue.
Ah oui, parce-que le Marco, il faisait aussi du cheval dans sa jeunesse, mais il n'a pas effectué les périples de ses parents qui se sont enquillé par exemple les 250 bornes entre Agen et les Pyrénées par les GR du Lot-et-Garonne, du Gers et des Hautes-Pyrénées, ces fameux chemins de grande randonnée, dont celui du chemin de Saint Jacques de Compostelle. (ça, c'est un clin d'oeil aux charl... heu, aux innocents qui ont cru connaître le Marco mais qui sont "aux fraises" mais d'une force !).
Au bout de cette portion en descente le long de la haie, de l'autre côté du champ de maïs spécial "cochon sauvage", il vaut mieux freiner assez tôt car on entre dans la fraîcheur d'une futaie abritant un adorable petit gué ... dans lequel tu peux planter ta roue avant jusqu'au moyeu et te manger instantanément le guidon !!!
Alors : prudence ! D'autant plus que sous ladite futaie, la terre est toujours plus ou moins humide suivant les saisons et souvent recouverte d'une sorte de mousse gluante sur laquelle l'adhérence n'est qu'une vue de l'esprit !
On arrive donc dans une glissade plus ou moins contrôlée ... d'ailleurs, dans cette pente, j'ai eu l'honneur et l'avantage d'assister à une leçon de pilotage par Jean-Pierre Lloret au guidon de la 200 GasGas de mon ami Rasta (le vrai) alors qu'il n'avait pas touché un guidon depuis des années. J'vous assure qu'avec lui, ça fait du vent en bas ! Et je ne parle mêm' pas du freinage "tout à la glisse" et en travers sur la patinoire du bas pour avaler la butte qui ramène au désormais célèbre "champ du cochon sauvage" !
Mais nous, on laisse dédaigneusement cette butte pour nous concentrer sur le passage du gué dont le chemin taille une grosse cicatrice dans la rive voisine.
Heu, je vous rassure, hein : c'est pas une rivière qu'on franchit mais un petit pissou qui se retrouve parfois à sec l'été depuis les effets dévastateurs du dérèglement climatique à cause des énormes émissions de gaz à effet de serre dus aux échappements de nos petites 125.
Les écolos ont diablement raison de nous interdire l'accès à la nature plutôt que de s'attaquer aux vrais problèmes ...
Le jeu ici, ma pôv' Lucette, c'est d'arriver au pas jusqu'au bord de la flaque d'eau longue de ... trois bons mètres dans le meilleur des cas, puis de délester l'avant ... et d'y aller comme un sauvage !!! C'est cool, on s'asperge les jambes, on crépit les collègues et on ressort de l'autre côté environné d'un panache de vapeur du plus bel effet
Mais attention ! Si on choisit cette méthode pour le moins barbare, il est interdit de s'arrêter et de caler ou de couper le contact car on risque alors le serrage du piston ... ce qui n'est PAS GLOP du tout, vous en conviendrez avec moi.
Lorsque le fond de cette piscine est suffisamment porteur, toujours selon la saison mais aussi de paramètres obscurs que je ne développerai pas ici, on peut aussi bien utiliser la méthode dite du "crapaud ridicule" (bien connue de "Pierrot la grenouille") qui consiste à entrer dans l'eau le luc sur la selle et en relevant les jambes de manière grotesque de part et d'autre du guidon, ce qui évite de se mouiller les petons.
Mais si jamais on perd l'arrière, c'est la gamelle assurée et le bain de boue à l'eau bien froide, BRRRRRRR !
BOn, je souffle un pneu et je reviens ...
Ok, bon app' et à tout' pour les vrais, les durs, les tatoués et fuck aux moutons de Panurge
... ce fameux chemin, qui n'existe plus de nos jours car la végétation s'est refermée dessus, avait été rouvert par mon beau papa avec un gyro au luc de son tracteur International afin d'avoir accès à l'autre rive du Thurac.
Mes parents étant des cavaliers émérites à l'époque, ils voulaient pouvoir aller galoper dans les près que l'on devinait en face de leur propriété et qui étaient à l'époque au voisin qui la leur avait vendue.
Ah oui, parce-que le Marco, il faisait aussi du cheval dans sa jeunesse, mais il n'a pas effectué les périples de ses parents qui se sont enquillé par exemple les 250 bornes entre Agen et les Pyrénées par les GR du Lot-et-Garonne, du Gers et des Hautes-Pyrénées, ces fameux chemins de grande randonnée, dont celui du chemin de Saint Jacques de Compostelle. (ça, c'est un clin d'oeil aux charl... heu, aux innocents qui ont cru connaître le Marco mais qui sont "aux fraises" mais d'une force !).
Au bout de cette portion en descente le long de la haie, de l'autre côté du champ de maïs spécial "cochon sauvage", il vaut mieux freiner assez tôt car on entre dans la fraîcheur d'une futaie abritant un adorable petit gué ... dans lequel tu peux planter ta roue avant jusqu'au moyeu et te manger instantanément le guidon !!!
Alors : prudence ! D'autant plus que sous ladite futaie, la terre est toujours plus ou moins humide suivant les saisons et souvent recouverte d'une sorte de mousse gluante sur laquelle l'adhérence n'est qu'une vue de l'esprit !
On arrive donc dans une glissade plus ou moins contrôlée ... d'ailleurs, dans cette pente, j'ai eu l'honneur et l'avantage d'assister à une leçon de pilotage par Jean-Pierre Lloret au guidon de la 200 GasGas de mon ami Rasta (le vrai) alors qu'il n'avait pas touché un guidon depuis des années. J'vous assure qu'avec lui, ça fait du vent en bas ! Et je ne parle mêm' pas du freinage "tout à la glisse" et en travers sur la patinoire du bas pour avaler la butte qui ramène au désormais célèbre "champ du cochon sauvage" !
Mais nous, on laisse dédaigneusement cette butte pour nous concentrer sur le passage du gué dont le chemin taille une grosse cicatrice dans la rive voisine.
Heu, je vous rassure, hein : c'est pas une rivière qu'on franchit mais un petit pissou qui se retrouve parfois à sec l'été depuis les effets dévastateurs du dérèglement climatique à cause des énormes émissions de gaz à effet de serre dus aux échappements de nos petites 125.
Les écolos ont diablement raison de nous interdire l'accès à la nature plutôt que de s'attaquer aux vrais problèmes ...
Le jeu ici, ma pôv' Lucette, c'est d'arriver au pas jusqu'au bord de la flaque d'eau longue de ... trois bons mètres dans le meilleur des cas, puis de délester l'avant ... et d'y aller comme un sauvage !!! C'est cool, on s'asperge les jambes, on crépit les collègues et on ressort de l'autre côté environné d'un panache de vapeur du plus bel effet
Mais attention ! Si on choisit cette méthode pour le moins barbare, il est interdit de s'arrêter et de caler ou de couper le contact car on risque alors le serrage du piston ... ce qui n'est PAS GLOP du tout, vous en conviendrez avec moi.
Lorsque le fond de cette piscine est suffisamment porteur, toujours selon la saison mais aussi de paramètres obscurs que je ne développerai pas ici, on peut aussi bien utiliser la méthode dite du "crapaud ridicule" (bien connue de "Pierrot la grenouille") qui consiste à entrer dans l'eau le luc sur la selle et en relevant les jambes de manière grotesque de part et d'autre du guidon, ce qui évite de se mouiller les petons.
Mais si jamais on perd l'arrière, c'est la gamelle assurée et le bain de boue à l'eau bien froide, BRRRRRRR !
BOn, je souffle un pneu et je reviens ...
Marco- Nombre de messages : 4432
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
T'ain ! C'est quand même un métier d'écrire ! T'avances lentement, lentement, lent.... et quand tu te retournes, tu te dis : "J'ai fait que ça ?!! ". ça paraît facile pour celui qui lit, mais ça l'est beaucoup moins pour celui qui imagine et doit transformer tout ça en mots, phrases, paragraphes, chapitres, etc ...
Bon là, ce coup-ci c'est le repas de midi ... à treize heures passées ! On n'est pas loin de l'heure espagnole
Bon là, ce coup-ci c'est le repas de midi ... à treize heures passées ! On n'est pas loin de l'heure espagnole
Marco- Nombre de messages : 4432
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Chi Cheñor !!!
vicente- Nombre de messages : 528
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Avé Marco,ce que tu viens d'écrire,eh bin le Rick il lui faut au moins 3 jours,et pas des lendemains de cuite!!!!!!!!Toujours passionnants tes récits Ponceur de Boé.
rick80- Nombre de messages : 198
Date d'inscription : 05/11/2009
Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Anté scriptum : merci très cher Rick : j'espère faire rêver les vrais puristes tels que toi avec mes histoires pas si "à dormir debout" ...
Du coup, mes états d'âme en itallique ci-dessous ne sont plus d'actualité mais je les garde pour le fun ...
Là, ya plus un pélo sur le fofo j'pensais qu'avec le temps de chi*tte de ce WE on serait nombreux à délirer dans ce formidable espace de liberté zé de créativité brute.
Mais bon, je dois reconnaître, à mon corps défendant, que j'ai foutu un pneu le WOUAILLE avec mon acidité passagère due à une réaction allergique à quelques "intellectuels" à la pensée d'une puissance démoniaque.
Alors j'assume d'être mis au ban de l'humanité et de me retrouver ermite de mon sujet
M'en fous ! Je continue dans une fuite éperdue en avant. Il sera alors temps de me précipiter sur le rocher de mes illusions et de me défenestrer de cet inestimable forum à la fréquentation dune qualité ... supérieure
En attendant, je tente de terminer le récit de la balade-type dans la vallée du Thurac qui fut tant de fois empruntée par ma Belle XLS ...
... après ce passage de gué pour le moins mouvementé, on débouche entre deux ronciers de taille respectable face à un champ dont la largeur grimpe à l'assaut du coteau alors que du côté droit, il se termine à une petite centaine de mètres contre l'entrée d'un bois longeant le Thurac et montant de l'autre côté dans le coteau.
Dans cet espace désormais en friche, il y avait de splendides pins maritimes au milieu de chênes séculaires au milieu desquels nous nous promenions en famille ... jusqu'à ce que le propriétaire fasse marcher sa tronçonneuse pour un résultat économiquement un petit peu intéressant mais horrible esthétiquement parlant.
Depuis, les sentiers ont été engloutis par la friche et nous ne sommes plus jamais retournés sur ces lieux maudits.
Bon, tu t'en fous un peu, lecteur à la fibre motarde, alors pour toi public exigeant, je repars de la sortie du gué pour tourner la tête casquée sur la gauche et contempler un long champ (ça, c'est fait) longé par une haie d'arbres et de ronciers mêlés enveloppant le ruisseau de leurs feuillages protecteurs ...
Le long de cette haie, un chemin de desserte des engins agricoles ouvre son ruban aux tétines de mes pneus mixtes, alors vous savez quoi ?
Ben j'ouvre progressivement les gaz pour contrôler la jouissance qui s'installe (mais qui n'est que cérébrale, bande d'obsédés ... quoi que ).
Là, pour peu que tu serres bien les flancs du réservoir entre tes cuisses d'athlète, tu peux envoyer du bois sur une terre modelée par les stries formées par les énormes crampons des tracteurs agricoles. ça secoue, ça vibre à te décoller les bridges, bref : c'est génial !!!
Les grandes courbes épousant le relief tourmenté de cette belle vallée, on pourrait presque parler de combe à certains étranglements, sont autant de pousse-au crime. Je te les enquille taquet avec le scoubidou bien calé sur le réservoir (hé, c'est une brêle à l'ancienne, y avait pas encore de selle montante) comme l'enduriste que j'aurais aimé être.
Les dérives sur cette terre meuble sont un délice ineffable à nul autre pareil ! Tant que le luc ne passe pas devant, c'est que du bonheur
Deux bonnes bornes de ride plein pot le long du Thurac ponctuent cette balade jusqu'à un spot intéressant pour les crossmen frustrés : la vallée s'élargit brusquement sur la gauche, alors que jusque là une barre rocheuse de calcaire blanc masquée par un épais rideau d'arbres délimitait le pré d'herbe à fourrage. Devant moi se dresse au milieu du champ un mamelon de tuf d'une vingtaine de mètres de hauteur.
Il est zébré par de nombreuses cicatrices qui sont en fait des traces de pneus à crampons laissées par les passages répétés d'engins off road pilotés avec dextérité par des habitants des maisons voisines cachées sur les crêtes des coteaux environnant.
Alors vous savez quoi ? pour ne pas être en reste, je monte derrière cette butte naturelle et je mets juste les gaz qu'il faut pour m'envoler dans la pente qui dégringole vers le Thurac. Au bas de cette pente, il faut effectuer un freinage violent pour rester dans l'ornière d'un virage creusé par les passages de motos de cross à la puissance impressionnante. Cette courbe te renvoie direct vers le haut de la vallée, derrière le mamelon pour recommencer l'envol d'Icare ... motorisé : attention au "soleil" dans les deux cas
Quand les brandillons commencent à sentir la flanelle, il est tant de repartir sur le chemin du retour au lieu de tenter le saut de trop "fans les dents".
Ce retour s'effectue sur le même chemin qu'à l'aller, sauf que la session de jumps de folie ont laissé pas mal de forces dans la bataille et que l'allure s'en retrouve ipso facto subitement plus modérée : va comprendre, Isidore
Parfois, il faut rester attentif malgré la fatigue légitime et la griserie due à des images soulantes de plaisir ...
Attentif, pourquoi ? Ben parce-que c'est à cette heure-là qu'un c*n de lièvre suicidaire, ou inconscient, la question n'est pas tranchée, en profite pour te couper la route sans avoir la priorité !!!
Si tu le prends dans la roue avant, c'est triple salto assuré avec une note artistique frisant la perfection. Mais le retour sur terre est aussi brutal que douloureux !
Remarque, c'est quand même mieux que de se prendre un chevreuil direct dans le buffet car cette vallée a toujours été bien fournie en forêt giboyeuse et en tableau cynégétique ! Le soir, dans ces champs zé ces prés, on observe un congrès de sangliers, de chevreuils, de renards, de blaireaux, de lièvres, de faisans, etc ... et parfois même de cerfs et de biches !
Une fois, j'ai même roulé sur une pauvre couleuvre suicidaire que je n'ai pas eu le temps d'éviter (j'ai même réitéré la chose ... à vélo, lancé plein pot sur ma bombe carbonique le long du canal de Garonne ).
Pour être complet, au fond du plateau calcaire sur lequel repose la propriété de Bournelles, derrière la grange et le verger, le pré se termine brutalement par une barre rocheuse délimitée par des chênes dont les puissantes racines retiennent la terre et le tuf qui ont tendance à s'ébouler en gros blocs qui dévalent la pente raide. En contrebas de cette barre il y a donc un bois en pente qui vient lécher le Thurac.
J'ai longtemps fantasmé de tracer des zones de trial dans cette pente à forte déclivité au milieu des arbres, des broussailles et des blocs de calcaires arrachés à la falaise, sans l'avoir jamais fait.
Un jour prochain, peut-être ...
Du coup, mes états d'âme en itallique ci-dessous ne sont plus d'actualité mais je les garde pour le fun ...
Là, ya plus un pélo sur le fofo j'pensais qu'avec le temps de chi*tte de ce WE on serait nombreux à délirer dans ce formidable espace de liberté zé de créativité brute.
Mais bon, je dois reconnaître, à mon corps défendant, que j'ai foutu un pneu le WOUAILLE avec mon acidité passagère due à une réaction allergique à quelques "intellectuels" à la pensée d'une puissance démoniaque.
Alors j'assume d'être mis au ban de l'humanité et de me retrouver ermite de mon sujet
M'en fous ! Je continue dans une fuite éperdue en avant. Il sera alors temps de me précipiter sur le rocher de mes illusions et de me défenestrer de cet inestimable forum à la fréquentation dune qualité ... supérieure
En attendant, je tente de terminer le récit de la balade-type dans la vallée du Thurac qui fut tant de fois empruntée par ma Belle XLS ...
... après ce passage de gué pour le moins mouvementé, on débouche entre deux ronciers de taille respectable face à un champ dont la largeur grimpe à l'assaut du coteau alors que du côté droit, il se termine à une petite centaine de mètres contre l'entrée d'un bois longeant le Thurac et montant de l'autre côté dans le coteau.
Dans cet espace désormais en friche, il y avait de splendides pins maritimes au milieu de chênes séculaires au milieu desquels nous nous promenions en famille ... jusqu'à ce que le propriétaire fasse marcher sa tronçonneuse pour un résultat économiquement un petit peu intéressant mais horrible esthétiquement parlant.
Depuis, les sentiers ont été engloutis par la friche et nous ne sommes plus jamais retournés sur ces lieux maudits.
Bon, tu t'en fous un peu, lecteur à la fibre motarde, alors pour toi public exigeant, je repars de la sortie du gué pour tourner la tête casquée sur la gauche et contempler un long champ (ça, c'est fait) longé par une haie d'arbres et de ronciers mêlés enveloppant le ruisseau de leurs feuillages protecteurs ...
Le long de cette haie, un chemin de desserte des engins agricoles ouvre son ruban aux tétines de mes pneus mixtes, alors vous savez quoi ?
Ben j'ouvre progressivement les gaz pour contrôler la jouissance qui s'installe (mais qui n'est que cérébrale, bande d'obsédés ... quoi que ).
Là, pour peu que tu serres bien les flancs du réservoir entre tes cuisses d'athlète, tu peux envoyer du bois sur une terre modelée par les stries formées par les énormes crampons des tracteurs agricoles. ça secoue, ça vibre à te décoller les bridges, bref : c'est génial !!!
Les grandes courbes épousant le relief tourmenté de cette belle vallée, on pourrait presque parler de combe à certains étranglements, sont autant de pousse-au crime. Je te les enquille taquet avec le scoubidou bien calé sur le réservoir (hé, c'est une brêle à l'ancienne, y avait pas encore de selle montante) comme l'enduriste que j'aurais aimé être.
Les dérives sur cette terre meuble sont un délice ineffable à nul autre pareil ! Tant que le luc ne passe pas devant, c'est que du bonheur
Deux bonnes bornes de ride plein pot le long du Thurac ponctuent cette balade jusqu'à un spot intéressant pour les crossmen frustrés : la vallée s'élargit brusquement sur la gauche, alors que jusque là une barre rocheuse de calcaire blanc masquée par un épais rideau d'arbres délimitait le pré d'herbe à fourrage. Devant moi se dresse au milieu du champ un mamelon de tuf d'une vingtaine de mètres de hauteur.
Il est zébré par de nombreuses cicatrices qui sont en fait des traces de pneus à crampons laissées par les passages répétés d'engins off road pilotés avec dextérité par des habitants des maisons voisines cachées sur les crêtes des coteaux environnant.
Alors vous savez quoi ? pour ne pas être en reste, je monte derrière cette butte naturelle et je mets juste les gaz qu'il faut pour m'envoler dans la pente qui dégringole vers le Thurac. Au bas de cette pente, il faut effectuer un freinage violent pour rester dans l'ornière d'un virage creusé par les passages de motos de cross à la puissance impressionnante. Cette courbe te renvoie direct vers le haut de la vallée, derrière le mamelon pour recommencer l'envol d'Icare ... motorisé : attention au "soleil" dans les deux cas
Quand les brandillons commencent à sentir la flanelle, il est tant de repartir sur le chemin du retour au lieu de tenter le saut de trop "fans les dents".
Ce retour s'effectue sur le même chemin qu'à l'aller, sauf que la session de jumps de folie ont laissé pas mal de forces dans la bataille et que l'allure s'en retrouve ipso facto subitement plus modérée : va comprendre, Isidore
Parfois, il faut rester attentif malgré la fatigue légitime et la griserie due à des images soulantes de plaisir ...
Attentif, pourquoi ? Ben parce-que c'est à cette heure-là qu'un c*n de lièvre suicidaire, ou inconscient, la question n'est pas tranchée, en profite pour te couper la route sans avoir la priorité !!!
Si tu le prends dans la roue avant, c'est triple salto assuré avec une note artistique frisant la perfection. Mais le retour sur terre est aussi brutal que douloureux !
Remarque, c'est quand même mieux que de se prendre un chevreuil direct dans le buffet car cette vallée a toujours été bien fournie en forêt giboyeuse et en tableau cynégétique ! Le soir, dans ces champs zé ces prés, on observe un congrès de sangliers, de chevreuils, de renards, de blaireaux, de lièvres, de faisans, etc ... et parfois même de cerfs et de biches !
Une fois, j'ai même roulé sur une pauvre couleuvre suicidaire que je n'ai pas eu le temps d'éviter (j'ai même réitéré la chose ... à vélo, lancé plein pot sur ma bombe carbonique le long du canal de Garonne ).
Pour être complet, au fond du plateau calcaire sur lequel repose la propriété de Bournelles, derrière la grange et le verger, le pré se termine brutalement par une barre rocheuse délimitée par des chênes dont les puissantes racines retiennent la terre et le tuf qui ont tendance à s'ébouler en gros blocs qui dévalent la pente raide. En contrebas de cette barre il y a donc un bois en pente qui vient lécher le Thurac.
J'ai longtemps fantasmé de tracer des zones de trial dans cette pente à forte déclivité au milieu des arbres, des broussailles et des blocs de calcaires arrachés à la falaise, sans l'avoir jamais fait.
Un jour prochain, peut-être ...
Marco- Nombre de messages : 4432
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Date d'inscription : 01/10/2009
Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Marco a écrit:
... et puis, à force de vous faire l'article sur le concept trail, tu vas voir qu'il y aura des CBS avec un guidon cross et des pneus à crampons, à force )
Ben, mon Marco, c'est déjà fait...
[img] [/img]
Réalisation maison, il y a, pfouuu, une paire d'années: modification du point d'ancrage des amortos, réalisation des repose-pieds crantés et articulés, ainsi que du tendeur de chaîne et du pot d'échappement. La fourche, tu en auras reconnu la provenance, je pense. Les commandes: poignée de gaz, et leviers venaient d'une BSA... Tout cela pour aller faire l'idiot dans les bois...
A+,
Eldorado.
eldorado- Nombre de messages : 14515
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
, nouvel essai d'envoi des photos:
eldorado- Nombre de messages : 14515
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Ah oui Jôôôliii alors, comme tu (nous, pardon mes bilouts) m'as montré ton beau bidouillage, ça m'a fait songer que perso, même si je suis assez fort pour détourner les objets de leur fonction première, je n'ai jamais osé trafiquer ces derniers comme tu sembles l'avoir fait avec bonheur.
En d'autres termes, je ne me suis jamais attaqué à la réalisation du moindre bitza et j'admire ceux qui n'ont pas ce complexe.
Moi, mis à part avoir allégé ma Belle XLS de tous ses accessoires street legal et monté des pneus cross ... ah oui et fabriqué une sorte de plaque-numéro dans un bidon d'huile bleu afin de protéger les nouilles du faisceau électrique, je n'ai jamais osé réaliser autre chose.
Rêver de le faire, ça oui, mais m'y attaquer, c'est une autre paire de manches
En fait, je crois que je suis trop respectueux de mon environnement, ce qui me bride un tantinet et accessoirement m'aveugle ...
En d'autres termes, je ne me suis jamais attaqué à la réalisation du moindre bitza et j'admire ceux qui n'ont pas ce complexe.
Moi, mis à part avoir allégé ma Belle XLS de tous ses accessoires street legal et monté des pneus cross ... ah oui et fabriqué une sorte de plaque-numéro dans un bidon d'huile bleu afin de protéger les nouilles du faisceau électrique, je n'ai jamais osé réaliser autre chose.
Rêver de le faire, ça oui, mais m'y attaquer, c'est une autre paire de manches
En fait, je crois que je suis trop respectueux de mon environnement, ce qui me bride un tantinet et accessoirement m'aveugle ...
Marco- Nombre de messages : 4432
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Bon, ben pour moi, c'est encore râpé : pluie et vent froid au programme de la journée. Dans ces conditions (climatiques), je n'ai aucune envie d'aller me cailler dans mon abri n°1.
Même la mécanique doit rester un plaisir et non une contrainte ou une obligation pour prouver quoi que ce soit
Mais, dès que le temps reviendra au beau, non seulement je réglerai la carb' d'XR81B aux petits oignons, mais je la chargerai dans mon break pour l'emmener au domaine de Bournelles et lui faire goûter aux chemins qui ont fait les délices de ma Belle XLS. Ma fille qui rêve de faire de la 125 et du TT va être aux anges
Même la mécanique doit rester un plaisir et non une contrainte ou une obligation pour prouver quoi que ce soit
Mais, dès que le temps reviendra au beau, non seulement je réglerai la carb' d'XR81B aux petits oignons, mais je la chargerai dans mon break pour l'emmener au domaine de Bournelles et lui faire goûter aux chemins qui ont fait les délices de ma Belle XLS. Ma fille qui rêve de faire de la 125 et du TT va être aux anges
Dernière édition par Marco le Mar 24 Avr - 11:01, édité 1 fois
Marco- Nombre de messages : 4432
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Bientôt dix-huit heures : ya encore du vent mais plus de pluie (pour le moment). J'ai quand même envie d'aller faire un p'tit tour dans mon "atelier"
Vais-je oser ? Suspense, suspense ...
Vais-je oser ? Suspense, suspense ...
Marco- Nombre de messages : 4432
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
T'as été très productif aujourd'hui ,mon Marco
Moi ,j'avais pas de pluie donc j'ai joué avec ma XLS
Moi ,j'avais pas de pluie donc j'ai joué avec ma XLS
Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Et ben moi, figure-toi que finalement j'ai osé descendre dans mon abri n°1 où XR81B m'attendait sagement (elle n'avait pas changé de place depuis la dernière fois ).
Je me suis dit " Soyons fou, lubrifions le câble d'accélérateur (sec comme la langue d'un pendu) et graissons la poignée de gaz, il en restera bien quelque chose ! "
J'étais trop optimiste ! D'autant plus qu'après quelques coups de kick bien sentis, le moteur a daigné s'ébrouer longuement, c'est-à-dire presque cinq secondes ... juste le temps d'entendre qu'il tourne bien rond sans ferrailler =
Mais après, P*TE BORGNE !!! Le carbu s'est mis à pisser l'essence par le trou des narines.
N'écoutant que mon légendaire courage, j'ai entrepris de démonter ledit carburateur pour voir ce qui décon... n'allait pas Ben, j'ai trouvé c'te pièce en forme d'entonnoir orange qui est sensé coulisser sur le puits du gicleur de pointe ... au fond de la cuve.
Bon, je passe sur toutes mes réflexions et les essais infructueux qui m'ont mis les boooules Du coup, il me restait un pneu de temps pour essayer le carbu d'Huma mais las, là aussi il s'est mis à pisser comme un vieil incontinent
J'en suis resté là pour ce soir, maiiiis ... je l'aurai un jour, je l'aurai
Du coup, pour me venger sauvagement, j'ai photographié le tableau de bord de ma Belle XLS, parce-que le Marco et ben il pense à son cher Pit900z
Hé mon Pit, ça te convient ce type de tof' pas très artistique mais assez représentative ?
Je me suis dit " Soyons fou, lubrifions le câble d'accélérateur (sec comme la langue d'un pendu) et graissons la poignée de gaz, il en restera bien quelque chose ! "
J'étais trop optimiste ! D'autant plus qu'après quelques coups de kick bien sentis, le moteur a daigné s'ébrouer longuement, c'est-à-dire presque cinq secondes ... juste le temps d'entendre qu'il tourne bien rond sans ferrailler =
Mais après, P*TE BORGNE !!! Le carbu s'est mis à pisser l'essence par le trou des narines.
N'écoutant que mon légendaire courage, j'ai entrepris de démonter ledit carburateur pour voir ce qui décon... n'allait pas Ben, j'ai trouvé c'te pièce en forme d'entonnoir orange qui est sensé coulisser sur le puits du gicleur de pointe ... au fond de la cuve.
Bon, je passe sur toutes mes réflexions et les essais infructueux qui m'ont mis les boooules Du coup, il me restait un pneu de temps pour essayer le carbu d'Huma mais las, là aussi il s'est mis à pisser comme un vieil incontinent
J'en suis resté là pour ce soir, maiiiis ... je l'aurai un jour, je l'aurai
Du coup, pour me venger sauvagement, j'ai photographié le tableau de bord de ma Belle XLS, parce-que le Marco et ben il pense à son cher Pit900z
Hé mon Pit, ça te convient ce type de tof' pas très artistique mais assez représentative ?
Marco- Nombre de messages : 4432
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Pinaise ! Vous voulez en savoir des trucs sur le modèle XLS ?
Bon, sur le plan purement mécanique, je ne serais pas d'un grand secours mais je puis vous faire partager mon expérience, assez singulière je vous l'accorde, depuis 1983 et une utilisation intensive par intermittence mais sur tous types de terrains
Bon, sur le plan purement mécanique, je ne serais pas d'un grand secours mais je puis vous faire partager mon expérience, assez singulière je vous l'accorde, depuis 1983 et une utilisation intensive par intermittence mais sur tous types de terrains
Marco- Nombre de messages : 4432
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Marco !....
T'as fait le saut depuis le post de Kiki23 ?...
A+,
Eldorado.
T'as fait le saut depuis le post de Kiki23 ?...
A+,
Eldorado.
eldorado- Nombre de messages : 14515
Date d'inscription : 03/04/2010
Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Yes ! Et hormis les spécialistes de la méca comme toi par exemple, je décrète que le référent du modèle XLS (et accessoirement XR) c'est le Marco.eldorado a écrit:Marco ! T'as fait le saut depuis le post de Kiki23 ?
Et si je ne sais pas tout (loin de là ), ben je serai le collectionneur des bonnes infos ici-même, dans cet excellent sujet que d'autres supports nous jalousent férocement (naaaan ! J'déc*nne ).
Après on fera un tuto qui sera consulté par le monde entier
Alors, à vos plumes, bande de grands faiiiiignants !!!
Marco- Nombre de messages : 4432
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Comme vous êtes totally à l'arrêt (j'vous ai fait un freinage proprounet qui vous a carrément enrhumés ), je vais vous parler du modèle de moto le plus extraordinaire que l'être humain ait jamais engendré : la Honda 125 XLS
C'est, à ma connaissance, le dernier modèle trail quatre-temps bi-amortisseurs et freins à tambours.
Chez Honda, la 125 XLR a inauguré par la suite le mono-amortisseur à biellettes PROLINK (pour progressive linkage, si je ne m'abuse) tout en gardant le frein avant à tambour (comme le modèle deux-temps MTX d'ailleurs).
Chez la concurrence, nous avons la Yamaha 125 XT avec le CANTILEVER, mono-amortisseur arrière expérimenté et développé sur le modèle cross YZ et un peu plus tard, la Suzuki 125 DR avec le FULL FLOATER, mono-amortisseur issu du modèle RM de motocross.
Donc, le modèle XLS fut capable de lutter commercialement avec d'autres modèles trail four strokes (quatre -temps) plus modernes avec leur mono-amortisseur à amortissement progressif.
Ce modèle devait être bien né car il fut refabriqué en 1986 et /ou 1987 avec un petit relifting pour rajeunir la ligne : en particulier une déco dans l'air du temps, plus flashy et des plaques numéros latérales pompées sur le modèle XLR qui avait été lui-même relifté.
Je ne connais pas bien ce modèle "modernisé" mais, a priori, il a gardé l'électricité en 6 volts, ce qui n'était pas très heureux sur le plan de l'évolution technique.
Bon, qui aime bien châtie bien, commençons par les faiblesses décelées par le Marco sur ce modèle (vous pouvez compléter ou témoigner, hein les XLSistes) :
Electricité :
- La lumière du phare : l'ampoule jaune alliée au voltage donne un lumignon qui éclaire moins fort que la mob de mes 14 ans !
- Les ampoules qui pètent régulièrement et la batterie dont la durée de vie me paraît pour le moins limitée
- Le stator pète aussi, mais au bout de 22 ans quand même
Amortissement :
- La fourche plonge exagérément au freinage ... sur route sèche.
- Les amortisseurs arrières étaient considérés comme des "pompes à vélo", trop mous et réglables seulement en compression avec une bague cannelée. Perso, je les ai rapidement remplacés par des Fournalès oléopneumatiques (le must à l'époque).
Pneumatiques / roues :
- Les pneus d'origine étaient des savonnettes limites sur route et inadaptées pour le TT ou alors de la balade bucolique cool sur le sec.
- En vieillissant, les jantes ont les talons qui rouillent et le pneu arrière, sous l'effet du couple, glisse sur la jante et tire sur la valve de la chambre-à-air jusqu'à l'arracher : le problème est résolu par le montage d'un gripster de TT.
A suivre ...
C'est, à ma connaissance, le dernier modèle trail quatre-temps bi-amortisseurs et freins à tambours.
Chez Honda, la 125 XLR a inauguré par la suite le mono-amortisseur à biellettes PROLINK (pour progressive linkage, si je ne m'abuse) tout en gardant le frein avant à tambour (comme le modèle deux-temps MTX d'ailleurs).
Chez la concurrence, nous avons la Yamaha 125 XT avec le CANTILEVER, mono-amortisseur arrière expérimenté et développé sur le modèle cross YZ et un peu plus tard, la Suzuki 125 DR avec le FULL FLOATER, mono-amortisseur issu du modèle RM de motocross.
Donc, le modèle XLS fut capable de lutter commercialement avec d'autres modèles trail four strokes (quatre -temps) plus modernes avec leur mono-amortisseur à amortissement progressif.
Ce modèle devait être bien né car il fut refabriqué en 1986 et /ou 1987 avec un petit relifting pour rajeunir la ligne : en particulier une déco dans l'air du temps, plus flashy et des plaques numéros latérales pompées sur le modèle XLR qui avait été lui-même relifté.
Je ne connais pas bien ce modèle "modernisé" mais, a priori, il a gardé l'électricité en 6 volts, ce qui n'était pas très heureux sur le plan de l'évolution technique.
Bon, qui aime bien châtie bien, commençons par les faiblesses décelées par le Marco sur ce modèle (vous pouvez compléter ou témoigner, hein les XLSistes) :
Electricité :
- La lumière du phare : l'ampoule jaune alliée au voltage donne un lumignon qui éclaire moins fort que la mob de mes 14 ans !
- Les ampoules qui pètent régulièrement et la batterie dont la durée de vie me paraît pour le moins limitée
- Le stator pète aussi, mais au bout de 22 ans quand même
Amortissement :
- La fourche plonge exagérément au freinage ... sur route sèche.
- Les amortisseurs arrières étaient considérés comme des "pompes à vélo", trop mous et réglables seulement en compression avec une bague cannelée. Perso, je les ai rapidement remplacés par des Fournalès oléopneumatiques (le must à l'époque).
Pneumatiques / roues :
- Les pneus d'origine étaient des savonnettes limites sur route et inadaptées pour le TT ou alors de la balade bucolique cool sur le sec.
- En vieillissant, les jantes ont les talons qui rouillent et le pneu arrière, sous l'effet du couple, glisse sur la jante et tire sur la valve de la chambre-à-air jusqu'à l'arracher : le problème est résolu par le montage d'un gripster de TT.
A suivre ...
Marco- Nombre de messages : 4432
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Ben, Marco, là, j'ai appris deux ou trois trucs sur les XLS, que je ne connais pas du tout, à savoir: les amortos, j'aurais pensé qu'ils avaient amélioré ces éléments, les ampoules qui claquent (et pourquoi donc ?), ainsi que le pneu qui glisse sur la jante, pourtant la puissance ne doit pas être phénoménale, l'utilisation en TT qui t'amenait à dégonfler le pneu ?
A+,
Eldorado.
A+,
Eldorado.
eldorado- Nombre de messages : 14515
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
En fait, avec ce sujet, je lance un débat sur le modèle que je souhaite prolifique et plein de surprise pour tous. A titre personnel, c'est une sorte de "coup de pied au luc" pour apprendre la mécanique et l'électricité. Par exemple, je ne sais pas pourquoi les ampoules claquaient à répétition : j'ai cru que c'était à cause de la faiblesse de la batterie mais ce n'était qu'un postulat, pas une certitude.
En revanche, je sais ce qu'il faut faire pour entretenir ce modèle et j'ai deux, trois ch'tites astuces pour éviter certains problèmes ou vieillissements prématurés
Pour les jantes, j'ai eu des problèmes en reprenant la moto après des années d'arrêt et c'est sous la pluie que j'ai commencé à arracher la valve.
C'est par déduction que j'ai identifié le problème, boosté par l'arrachage de la valve d'une chambre-à-air renforcée toute neuve particulièrement chère
En revanche, je sais ce qu'il faut faire pour entretenir ce modèle et j'ai deux, trois ch'tites astuces pour éviter certains problèmes ou vieillissements prématurés
Pour les jantes, j'ai eu des problèmes en reprenant la moto après des années d'arrêt et c'est sous la pluie que j'ai commencé à arracher la valve.
C'est par déduction que j'ai identifié le problème, boosté par l'arrachage de la valve d'une chambre-à-air renforcée toute neuve particulièrement chère
Marco- Nombre de messages : 4432
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Tiens ! Cadeau : parfois on ne parvient pas à régler la carb' malgré un allumage tip top et un cabu nickel => c'est parfois la pipe d'admission qui est "criquée" (légèrement fendue mais ce n'est pas toujours visible). ça vaut le coup de vérifier, non ?
Attention de ne pas confondre avec la prise d'air qui peut apparaître entre le carbu et la pipe à cause du joint torique mâté ou coupé !
Attention de ne pas confondre avec la prise d'air qui peut apparaître entre le carbu et la pipe à cause du joint torique mâté ou coupé !
Marco- Nombre de messages : 4432
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Date d'inscription : 01/10/2009
Quelques infos sur le modèle XLS
Honda 125 XLS , (modèle 1978)
Vous aurez bien sûr remarqué que le silencieux a été scié ,
après s'être ruiné par la rouille .
Moto très sympa , increvable , qui n'aime rien tant qu'être maniée dans les tours.
Attention , à 10500 , un bruit métallique soupapes/piston vient rappeler qu'il ne faut pas insister trop longtemps .
Conso ridicule , bris de rayons de roue en tout terrain , éclairage 6V symbolique
Record: Le Castellet <>Orléans , retour du Bol d'Or 82 pour reprendre les cours ,
11 heures de route dont la traversée du Massif Central de nuit.
Caractéristiques:
Monocylindre 4 temps , 2 soupapes , 1 arbre à cames en tête entraîné par chaîne à tendeur manuel.
Cylindre en alliage léger chemisé fonte
Piston 3 segments en alliage léger
Carburateur Keihin diam. 22
Démarrage par kick .
Carter humide - 1.1 litres d'huile
Alésage x course: 56.5 x 49.5 mm Cylindrée 124 cm3
Rapport volumétrique : 9.4à 1
Allumage electronique
Réglage bougie : 0.6 à 0.7 mm
Jeu soupape admission: 0.05 mm
Jeu soupape échappement: 0.05 mm
13 CV à 9500 Tr/min.
1.05 mKg à 8000 Tr/min.
Transmission par chaîne rapport 3.333
Embrayage dans bain d'huile à 5 disques garnis et 4 disques lisses
Réduction primaire: 2.379
1ère : 3.083
2nde : 1.941
3ème : 1.400
4ème : 1.130
5ème : 0.923
6ème : 0.785
Volant magnétique 6V 90 W
1 bobinage pour l'allumage , 1 pour la batterie , 1 pour le projecteur.
Cadre simle berceau
Chasse : 62°10'
Freins AV et AR (110 mm) à tambours , commandés par cables
Pneu AV : 2.75 x 21
Pneu AR : 4.10 x 18
Fourche telescopique à amortissement hydraulique à double effet , débattement 200mm
Suspension arrière à amortisseurs oleopneumatiques , offrant un débattement de 165mm
Longueur:2130 mm
Largeur:840 mm
Hauteur:1130 mm
Hauteur de selle 820 mm
Empattement:1310 mm
105 Kg à vide
7 litres d'essence dont 1.5 litres de réserve
Informations issues de :
Modèle :
XL125SZ
Pays :
FRANCE
Année :
1979
Type mine :
L125S
Appellation commerciale : XLS 125
Début N° chassis :
5000046
Bougie Honda :
98069-38719
Bougie Ngk :
DR8ESL
Couleur 1:
R23
Couleur 2:
PB105
Couleur 3:
NH24
Début N° moteur :
5000046
Filtre à air Honda :
17213437000
Pneu arriere :
4.10-18 K550 DUNLOP
Pneu avant :
2.75-21 K550 DUNLOP
Kit chaine :
53215.642
Batterie :
6N4-2A4
Marco- Nombre de messages : 4432
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Date d'inscription : 01/10/2009
suite du dépoilage d'XLS
L'échappement :
- Le collecteur (ou canne, ou ... un autre truc ) : il rouille assez vite s'il n'a pas sa dose de peinture noire HT° (haute température) une fois par an. Et quand il rouille trop longtemps, il devient granuleux BEUÂÂÂRKKK, d'où la nécessité d'un entretien régulier
Si vous voulez booster un tantinet votre brêlon, remplacez cette pièce par une de Honda 185 XLS au diamètre un poil supérieur et qui souffle une plus belle musique ... mais moi, c'que j'en dis
- Le gros silencieux avec sa marmite de détente des gaz : lourdingue, qui rouille au niveau du silencieux à cause de la condensation qui se forme à l'intérieur du tromblon. A l'époque, on perçait un petit trou (de balle) en bas de la sortie pour que l'eau s'écoule : ça ralentissait le processus de destruction. Mais si vous voulez remplacer ce chef-d'oeuvre de technologie, il faut savoir que ce n'est pas cet élément qui freine les gaz au point de transformer votre bombinette en véritable poumon, mais le collecteur cité ci-dessus.
Il existe des silencieux adaptables dont je ne me souviens plus l'existence à l'exception du Marving, du Sito, du Firts racing en alu, du célèbre Supertrapp (efficace mais qui faisait un raffut d'enfer) et d'une réplique du silencieux Honda d'origine fabriquée en Australie ...
A noter : le gros joint d'étanchéité entre collecteur et silencieux ne doit plus exister car réduit en poudre ou en miettes, mais achtung ! Il contient de l'amiante Si quelqu'un a une idée pour le remplacer, je suis personnellement preneur
- Le collecteur (ou canne, ou ... un autre truc ) : il rouille assez vite s'il n'a pas sa dose de peinture noire HT° (haute température) une fois par an. Et quand il rouille trop longtemps, il devient granuleux BEUÂÂÂRKKK, d'où la nécessité d'un entretien régulier
Si vous voulez booster un tantinet votre brêlon, remplacez cette pièce par une de Honda 185 XLS au diamètre un poil supérieur et qui souffle une plus belle musique ... mais moi, c'que j'en dis
- Le gros silencieux avec sa marmite de détente des gaz : lourdingue, qui rouille au niveau du silencieux à cause de la condensation qui se forme à l'intérieur du tromblon. A l'époque, on perçait un petit trou (de balle) en bas de la sortie pour que l'eau s'écoule : ça ralentissait le processus de destruction. Mais si vous voulez remplacer ce chef-d'oeuvre de technologie, il faut savoir que ce n'est pas cet élément qui freine les gaz au point de transformer votre bombinette en véritable poumon, mais le collecteur cité ci-dessus.
Il existe des silencieux adaptables dont je ne me souviens plus l'existence à l'exception du Marving, du Sito, du Firts racing en alu, du célèbre Supertrapp (efficace mais qui faisait un raffut d'enfer) et d'une réplique du silencieux Honda d'origine fabriquée en Australie ...
A noter : le gros joint d'étanchéité entre collecteur et silencieux ne doit plus exister car réduit en poudre ou en miettes, mais achtung ! Il contient de l'amiante Si quelqu'un a une idée pour le remplacer, je suis personnellement preneur
Marco- Nombre de messages : 4432
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Date d'inscription : 01/10/2009
Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Je me permets d'ajouter le Proma à ta liste d'échappement .....
Pour le joint d’étanchéité des gaz entre collecteur et échappement ,tu peux utiliser de la tresse de masse avec un morceau de scotch alu (pour le tenir en place )
on trouve ça dans les vieilles armoires électriques (pour relier la porte au reste du chassie) ,on en trouve aussi chez les accessoiristes de boite à roues
Pour le joint d’étanchéité des gaz entre collecteur et échappement ,tu peux utiliser de la tresse de masse avec un morceau de scotch alu (pour le tenir en place )
on trouve ça dans les vieilles armoires électriques (pour relier la porte au reste du chassie) ,on en trouve aussi chez les accessoiristes de boite à roues
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