Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Tant que le chambrage est respectueux et ne vise pas un suceptible ya pas de souci. On est là pour partager une passion pour la bécane, pas pour se prendre la tete. Ya de sites comme www.vienstembrouiller.com pour ça! Mais je vous comprends, n'utilisant que peu d'emoticones, j'aime m'assurer que les messages que je transmets ne sont pas pris de travers car c'est pas mon style d'avoir des arrieres pensés et je ne veux pas être pris pour quelqun de autun ou je ne sais quoi, surtout venant des bleubites qui ne me connaissent pas. Je sais qu'avec les anciens ya pas de blème!sergio CBS44 a écrit:Ne t'inquiète pas mon Marco, je suis comme toi et en aucunement froissé, je voyais ça dans le même esprit que toi, j'adore chambrer les gens et même des fois avec un esprit sadique et aime faire monter la mayo
...
Bonne journée
Sergio
Ritonus84- Nombre de messages : 1354
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Houlà ! Ben alors, je dois avoir des milliers d'ennemisRitonus84 a écrit:Mais je vous comprends, n'utilisant que peu d'emoticones, j'aime m'assurer que les messages que je transmets ne sont pas pris de travers!
Marco- Nombre de messages : 4432
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Bon, allez mes gueux, pardon, mes bilouts, on repart au combat !
On en est où, là ? Ah oui, y a une Détémerdix et un Timono qui volent vers leur funeste destin ...
On en est où, là ? Ah oui, y a une Détémerdix et un Timono qui volent vers leur funeste destin ...
Marco- Nombre de messages : 4432
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Alors là, j'annonce grand moment de solitude pour nos deux intrépides djeuns, enfin, je veux dire nos deux décoiffés de la calbombe.
Pourtant, il me semble qu'ils sont encore côte à côte dans leur interprétation libre du vol du bourdon tendance panzer, non ?
Bizarrerie de la vie quand même on s'y perd !
Mais bon, on va pas philosopher pendant des plombes car l'atterrissage va ressembler étrangement à un drôle d'alunissage dans la mer des sarcasmes ...
Mettez-vous deux secondes dans la tête de ces John Malkovitch de la brêle maudite. Imaginez la dernière vision qu'ils peuvent avoir face à leur destin (que j'ai déjà qualifié de funeste à plusieurs reprises alors je m'abstiens, parce-que plus, ça ferait indubitablement trop ).
Comme un fait exprès, la flaque qui ressemble à une mare (le "clot' en patois de cheux nous : prononcez le Té SVP, merci) a la forme très originale d'un postérieur charnu de matrone bigoudène (ça c'est pour mon Sergio ... qui a l'air d'en connaître un rayon sur la question ... qui n'est pas sans fondement ) : ya deux places réservées à droite et à gauche ... et au milieu, ben je vous l'ai déjà dit : c'est la raie publique
Imaginez vos petits yeux chafoins (t'ain ! même le correcteur d'orthographe ne connait pas la langue françouaise : tout fout le camp ) exorbités (pas de jeux de mots laids, hein, c'est pas l'moment car l'heure est grave !) par une terreur indicible : le luc rempli d'eau saumâtre de notre chère matrone se rapprochant à la vitesse grand V malgré ce ralenti que tout bon motard a vécu une fois dans sa vie lors d'une chute dantesque. Ben vous "faisez" moins les fiers mes cadets, hein ?!!
Et c'est pas fini ! Imagine mon bilout (j'en prends un au hasard et je le fais passer au tableau) le dernier sentiment que tu aurais à la place de l'un ou de l'autre, ou pire, des deux en même temps
Tu le vois ton destin te sauter à la gu*ule sous la forme d'un fond de flaque marron qui va t'engloutir ?!!! Aaaaaaaaaaaaaah !!! Tu fais moins le fier, hein ?!!! T'as les biscottes qui se ramollissent et le calbute qui s'enfonce dans ta raie, mon gaillard !
Et c'est toujours pas fini !! Ta tronche de cake percute la surface de l'eau boueuse qui te glace instantanément jusqu'au tréfonds (ha tiens ! Il le connaît ce terme-là. Du coup, il remonte dans mon estime ) de ton âme damnée à jamais pour ta passion coupable envers St Timono.
Fait tout noir et diablement froid tout-à-coup ! BRRRRRRRRRRRR !!! C'est donc ça l'enfer ? Ben mon colon, c'est pas terrible ...
Pourtant, il me semble qu'ils sont encore côte à côte dans leur interprétation libre du vol du bourdon tendance panzer, non ?
Bizarrerie de la vie quand même on s'y perd !
Mais bon, on va pas philosopher pendant des plombes car l'atterrissage va ressembler étrangement à un drôle d'alunissage dans la mer des sarcasmes ...
Mettez-vous deux secondes dans la tête de ces John Malkovitch de la brêle maudite. Imaginez la dernière vision qu'ils peuvent avoir face à leur destin (que j'ai déjà qualifié de funeste à plusieurs reprises alors je m'abstiens, parce-que plus, ça ferait indubitablement trop ).
Comme un fait exprès, la flaque qui ressemble à une mare (le "clot' en patois de cheux nous : prononcez le Té SVP, merci) a la forme très originale d'un postérieur charnu de matrone bigoudène (ça c'est pour mon Sergio ... qui a l'air d'en connaître un rayon sur la question ... qui n'est pas sans fondement ) : ya deux places réservées à droite et à gauche ... et au milieu, ben je vous l'ai déjà dit : c'est la raie publique
Imaginez vos petits yeux chafoins (t'ain ! même le correcteur d'orthographe ne connait pas la langue françouaise : tout fout le camp ) exorbités (pas de jeux de mots laids, hein, c'est pas l'moment car l'heure est grave !) par une terreur indicible : le luc rempli d'eau saumâtre de notre chère matrone se rapprochant à la vitesse grand V malgré ce ralenti que tout bon motard a vécu une fois dans sa vie lors d'une chute dantesque. Ben vous "faisez" moins les fiers mes cadets, hein ?!!
Et c'est pas fini ! Imagine mon bilout (j'en prends un au hasard et je le fais passer au tableau) le dernier sentiment que tu aurais à la place de l'un ou de l'autre, ou pire, des deux en même temps
Tu le vois ton destin te sauter à la gu*ule sous la forme d'un fond de flaque marron qui va t'engloutir ?!!! Aaaaaaaaaaaaaah !!! Tu fais moins le fier, hein ?!!! T'as les biscottes qui se ramollissent et le calbute qui s'enfonce dans ta raie, mon gaillard !
Et c'est toujours pas fini !! Ta tronche de cake percute la surface de l'eau boueuse qui te glace instantanément jusqu'au tréfonds (ha tiens ! Il le connaît ce terme-là. Du coup, il remonte dans mon estime ) de ton âme damnée à jamais pour ta passion coupable envers St Timono.
Fait tout noir et diablement froid tout-à-coup ! BRRRRRRRRRRRR !!! C'est donc ça l'enfer ? Ben mon colon, c'est pas terrible ...
Marco- Nombre de messages : 4432
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Bon, pas de réaction à mes multiples attaques en piqué ? ça pionce sur le fofo = va falloir être plus réactifs au printemps mes ch'tits bilouts et surtout être mieux préparés quand je vais aller faire un tour sur les forums "Dt passion" "XT fort et vert" et autres lieux où les Timonos sont régulièrement voués aux gémonies des peuples barbares de la "Yamahitude" pour les provoquer en duel : y seront prêts à vous mettre la fessée, les salopiots !!!
Marco- Nombre de messages : 4432
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Bien ! Bien ! Bien ! Il reste un dernier brave : j'ai nommé moi-même alors je continue pour le Marco (non, pas celui qui se meurt dans un cloaque nauséabond, mais môa-même qui te cause dans les cages à miel, lecteur heureusement pas Hannibal )
Allez, on revient à la mine : foutez vous casques, serrez les fixations des bottes, la jugulaire à fond, les gants, té, faites chauffer la brêle car là, ça va envoyer du pâté ... et pas d'alouette, croyez-moi
P*tain ! Je remue encore dans cette merd* infâme ! Se pourrait-il ... ? Mais oui ! Le Marco se met à genoux, trouve un appui au fond du trou (doucou, pour faire bonne mesure et être raccord avec notre brave matrone ) pour ses mains qui pèsent des tonnes et péniblement, il se redresse pour émerger de la fange telle une statue de boue vivante !
"Vivant ! Je suis vivant !!!"
Ne serait-ce cette boue putride qui lui coule dans la bouche POUAAAAH !!! il respirerait à pleins poumons l'air de sa seconde naissance tel le timoniste nouveau-né face à ce monde incroyable plein de rebondissements.
De son côté, le Fredo a disparu corps et biens dans les limons de la matrone et je crois bien que nous ayons à pleurer un brave parmi les braves, un vrai, un dur, un tatoué.
C'était pourtant un bon mec dans le fond, mais pas dans le fond de la matrone quand même Finir comme ça ...
C'est quand même une fin pas banale : dans le fion de la terre
Le Marco commence à avoir grave les chocottes :
"Où il est passé ce c*nnard ? Il est quand même pas allé rejoindre ses ancêtres en me laissant tout seul dans cette vallée de larmes ?!"
Ben ouais, le Marco avait été traumatisé par son catéchisme où le Père l'abbé Canne lui avait enseigné tant de belles choses, comme écluser cul-sec un godet de jaja de messe sans sourciller malgré les yeux qui pleurent tous seuls
Mais il n'avait pas le temps non plus de remuer un passé lointain, il valait mieux remuer la merd* de ce trou à la recherche de son pote d'arsouille, s'il pouvait encore le trouver dans ce bain de boue ...
Allez, on revient à la mine : foutez vous casques, serrez les fixations des bottes, la jugulaire à fond, les gants, té, faites chauffer la brêle car là, ça va envoyer du pâté ... et pas d'alouette, croyez-moi
P*tain ! Je remue encore dans cette merd* infâme ! Se pourrait-il ... ? Mais oui ! Le Marco se met à genoux, trouve un appui au fond du trou (doucou, pour faire bonne mesure et être raccord avec notre brave matrone ) pour ses mains qui pèsent des tonnes et péniblement, il se redresse pour émerger de la fange telle une statue de boue vivante !
"Vivant ! Je suis vivant !!!"
Ne serait-ce cette boue putride qui lui coule dans la bouche POUAAAAH !!! il respirerait à pleins poumons l'air de sa seconde naissance tel le timoniste nouveau-né face à ce monde incroyable plein de rebondissements.
De son côté, le Fredo a disparu corps et biens dans les limons de la matrone et je crois bien que nous ayons à pleurer un brave parmi les braves, un vrai, un dur, un tatoué.
C'était pourtant un bon mec dans le fond, mais pas dans le fond de la matrone quand même Finir comme ça ...
C'est quand même une fin pas banale : dans le fion de la terre
Le Marco commence à avoir grave les chocottes :
"Où il est passé ce c*nnard ? Il est quand même pas allé rejoindre ses ancêtres en me laissant tout seul dans cette vallée de larmes ?!"
Ben ouais, le Marco avait été traumatisé par son catéchisme où le Père l'abbé Canne lui avait enseigné tant de belles choses, comme écluser cul-sec un godet de jaja de messe sans sourciller malgré les yeux qui pleurent tous seuls
Mais il n'avait pas le temps non plus de remuer un passé lointain, il valait mieux remuer la merd* de ce trou à la recherche de son pote d'arsouille, s'il pouvait encore le trouver dans ce bain de boue ...
Marco- Nombre de messages : 4432
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Oh les timonistes ! Vous vous remuez un pneu le fion pour le retrouver le pôv' Fredo ?! Z'êtes vraiment pas charitables, même si c'est avec un ennemi honni, un "détémerdiste" arrogant et suffisant face à nos sublimes quatre-coups qu'il trouve lourdingues, camionesques, mous, lents, laids et j'en passe pour éviter la crise cardiaque de tout bon adorateur de Saint Timono qui se respecte
Marco- Nombre de messages : 4432
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Si si c'est bon chui là! Mais je me tate, faut il vraiment le sortir? Est il seulement dans la boue ou alors dans un arbre par je ne sais quel miracle?
Sinon j'ai adoré le chapitre complet traitant 1/2 seconde de chute!
Edit: On dirait du S. King: 10 pages pour décrire une vieille porte en bois!
Sinon j'ai adoré le chapitre complet traitant 1/2 seconde de chute!
Edit: On dirait du S. King: 10 pages pour décrire une vieille porte en bois!
Ritonus84- Nombre de messages : 1354
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Le Marco, n'écoutant que son courage, replongea dans l'infâme mixture avec l'espoir insensé de retrouver le corps de son ami (dans ces moments-là on découvre des vertus cachées à ceux qui n'en ont pas : ça mange pas de pain et au moins pour une fois, on est en règle avec le Seigneur à défaut de l'être avec Saint Timono).
Il remua ciel et ... merd* avec l'énergie du désespoir, le tout en apnée siouplait !
Soudain ! (encore !!! ) Il sentit quelque chose de dur dans la glaise liquide. Il tira fort sur ce qu'il prit pour un bras mais hélas, trois fois hélas, il ne ressortit après un effort surhumain qu'une bûche, comme un message funèbre du ciel : tout a commencé par une monumentale bûche dans le fion de la matrone et tout s'est tragiquement terminé par cette bûche coincée dans la raie. Le destin nous joue de ces tours parfois
Notre pauvre Marco, épuisé et dévasté par le chagrin, se traîna péniblement vers le bord de la mare et s'assit sur ce petit tronc couvert de boue qu'il distinguait à grand peine à travers des yeux larmoyants ...
PS : heureusement qu'il y a notre Riton national qui fait quelques efforts, sinon, en vérité je vous le dis frères timonistes, l'honneur de Saint Timono serait bafoué
Il remua ciel et ... merd* avec l'énergie du désespoir, le tout en apnée siouplait !
Soudain ! (encore !!! ) Il sentit quelque chose de dur dans la glaise liquide. Il tira fort sur ce qu'il prit pour un bras mais hélas, trois fois hélas, il ne ressortit après un effort surhumain qu'une bûche, comme un message funèbre du ciel : tout a commencé par une monumentale bûche dans le fion de la matrone et tout s'est tragiquement terminé par cette bûche coincée dans la raie. Le destin nous joue de ces tours parfois
Notre pauvre Marco, épuisé et dévasté par le chagrin, se traîna péniblement vers le bord de la mare et s'assit sur ce petit tronc couvert de boue qu'il distinguait à grand peine à travers des yeux larmoyants ...
PS : heureusement qu'il y a notre Riton national qui fait quelques efforts, sinon, en vérité je vous le dis frères timonistes, l'honneur de Saint Timono serait bafoué
Marco- Nombre de messages : 4432
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Date d'inscription : 01/10/2009
Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Ah, la, la, v'la notre Marco englué dans sa traversée épistolaire et qui se prend à penser qu'il demeure irrémédiablement seul...
Non, non, Marco, replonge dans cette boue visqueuse et extraie de cette fange l'illumination qui t'y attend (et au passage, récupère ce DTmiste impudent, il ne mérite quand même de rester à séjourner au fond de cette pétaudière...).
A+,
Eldorado.
Non, non, Marco, replonge dans cette boue visqueuse et extraie de cette fange l'illumination qui t'y attend (et au passage, récupère ce DTmiste impudent, il ne mérite quand même de rester à séjourner au fond de cette pétaudière...).
A+,
Eldorado.
eldorado- Nombre de messages : 14522
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Allez hop ! Fais tomber la goutte et remonte ton slip kangourou "spécial traces de freinage", on y retourne
Notre timoniste était là, hébété pour ne pas dire carrément hagard (n'ayons pas peur des mots ) lorsque le tronc sous son luc fut soudain doté de la vie (bon, ch'uis fatigué et j'ai pas d'autre expression en stock, alors va falloir faire avec ce soir, non mais )
L'aut' Marco crut comprendre, au fond de son délire hallucinatoire, que le tronc vif (de "vivant") s'adressait à lui
"PUTINDEBORDELDEMERDEUXTUSORSTONCULDELAAAAA !!!"
"Plait-il ?" demanda un Marco "inter loquet" (presque entre deux portes, quoi ) : un tronc qui parle, c'est quand même pas courant, non ?
Y parle ton tronc à toi ? Ben le mien, bernique (si j'ose dire) y parl' pas !
Alors, qu'est-ce qu'il veut ce c*n de tronc au timoniste déboussolé qui pleure son ami perdu dans un trou puant ?
"MAISMERDETULEBOUGESTONGROSCULCONNARD ?!!!
Jamais entendu un tronc aussi insane, moi pas toi ?
Aaaaaaaaaah ! Il bouge !
Terrorisé, le Marco replonge dans le cloaque telle la rainette apeurée. Il reste en apnée dans la fange jusqu'à ce que se poumons brûlent d'un feu qui n'a rien de sacré ce qui le force à remonter fissa chercher une goulée d'air.
Il prend le parti de ne faire apparaître que la partie de sa tête au niveau de ses narines, le tout engoncé dans son magnifique casque Bell pourri par la boue nauséabonde.
Un spectacle hallucinant se révèle alors à ses yeux effarés : le tronc s'est redressé pour prendre vaguement forme humaine et sa silhouette ressemble à s'y méprendre à celle du pauvre Fredo.
"Mais c'est moi, abruti !!!"
C'est vrai qu'une fois le casque enlevé, la tronche de blaireau du Fredo apparut dans toute sa splendeur (et décadence).
Le Marco crut défaillir de bonheur devant cette vision miraculeuse : Le Fredo était bel et bien vivant !
Le timoniste, dans un ultime effort, vint s'échouer auprès de son ami et ils restèrent prostrés, côte-à-côte, se soutenant difficilement tant leurs dernières forces les avaient abandonnés.
Mais, une fois leurs esprits retrouvés (ils flottaient entre deux eaux ... boueuses, bien entendu) une autre vision d'horreur leur sauta au masque de boue qui leur servait accessoirement de visage :
Seul le luc des deux brêles dépassait de la surface de l'eau boueuse dans un 45 degrés que l'on pourrait qualifier de parallèle ! Elles étaient plantées jusqu'au trognon !!!
Ce fut le point final de cette bourre titanesque dont le titre fut inapproprié et la présence du gromono totalement incongrue ...
mais que celui qui n'a jamais vécu d'aventure aussi surprenante me jette la première boulette de glaise.
Hé ho ! Déc*nnez pas mes bilouts ! AÏE ! AÏE ! Je rigolais, hein ! Quoi, pas vous ? AÏE ! Je
Voilà mon Eldo, j'espère qu'elle t'a plu quand même, celle-là
Notre timoniste était là, hébété pour ne pas dire carrément hagard (n'ayons pas peur des mots ) lorsque le tronc sous son luc fut soudain doté de la vie (bon, ch'uis fatigué et j'ai pas d'autre expression en stock, alors va falloir faire avec ce soir, non mais )
L'aut' Marco crut comprendre, au fond de son délire hallucinatoire, que le tronc vif (de "vivant") s'adressait à lui
"PUTINDEBORDELDEMERDEUXTUSORSTONCULDELAAAAA !!!"
"Plait-il ?" demanda un Marco "inter loquet" (presque entre deux portes, quoi ) : un tronc qui parle, c'est quand même pas courant, non ?
Y parle ton tronc à toi ? Ben le mien, bernique (si j'ose dire) y parl' pas !
Alors, qu'est-ce qu'il veut ce c*n de tronc au timoniste déboussolé qui pleure son ami perdu dans un trou puant ?
"MAISMERDETULEBOUGESTONGROSCULCONNARD ?!!!
Jamais entendu un tronc aussi insane, moi pas toi ?
Aaaaaaaaaah ! Il bouge !
Terrorisé, le Marco replonge dans le cloaque telle la rainette apeurée. Il reste en apnée dans la fange jusqu'à ce que se poumons brûlent d'un feu qui n'a rien de sacré ce qui le force à remonter fissa chercher une goulée d'air.
Il prend le parti de ne faire apparaître que la partie de sa tête au niveau de ses narines, le tout engoncé dans son magnifique casque Bell pourri par la boue nauséabonde.
Un spectacle hallucinant se révèle alors à ses yeux effarés : le tronc s'est redressé pour prendre vaguement forme humaine et sa silhouette ressemble à s'y méprendre à celle du pauvre Fredo.
"Mais c'est moi, abruti !!!"
C'est vrai qu'une fois le casque enlevé, la tronche de blaireau du Fredo apparut dans toute sa splendeur (et décadence).
Le Marco crut défaillir de bonheur devant cette vision miraculeuse : Le Fredo était bel et bien vivant !
Le timoniste, dans un ultime effort, vint s'échouer auprès de son ami et ils restèrent prostrés, côte-à-côte, se soutenant difficilement tant leurs dernières forces les avaient abandonnés.
Mais, une fois leurs esprits retrouvés (ils flottaient entre deux eaux ... boueuses, bien entendu) une autre vision d'horreur leur sauta au masque de boue qui leur servait accessoirement de visage :
Seul le luc des deux brêles dépassait de la surface de l'eau boueuse dans un 45 degrés que l'on pourrait qualifier de parallèle ! Elles étaient plantées jusqu'au trognon !!!
Ce fut le point final de cette bourre titanesque dont le titre fut inapproprié et la présence du gromono totalement incongrue ...
mais que celui qui n'a jamais vécu d'aventure aussi surprenante me jette la première boulette de glaise.
Hé ho ! Déc*nnez pas mes bilouts ! AÏE ! AÏE ! Je rigolais, hein ! Quoi, pas vous ? AÏE ! Je
Voilà mon Eldo, j'espère qu'elle t'a plu quand même, celle-là
Marco- Nombre de messages : 4432
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Il était pas dans un arbre mais pas loin!
En ce qui concerne le gros mono j'aurais bien vu Léon dessus, attendant les djeunes devant chez Néness afin de les féliciter pour ce tirage de bourre fénomental!
En ce qui concerne le gros mono j'aurais bien vu Léon dessus, attendant les djeunes devant chez Néness afin de les féliciter pour ce tirage de bourre fénomental!
Ritonus84- Nombre de messages : 1354
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Ben, on peut effectivement imaginer (ce que j'avais d'ailleurs fait initialement) que le gromono (oui, je sais : gros mono) était un 500 XLS retravaillé par le Léon himself avec une roue avant de 21 pouces à la place de la roue de charrette d'origine et son pneu "merdix" et une partie-cycle "légèrement" allégée et endurisée.
Léon avait appris le TT lors des premiers rallies africains, le côte-côte, l'Abidjan-Nice et bien sûr le Paris-Dakar. Il roulait au contact des meilleurs et apprenait à vitesse grand V, non seulement la technique de pilotage, mais aussi cette faculté surnaturelle de "sentir" les pièges de la piste.
Mais, tout cela semblait loin maintenant et il se contentait de se planquer peinard dans ce bled du trou du luc du monde à mécaniquer sur tout ce qui avait un moteur (même les avions d'épandage, c'est dire) dans le canton, d'écluser quelques mousses chez Fat Bob (Nénesse, mon bilout, il est à Lacaroumieux ) qui, c'est pour ça que notre Riton a été enduit dans de l'erreur, reçoit des Hell Angels à l'accent du terroir (mais pas des US ) : ça fait bizarre [NDR : pour l'accent : choisissez celui de votre coin s'il est vraiment prononcé => et ben c'est le même !]
Léon avait appris le TT lors des premiers rallies africains, le côte-côte, l'Abidjan-Nice et bien sûr le Paris-Dakar. Il roulait au contact des meilleurs et apprenait à vitesse grand V, non seulement la technique de pilotage, mais aussi cette faculté surnaturelle de "sentir" les pièges de la piste.
Mais, tout cela semblait loin maintenant et il se contentait de se planquer peinard dans ce bled du trou du luc du monde à mécaniquer sur tout ce qui avait un moteur (même les avions d'épandage, c'est dire) dans le canton, d'écluser quelques mousses chez Fat Bob (Nénesse, mon bilout, il est à Lacaroumieux ) qui, c'est pour ça que notre Riton a été enduit dans de l'erreur, reçoit des Hell Angels à l'accent du terroir (mais pas des US ) : ça fait bizarre [NDR : pour l'accent : choisissez celui de votre coin s'il est vraiment prononcé => et ben c'est le même !]
Marco- Nombre de messages : 4432
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Pour notre Rick (très 80's ) : j'ai quand même failli craquer et racheter une Honda 600 XLR en voyant ça sur LBC :
Elle était sur Toulouse, donc à cent bornes de chez moi, le millésime était bon, y avait la grille de phare rouge et surtout le porte-bagage Bottelin-Dumoulin : cette brêle ressemblait trop à la mienne car il ne manquait que le gros bidon Acerbis et les protège-mains que j'avais bricolés avec des pattes alu maison ... repeintes en noir
J'aurais pu aller la voir car je savais comment reconnaître mon ancienne brêle (des petits pets sur le cadre) mais je n'ai pas souhaité replonger dans le Gromono.
Alors, j'ai failli me mettre au "moyen mono" avec un lot de ... 250 XT (ce fut à deux doigts) lorsque j'ai réalisé que mon Timono séchait dans la grange familiale.
Et me voila (je sais : c'est pas un cadeau pour les fofos )
Elle était sur Toulouse, donc à cent bornes de chez moi, le millésime était bon, y avait la grille de phare rouge et surtout le porte-bagage Bottelin-Dumoulin : cette brêle ressemblait trop à la mienne car il ne manquait que le gros bidon Acerbis et les protège-mains que j'avais bricolés avec des pattes alu maison ... repeintes en noir
J'aurais pu aller la voir car je savais comment reconnaître mon ancienne brêle (des petits pets sur le cadre) mais je n'ai pas souhaité replonger dans le Gromono.
Alors, j'ai failli me mettre au "moyen mono" avec un lot de ... 250 XT (ce fut à deux doigts) lorsque j'ai réalisé que mon Timono séchait dans la grange familiale.
Et me voila (je sais : c'est pas un cadeau pour les fofos )
Marco- Nombre de messages : 4432
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Yep Marco!
Il me semble qu'il y ait un petit problème de cohérance. Je sais je suis pointilleux mais ya comme une coquille...
Page 30 ou 31
Il me semble qu'il y ait un petit problème de cohérance. Je sais je suis pointilleux mais ya comme une coquille...
Page 30 ou 31
A part ce petit détail (pléonasme?!), t'es toujours au top!C'est ainsi qu'à la suite d'une discussion de comptoir du bar mal famé de Nénesse le tatoué (il avait été légionnaire dans une autre vie qu'il tâchait d'oublier) le Marco s'était vu assigner l'appellation infamante de "tafiole d'or" par un Frédo goguenard qui lui reprochait vertement de ne pas relever son défi motardesque.
Ritonus84- Nombre de messages : 1354
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Hé ben moi je suis loin de lui arrivé à la cheville avec mes bigorneaux!!!!!!!
quel plaisir de te lire.
quel plaisir de te lire.
_________________
sergio CBS44- Nombre de messages : 9806
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Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Non seulement t'es pas mauvais mais tu t'es lancé et c'est déjà énorme.
Ensuite, je pense pas que tu aies à rougir car tu n'as pas (je pense) l'expérience du Marco en la matière.
Quoi qu'il en soit je vous félicite tous les trois (avec rick80) et vous remercie de nous faire partager ces petites histoires qui détendent bien le cerveau.
Ensuite, je pense pas que tu aies à rougir car tu n'as pas (je pense) l'expérience du Marco en la matière.
Quoi qu'il en soit je vous félicite tous les trois (avec rick80) et vous remercie de nous faire partager ces petites histoires qui détendent bien le cerveau.
Ritonus84- Nombre de messages : 1354
Age : 40
Localisation : Sorgues (84)
Date d'inscription : 07/10/2009
Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Salut Marco !
Si elle m'a plu ton histoire ? Ben, il faudrait que je sois bien difficile et bien ingrat aussi !
Sincèrement, je me suis régalé. Car tu as un style d'écriture Marco, plein d'énergie et d'humour, même si l'on pense retrouver des emprunts à certains auteurs, ce style te demeure propre.
Et surtout, ce qui m'a plu, c'est la philosophie qui s'en dégage et qui se révèle à la fin, être tenace et modeste à la fois devant l'adversité, ne pas se prendre la grosse tête car nous pataugeons tous à un moment donné... Comme autant de petits clins d'oeils évocateurs de ce qui s'échange sur ce forum et aussi dans la vie...
Et pour finir, tu as fait des émules, et cela, c'est superbe !
Encore merci, Marco.
Très cordialement,
Eldorado.
Si elle m'a plu ton histoire ? Ben, il faudrait que je sois bien difficile et bien ingrat aussi !
Sincèrement, je me suis régalé. Car tu as un style d'écriture Marco, plein d'énergie et d'humour, même si l'on pense retrouver des emprunts à certains auteurs, ce style te demeure propre.
Et surtout, ce qui m'a plu, c'est la philosophie qui s'en dégage et qui se révèle à la fin, être tenace et modeste à la fois devant l'adversité, ne pas se prendre la grosse tête car nous pataugeons tous à un moment donné... Comme autant de petits clins d'oeils évocateurs de ce qui s'échange sur ce forum et aussi dans la vie...
Et pour finir, tu as fait des émules, et cela, c'est superbe !
Encore merci, Marco.
Très cordialement,
Eldorado.
eldorado- Nombre de messages : 14522
Date d'inscription : 03/04/2010
Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Band of bilouts timonisés, bonsoir
Je rentre à l'instant du taf' où ce n'est pas très facile en ce moment. Du coup, je prends vos compliments avec gratitude, même si, je vous rassure, j'essaie de prendre tout le recul nécessaire pour ne pas tomber dans une fatuité béate de très mauvais aloi ............
Vous ne savez pas à quel point vos critiques sont les bienvenues et combien elles m'aident à tenter, fort modestement je l'admets, de progresser.
Je suis tout à fait conscient que mon style laisse à désirer mais mon parti-pris de la technique du one shot en est essentiellement la cause.
J'y tiens particulièrement car elle m'a permis d'être capable non de rédiger (ça je sais depuis longtemps que je sais faire) mais de publier mes écrits et de prendre le risque insensé de passer sous les fourches caudines de lecteurs sans pitié
Ce que je nomme technique du one shot, c'est en d'autres termes moins anglo-saxons taper au kilomètre sans me préoccuper des règles grammaticales, de la syntaxe, des accords, de la concordance des temps, de l'équilibre des paragraphes, de la lourdeur des phrases, des nombreuses redondances (mon péché mignon), des barbarismes et autres néologismes, etc ...
De plus, je n'ai pas et je ne veux pas avoir de fil conducteur, de plan et autres prothèses intellectuelles pour me rassurer : j'invente au fur et à mesure du déroulement du récit afin de m'étonner à la fin de l'histoire sur la tournure qu'elle a prise (j'aime pas cet accord, par exemple ).
Et puis ya des pépites comme cet acte manqué relevé avec justesse par Riton : j'ai le cerveau qui a langué (comme la fourche ... ) et qui me tend des perches en direction du village mythique de Lacaroumieux car j'étais persuadé d'avoir parlé de Bob le cafetier, alors que j'ai évoqué Nénesse du bar de la place Saint Marc.
Pour ce qui est des emprunts, ces derniers ne sont pas volontaires comme le seraient un vulgaire plagiat de passages (un exercice à la mode dans la littérature actuelle, me semble-t-il ) ou une succession de copié/collé, mais plutôt une influence protéiforme de nombreux auteurs de ma jeunesse.
Enfin, je ne sais pas si je l'ai déjà avoué (avec ma mémoire de poisson rouge qui me joue de vilains tours ) mais le style personnel que j'essaie maladroitement de créer, je le nommerais style B.D. (ou bande dessinée) mais avec des mots et non des images.
Le critère de qualité principal, c'est de retranscrire par des mots une atmosphère B.D. sans tomber dans la caricature ce qui représente une immense gageure en termes de compétence.
En effet, il serait simple d'abuser d'onomatopées, de cris, de borborygmes et autres bruits incongrus pour mimer voire singer les B.D.
mais le résultat en serait désastreux car inintéressant : point trop n'en faut
Bref, je n'ai pas encore trouvé mon style et je le cherche au travers des récits réels (quoi qu'un poil romancés) ou imaginaires grâce à votre concours précieux mes bilouts
Peut-être qu'avec votre aide, je parviendrai à transcender mes "freins" et que j'arriverai à me hisser à un niveau d'expertise suffisant pour envisager de publier un recueil de textes humoristiques, qui sait
En attendant, il est tard et je n'ai plus le temps de vous raconter mon célèbre tout-droit sur la piste de sable blanc des papetiers au guidon de ma XLR 600 toute de rouge vêtue (regardez la tof' juste au dessus de ce post pour vous faire une idée du bestiau )
Celle-là, comme promis, je la dédierai à Rick80 au coeur d'or
Merci pour tes compliments qui me sont allés droit au coeur cher Eldo
Je rentre à l'instant du taf' où ce n'est pas très facile en ce moment. Du coup, je prends vos compliments avec gratitude, même si, je vous rassure, j'essaie de prendre tout le recul nécessaire pour ne pas tomber dans une fatuité béate de très mauvais aloi ............
Vous ne savez pas à quel point vos critiques sont les bienvenues et combien elles m'aident à tenter, fort modestement je l'admets, de progresser.
Je suis tout à fait conscient que mon style laisse à désirer mais mon parti-pris de la technique du one shot en est essentiellement la cause.
J'y tiens particulièrement car elle m'a permis d'être capable non de rédiger (ça je sais depuis longtemps que je sais faire) mais de publier mes écrits et de prendre le risque insensé de passer sous les fourches caudines de lecteurs sans pitié
Ce que je nomme technique du one shot, c'est en d'autres termes moins anglo-saxons taper au kilomètre sans me préoccuper des règles grammaticales, de la syntaxe, des accords, de la concordance des temps, de l'équilibre des paragraphes, de la lourdeur des phrases, des nombreuses redondances (mon péché mignon), des barbarismes et autres néologismes, etc ...
De plus, je n'ai pas et je ne veux pas avoir de fil conducteur, de plan et autres prothèses intellectuelles pour me rassurer : j'invente au fur et à mesure du déroulement du récit afin de m'étonner à la fin de l'histoire sur la tournure qu'elle a prise (j'aime pas cet accord, par exemple ).
Et puis ya des pépites comme cet acte manqué relevé avec justesse par Riton : j'ai le cerveau qui a langué (comme la fourche ... ) et qui me tend des perches en direction du village mythique de Lacaroumieux car j'étais persuadé d'avoir parlé de Bob le cafetier, alors que j'ai évoqué Nénesse du bar de la place Saint Marc.
Pour ce qui est des emprunts, ces derniers ne sont pas volontaires comme le seraient un vulgaire plagiat de passages (un exercice à la mode dans la littérature actuelle, me semble-t-il ) ou une succession de copié/collé, mais plutôt une influence protéiforme de nombreux auteurs de ma jeunesse.
Enfin, je ne sais pas si je l'ai déjà avoué (avec ma mémoire de poisson rouge qui me joue de vilains tours ) mais le style personnel que j'essaie maladroitement de créer, je le nommerais style B.D. (ou bande dessinée) mais avec des mots et non des images.
Le critère de qualité principal, c'est de retranscrire par des mots une atmosphère B.D. sans tomber dans la caricature ce qui représente une immense gageure en termes de compétence.
En effet, il serait simple d'abuser d'onomatopées, de cris, de borborygmes et autres bruits incongrus pour mimer voire singer les B.D.
mais le résultat en serait désastreux car inintéressant : point trop n'en faut
Bref, je n'ai pas encore trouvé mon style et je le cherche au travers des récits réels (quoi qu'un poil romancés) ou imaginaires grâce à votre concours précieux mes bilouts
Peut-être qu'avec votre aide, je parviendrai à transcender mes "freins" et que j'arriverai à me hisser à un niveau d'expertise suffisant pour envisager de publier un recueil de textes humoristiques, qui sait
En attendant, il est tard et je n'ai plus le temps de vous raconter mon célèbre tout-droit sur la piste de sable blanc des papetiers au guidon de ma XLR 600 toute de rouge vêtue (regardez la tof' juste au dessus de ce post pour vous faire une idée du bestiau )
Celle-là, comme promis, je la dédierai à Rick80 au coeur d'or
Merci pour tes compliments qui me sont allés droit au coeur cher Eldo
Marco- Nombre de messages : 4432
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Date d'inscription : 01/10/2009
Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Merci pour ton compliment cher Sergio mais il n'est pas question de nous comparer (à mon avantage selon toi).sergio CBS44 a écrit:Hé ben moi je suis loin de lui arrivé à la cheville avec mes bigorneaux!!!!!!!quel plaisir de te lire.
J'ai adoré ton histoire et suis entré dedans avec délice. Et crois-moi, si elle ne m'avait pas plu, je n'aurais certainement pas fait l'effort de la lire.
Ainsi, j'ai dévoré Mémoires d'Hadrien de Marguerite Yourcenar mais je n'ai pas pu lire plus de vingt pages d'un roman du même auteur sur une histoire de Résistance dont je me suis empressé d'oublier jusqu'au titre !
Après, il suffirait de peaufiner ton style en raccourcissant les phrases pour que tu fasses un malheur avec tes souvenirs de Bretagne
Et puis moi, je respecte profondément les conteurs comme Rick, toi et bien d'autres auteurs lus sur d'autres forums car ce n'est pas évident de se lancer dans l'écriture : t'as parfois l'impression de te promener à poil sur les Champs Elysées et surtout TU T'EXPOSES
Marco- Nombre de messages : 4432
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Nième changement d'avatar
Bon, ce matin j'ai encore changé d'avatar en remettant cette XR360 (ou 440 ? ) Al Baker par pur réflexe de provocation envers ce projet inquiétant de contrôle technique de nos motos.
A l'époque, dans les 70's, des bidouilleurs géniaux comme le californien Al Baker, ont pu fabriquer des merveilles de TT et rouler plein pot dans le désert américain sans que personne ne trouve à redire.
Essayez de faire la même chose de nos jours c'est mini la chaise électrique
Mais j'y pense tout d'un coup : c'est peut-être pour ça dans le fond que je fais partie des nostalgiques de cette époque
Non seulement, argument imparable, c'était l'époque de mon enfance et de ma jeunesse, mais on n'était pas dans cette paranoïa liberticide qui s'est instaurée depuis les 90's
A l'époque, dans les 70's, des bidouilleurs géniaux comme le californien Al Baker, ont pu fabriquer des merveilles de TT et rouler plein pot dans le désert américain sans que personne ne trouve à redire.
Essayez de faire la même chose de nos jours c'est mini la chaise électrique
Mais j'y pense tout d'un coup : c'est peut-être pour ça dans le fond que je fais partie des nostalgiques de cette époque
Non seulement, argument imparable, c'était l'époque de mon enfance et de ma jeunesse, mais on n'était pas dans cette paranoïa liberticide qui s'est instaurée depuis les 90's
Marco- Nombre de messages : 4432
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Date d'inscription : 01/10/2009
Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Bon, là tu remets ton bénard et tes bretelles car on décolle mon biloutichon ... pour atterrir du côté de Casteljaloux, village thermal lot-et-garonnais, mais qui s'est affublé du titre de "Porte des Landes". Il est vrai que les pins maritimes de la forêt landaise viennent mourir au pied du lac de Clarens, sur la route de Mont-de-Marsan.
Cette histoire courte est dédiée à mon ami Rick80, amoureux du même Gromono que le mien qui connut son heure de gloire en 1985
Cette histoire courte est dédiée à mon ami Rick80, amoureux du même Gromono que le mien qui connut son heure de gloire en 1985
Marco- Nombre de messages : 4432
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Date d'inscription : 01/10/2009
Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Bon, je fais court car j'embraye tôt demain matin et j'ai une grosse journasse. En fait, je vais commencer l'histoire en plantant le décor. Pour les personnages, je m'emmerd* pas car il n'y en aura qu'un : votre serviteur (avec quelques années et kilos en moins ).
Casteljaloux ! Notre Marco y était allé trouver sa dulcinée en allant jouer les Aldo Maccione de pacotille sur la plage du lac de Clarens.
Deux ans plus tard, les deux tourtereaux filaient le parfait amour, à la différence près qu'ils avaient troqué le Timono du Marco (sa Belle XLS) contre une Honda 600 XLR toute rouge.
Le Marco l'avait équipée façon grand raid (qui ne fut jamais vécu car la pauvre XLR ne connut que l'axe Agen-Bordeaux-l'océan (Cap Ferret, le Porge-plage ...) avec un réservoir plastique Acerbis de 20 L, une paire de protège-mains plastique bidouillés, une grille de phare, une paire de Michelin T64 et surtout l'énorme porte-bagage Bottelin-Dumoulin renforcé qui avait servi à porter une personne de plus (à trois sur la moto sans qu'elle bronche => du costaud ces Honda ) pour la sauver.
Cette brêle envoyait du watt avec ses 44 poneys Shetland en pleine colère et elle pouvait monter à plus de 160 km/h comme qui rigole.
Mais ce qui plaisait au Marco, c'était ce petit couple sympathique et un son "gromonesque" à nul autre pareil
Pas besoin de kit machin ou de modif' truc : la machine était très aboutie.
Mais là où elle avait réellement impressionné notre gromoniste, c'était sur les pistes de sable fin blanc (dé) où sa filiation avec le Dakar faisait comprendre bien des choses concernant son efficacité sans faille ...
To be continued : je suis aux fraises alors va falloir aller reposer les yeux. @ + mes bilouts
Casteljaloux ! Notre Marco y était allé trouver sa dulcinée en allant jouer les Aldo Maccione de pacotille sur la plage du lac de Clarens.
Deux ans plus tard, les deux tourtereaux filaient le parfait amour, à la différence près qu'ils avaient troqué le Timono du Marco (sa Belle XLS) contre une Honda 600 XLR toute rouge.
Le Marco l'avait équipée façon grand raid (qui ne fut jamais vécu car la pauvre XLR ne connut que l'axe Agen-Bordeaux-l'océan (Cap Ferret, le Porge-plage ...) avec un réservoir plastique Acerbis de 20 L, une paire de protège-mains plastique bidouillés, une grille de phare, une paire de Michelin T64 et surtout l'énorme porte-bagage Bottelin-Dumoulin renforcé qui avait servi à porter une personne de plus (à trois sur la moto sans qu'elle bronche => du costaud ces Honda ) pour la sauver.
Cette brêle envoyait du watt avec ses 44 poneys Shetland en pleine colère et elle pouvait monter à plus de 160 km/h comme qui rigole.
Mais ce qui plaisait au Marco, c'était ce petit couple sympathique et un son "gromonesque" à nul autre pareil
Pas besoin de kit machin ou de modif' truc : la machine était très aboutie.
Mais là où elle avait réellement impressionné notre gromoniste, c'était sur les pistes de sable fin blanc (dé) où sa filiation avec le Dakar faisait comprendre bien des choses concernant son efficacité sans faille ...
To be continued : je suis aux fraises alors va falloir aller reposer les yeux. @ + mes bilouts
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Bonne nuit mon Marco!
Ritonus84- Nombre de messages : 1354
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Date d'inscription : 07/10/2009
Re: Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR
Je me dépêche (mode) car j'ai peut-être jusqu'à 18h pour faire avancer mon histoire véridique special Rick
Il l'aimait son Gromono, le Marco, car il avait galéré pour l'obtenir. Il s'était endetté mais il avait entre les pattes une brêle moderne apte à l'emmener sur les pistes de sable du désert du Ténéré ... STOOOOOOOOOP !
J'vous dis que ce brêlon n'a jamais vu l'Afrique !
Pour d'obscures raisons (familiales, couple, belle-famille, contraintes diverse et avariées : rayez la mention inutile), la pauvre chi*tte n'avait qu'à se mettre sous le crampon que les routes de Gironde, de Lot-et-Garonne et comble de la folie la plus totale, parfois des Landes.
Elle avait été réglée pour une sorte d'ours des Carpathes, en fait un mécano génial engoncé dans son bleu couvert de cambouis qui sentait les réglages comme toi un calendos bien fait.
J'ose affirmer de manière fort péremptoire que, passée entre ses mains caleuses, elle était devenue une bombe
Un beau jour, le Marco se faisait chi*r grave chez ses beaux-parents (là tout de suite, ya un paquet de bilouts qui sentent le vécu ) alors il a prétexté une envie de pisser dans la nature, une c*nnerie urgente, un truc farfelu pour se casser et s'aérer les neurones passablement constipés devant la vacuité sans bornes de cette journée grise.
Il enfila ses petits gants (des gantelets) et son casque GPA, ah non Berthe ! Je l'ai toujours, c'est un intégral TT homologué avec la norme NF que j'avais acheté à Auchan-Lac près de Bordeaux; puis il tourna la clé de contact dans un geste moelleux (vive les serrures Honda) et ..
j'savais bien que j'oubliais quèqu'chose : et le robinet d'essence, innocent (les mains pleines) ?!
Ok, ya de la batterie alors je pousse le volet du starter au guidon et je choppe la manette du décompresseur pour kicker dans le vide jusqu'au fameux "CLICK" en remontant le kick.
Le Marco était bien content que le double carbu soit réglé aux petits oignons car avant cela, il lui arrivait de caler sur le coup de piston (à l'arrêt et au ralenti : mêm' pas au démarrage ) dans un "PÔPS !" ridicule et dangereux dans le trafic urbain bordelais.
De même, il lui était arrivé de recevoir un retour de kick digne de celui de la célèbre XT500. D'ailleurs, un pote à lui avait tenté de démarrer sa XT500 et il avait été propulsé de l'autre côté de la selle !
Bon, d'accord, c'était une crevette rachitique qui devait faire dans les 50kg tout mouillé, mais quand même
Le Marco, lui, avait bien décompressé, bien descendu le kick comme il faut et tout et tout, bien dégazé le cylindre mais ça n'avait pas suffi :
le kick avait tout bonnement envoyé valser sa jambe contre ... le guidon !!! (bon, à 23 ans le Marco était encore souple ).
Heureusement qu'il avait ses bottes StylMartin d'enduro dont le protège-tibia avait empêché une fracture
Mais la violence du choc avait été telle que notre gromoniste de l'époque avait gardé quelques temps un bel oeuf de pigeon sur son tibia
Mais bon, on n'est pas des tafi*les, s'pas ?
Adoncque, le Marco s'est élancé de toute sa sveltesse (80 kg tout de même ) sur le kick dans un coup de botte long et contrôlé comme seul un gromoniste-ès démarrage de l'époque savait les donner et le moteur s'est ébroué dans un bruit feutré mais au son grave et profond te faisant comprendre que t'avais une grosse gamelle sous le scoubidou.
Chauffage du moulin à l'oreille, on descend progressivement la manette du starter, avec le pouce au guidon : la classe à l'époque
et quand le ralenti est enfin stabilisé à son régime idéal, moulbif ronronnant comme un lynx à la sieste en se grattant les coucougnettes, mais toutes griffes rentrées, je tiens à rassurer les âmes sensibles
Et là, mes aieux, le moment jouissif du décollage, celui où si t'es un vrai motard dans l'âme, t'as forcément les poils du luc qui frisent d'aise : quand tu appuies sur le sélecteur et que tu entends distinctement le CLACK discret du verrouillage de la première (la seconde, ça fait pas le même effet) et que tu sens dans ton échine l'espace d'une seconde furtive ce tressautement de la transmission.
P*tain que c'est BOOOON ! Et là, tu tournes délicatement la poignée de gaz en lâchant un poil d'embrayage pour décoller en souplesse, sur le couple ... sauf si t'as ces c*nnards de cabots du père François qui ont décidé de goûter au cuir saturé de graisse de phoque de tes vieilles bottes. Là, tu ouvres comme une brute et tu fais cirer pire qu'une ruche en activité pour éviter de te retourner et de te faire becqueter par ces sales clébards !!!!
Bon. Disons qu'ils sont pas là, qu'ils ont eu une indigestion de saucisses empoisonnées par exemple (c'est pas vrai parce-que tu aimes et respecte la nature sans être rancunier avec elle lorsque tu te regardes effaré dans un miroir), alors tu as tout loisir de faire chauffer ta boîte, ta transmission, tes pneus, le bonhomme et ses baloches qui vont immanquablement lui servir.
Well, le Marco roule maintenant sur la route départementale RD 831 en provenance de Casteljaloux (47) et à destination de Bazas (33), il desservira les villages de Saint Michel de Castelnau, Goualade, Lerm-et-Musset ... STOOOP (bis repetita)
" - Et si je me faisais la piste de papetiers ? "
" - Tiens ! Pas c*n comme idée "
Oui, parce-que le Marco aime bien dialoguer avec lui-même, alors que cela nuit indubitablement à la fluidité de son récit.
Alors on remonte en selle et on met gaz, screugneugneu !
On met le cligno à gauche et on entre tout de suite dans le vif du sujet : un chemin de sable blanc comme seules les Landes peuvent nous fournir au milieu de pins maritimes qui plantés tous ensemble forment, DAMN'IT but it is sure, une forêt
Et là, qu'est-ce qu'il a bien pu faire notre Marco, hein, à 23 ans tout juste ? Je vous l'demande
Ben oui ! Il a envoyé la purée sans autre forme de procès
Faut vraiment avoir une case bien vide (disons, une bonne moitié de cerveau : un hémisphère, oui, carrément) pour envoyer le steak dans du sable mou et fin avec un tank qui n'a rien d'enduro, des pneus trails à la pression route, mais bon
Faut serrer la brêle entre deux étaus : les guiboles, descendre le luc loin au fond de la selle et tenir le guidon avec deux doigts (car si tu crispes, c'est le volume assuré )
Yahouuuu ! le sable est relativement porteur, on peut balancer la patate et surfer dans les courbes, en appui dans l'ornière, ça tieeeent !!!
Le vent dans le casque, mes bilouts, l'air dans le groin, le ronflement du moteur, les images qui te sautent à la gueul* : le panard intégral, l'entrée direct au paradis sans passer par le purgatoire, l'envolée céleste, la désintégration, l'orgasme cosmique ...
Oh p*tainnn ! Ya quand même un virage vicieux comme ton voisin d'à côté qui te saute sur la hure et t'as juste le temps de sauter sur le frein arrière, de rétrograder deux rapports à la volée et de faire taper le pneu sur cette souche providentielle qui te sert de rampe de lancement pour une belle dérive contrôlée à la poignée dans un contre-braquage de short track !
PFUUUUUUIIIIOUUUU ! C'était juste, là
Mais pas le temps de réfléchir (sinon t'es par terre) car tu dois tout bloquer et partir en glissade des deux roues dans une gerbe de sable.
T'es arrivé aux papetiers mon bilout : une ancienne bâtisse en U au bord d'un étang plein d'écrevisses (mais chuuut !) qui abritait des gemmeurs, ces hommes des bois qui saignaient les pins pour récolter la sève que nous avons résine appelée (et la térébenthine tu crois que ça vient d'où ?).
Brf, là ya des pécheurs (repens-toi mon enfant), des familles en goguette, des amoureux (mais pas de bancs publics, mince !) et de la fougère pour leur faire une litière .. mais là, je digresse un pneu.
Bon, ya personne, pas un chat, alors qu'est-ce que tu fais ? Ben je remets le son ... du Gromono le soir au coin du bois !
Et là mes petits biquets, devant vos pneus sculptés par Michel-Ange, pardon, Michel...in, une p*tain de bonne vieille piste bien droite au milieu d'une grande coupe. En clair ça veut dire quoi ?
Ben juste que les arbres sont loin de chaque côté, si vous voyez ce que je veux dire. Non ? Ben tu peux ouvrir "à la toque", tu risques pas d'aller en embrasser un
Tu te doutes bien, mon timoniste chevronné, que le Marco n'a pas hésité à décrasser le boisseau de son carbu (les deux boisseaux d'ailleurs sur son double-corps ) et il a pris un élan de fou dans cet espèce de toboggan d'un bon kil'(omètre) à partir d'une fort belle dune.
BANZAÏÏÏ !!!
La vitesse est hallucinante, les semis de petits pins défilent à un rythme tel qu'ils se diluent bientôt dans l'oeil du gromoniste !
On dirait que le temps s'est arrêté et qu'on est entré dans une nouvelle dimension. Ou alors que c'est le bonhomme et sa machine qui se sont arrêtés ... enfin un truc vraiment bizarre, angoissant et enivrant à la fois.
Le Marco, en un éclair, jette un coup d'oeil au compteur : HEIIIIIIINNN ?!!!!!!!! 140 km/h !!!
Mais, l'instant d'après, il relève la tête et voit arriver à une vitesse supersonique une courbe à gauche qui se referme à angle droit
" Tout le monde descend à la prochaine !!! "
Je crois qu'il va y avoir de la viande froide ce soir
Dans un acte désespéré, notre Marco qui voulait connaître la joie de participer à la dynamique d'un forum de Timonos dans vingt-cinq ans, descendit tous les rapports de son Gromono sans exception, roues bloquées dans une glissade telle que le Prince Albert de Monaco et son bobsleigh n'auraient certainement pas reniée !
P*taindebordeldenomdedieuuuuuuu !!! Les gros pins d'en face se rapprochent, grandissent, grandissent, graaaaaaaandissseeeeennnnt !!!!!
Mais devant, ces pins au tronc mortel, un fourré composé d'un enchevêtrement de ronces se dresse devant notre intrépide Marco (tu parles ! Complètement fondu, oui !!! ) et son obus lancé comme un V2.
Il faut bien avouer que le "duo des non" forme un équipage qui pèse (je pose trois, je retiens rien ) dans les deux-cent vingt bons kilos, tout de même
Et glisse que je te glisse jusqu'à ce roncier. Et rentre que je te rentre dans ce roncier qui entoure aussitôt le Marco de milliers de bras protecteurs ...aux épines bougrement acérées !
Bon, on va pas faire la fine gu*ule, hein ! Ce roncier fut pour le moins salvateur et m'a évité le bisou de la mort contre le tronc énorme d'un de ces pins que j'adore.
Pour sortir de là, ce ne fut point une mince affaire, vous vous en doutez bien. Mais le Marco y parvint à force de persévérance et il put finir sa balade jusque sur la route du retour où, vous savez quoi ? Ben il ouvrit comme un sauvage pour se débarrasser de l'excédent d'adrénaline !
Gromono un jour, charlot toujours !
ça c'est pour toi mon Rico
Il l'aimait son Gromono, le Marco, car il avait galéré pour l'obtenir. Il s'était endetté mais il avait entre les pattes une brêle moderne apte à l'emmener sur les pistes de sable du désert du Ténéré ... STOOOOOOOOOP !
J'vous dis que ce brêlon n'a jamais vu l'Afrique !
Pour d'obscures raisons (familiales, couple, belle-famille, contraintes diverse et avariées : rayez la mention inutile), la pauvre chi*tte n'avait qu'à se mettre sous le crampon que les routes de Gironde, de Lot-et-Garonne et comble de la folie la plus totale, parfois des Landes.
Elle avait été réglée pour une sorte d'ours des Carpathes, en fait un mécano génial engoncé dans son bleu couvert de cambouis qui sentait les réglages comme toi un calendos bien fait.
J'ose affirmer de manière fort péremptoire que, passée entre ses mains caleuses, elle était devenue une bombe
Un beau jour, le Marco se faisait chi*r grave chez ses beaux-parents (là tout de suite, ya un paquet de bilouts qui sentent le vécu ) alors il a prétexté une envie de pisser dans la nature, une c*nnerie urgente, un truc farfelu pour se casser et s'aérer les neurones passablement constipés devant la vacuité sans bornes de cette journée grise.
Il enfila ses petits gants (des gantelets) et son casque GPA, ah non Berthe ! Je l'ai toujours, c'est un intégral TT homologué avec la norme NF que j'avais acheté à Auchan-Lac près de Bordeaux; puis il tourna la clé de contact dans un geste moelleux (vive les serrures Honda) et ..
j'savais bien que j'oubliais quèqu'chose : et le robinet d'essence, innocent (les mains pleines) ?!
Ok, ya de la batterie alors je pousse le volet du starter au guidon et je choppe la manette du décompresseur pour kicker dans le vide jusqu'au fameux "CLICK" en remontant le kick.
Le Marco était bien content que le double carbu soit réglé aux petits oignons car avant cela, il lui arrivait de caler sur le coup de piston (à l'arrêt et au ralenti : mêm' pas au démarrage ) dans un "PÔPS !" ridicule et dangereux dans le trafic urbain bordelais.
De même, il lui était arrivé de recevoir un retour de kick digne de celui de la célèbre XT500. D'ailleurs, un pote à lui avait tenté de démarrer sa XT500 et il avait été propulsé de l'autre côté de la selle !
Bon, d'accord, c'était une crevette rachitique qui devait faire dans les 50kg tout mouillé, mais quand même
Le Marco, lui, avait bien décompressé, bien descendu le kick comme il faut et tout et tout, bien dégazé le cylindre mais ça n'avait pas suffi :
le kick avait tout bonnement envoyé valser sa jambe contre ... le guidon !!! (bon, à 23 ans le Marco était encore souple ).
Heureusement qu'il avait ses bottes StylMartin d'enduro dont le protège-tibia avait empêché une fracture
Mais la violence du choc avait été telle que notre gromoniste de l'époque avait gardé quelques temps un bel oeuf de pigeon sur son tibia
Mais bon, on n'est pas des tafi*les, s'pas ?
Adoncque, le Marco s'est élancé de toute sa sveltesse (80 kg tout de même ) sur le kick dans un coup de botte long et contrôlé comme seul un gromoniste-ès démarrage de l'époque savait les donner et le moteur s'est ébroué dans un bruit feutré mais au son grave et profond te faisant comprendre que t'avais une grosse gamelle sous le scoubidou.
Chauffage du moulin à l'oreille, on descend progressivement la manette du starter, avec le pouce au guidon : la classe à l'époque
et quand le ralenti est enfin stabilisé à son régime idéal, moulbif ronronnant comme un lynx à la sieste en se grattant les coucougnettes, mais toutes griffes rentrées, je tiens à rassurer les âmes sensibles
Et là, mes aieux, le moment jouissif du décollage, celui où si t'es un vrai motard dans l'âme, t'as forcément les poils du luc qui frisent d'aise : quand tu appuies sur le sélecteur et que tu entends distinctement le CLACK discret du verrouillage de la première (la seconde, ça fait pas le même effet) et que tu sens dans ton échine l'espace d'une seconde furtive ce tressautement de la transmission.
P*tain que c'est BOOOON ! Et là, tu tournes délicatement la poignée de gaz en lâchant un poil d'embrayage pour décoller en souplesse, sur le couple ... sauf si t'as ces c*nnards de cabots du père François qui ont décidé de goûter au cuir saturé de graisse de phoque de tes vieilles bottes. Là, tu ouvres comme une brute et tu fais cirer pire qu'une ruche en activité pour éviter de te retourner et de te faire becqueter par ces sales clébards !!!!
Bon. Disons qu'ils sont pas là, qu'ils ont eu une indigestion de saucisses empoisonnées par exemple (c'est pas vrai parce-que tu aimes et respecte la nature sans être rancunier avec elle lorsque tu te regardes effaré dans un miroir), alors tu as tout loisir de faire chauffer ta boîte, ta transmission, tes pneus, le bonhomme et ses baloches qui vont immanquablement lui servir.
Well, le Marco roule maintenant sur la route départementale RD 831 en provenance de Casteljaloux (47) et à destination de Bazas (33), il desservira les villages de Saint Michel de Castelnau, Goualade, Lerm-et-Musset ... STOOOP (bis repetita)
" - Et si je me faisais la piste de papetiers ? "
" - Tiens ! Pas c*n comme idée "
Oui, parce-que le Marco aime bien dialoguer avec lui-même, alors que cela nuit indubitablement à la fluidité de son récit.
Alors on remonte en selle et on met gaz, screugneugneu !
On met le cligno à gauche et on entre tout de suite dans le vif du sujet : un chemin de sable blanc comme seules les Landes peuvent nous fournir au milieu de pins maritimes qui plantés tous ensemble forment, DAMN'IT but it is sure, une forêt
Et là, qu'est-ce qu'il a bien pu faire notre Marco, hein, à 23 ans tout juste ? Je vous l'demande
Ben oui ! Il a envoyé la purée sans autre forme de procès
Faut vraiment avoir une case bien vide (disons, une bonne moitié de cerveau : un hémisphère, oui, carrément) pour envoyer le steak dans du sable mou et fin avec un tank qui n'a rien d'enduro, des pneus trails à la pression route, mais bon
Faut serrer la brêle entre deux étaus : les guiboles, descendre le luc loin au fond de la selle et tenir le guidon avec deux doigts (car si tu crispes, c'est le volume assuré )
Yahouuuu ! le sable est relativement porteur, on peut balancer la patate et surfer dans les courbes, en appui dans l'ornière, ça tieeeent !!!
Le vent dans le casque, mes bilouts, l'air dans le groin, le ronflement du moteur, les images qui te sautent à la gueul* : le panard intégral, l'entrée direct au paradis sans passer par le purgatoire, l'envolée céleste, la désintégration, l'orgasme cosmique ...
Oh p*tainnn ! Ya quand même un virage vicieux comme ton voisin d'à côté qui te saute sur la hure et t'as juste le temps de sauter sur le frein arrière, de rétrograder deux rapports à la volée et de faire taper le pneu sur cette souche providentielle qui te sert de rampe de lancement pour une belle dérive contrôlée à la poignée dans un contre-braquage de short track !
PFUUUUUUIIIIOUUUU ! C'était juste, là
Mais pas le temps de réfléchir (sinon t'es par terre) car tu dois tout bloquer et partir en glissade des deux roues dans une gerbe de sable.
T'es arrivé aux papetiers mon bilout : une ancienne bâtisse en U au bord d'un étang plein d'écrevisses (mais chuuut !) qui abritait des gemmeurs, ces hommes des bois qui saignaient les pins pour récolter la sève que nous avons résine appelée (et la térébenthine tu crois que ça vient d'où ?).
Brf, là ya des pécheurs (repens-toi mon enfant), des familles en goguette, des amoureux (mais pas de bancs publics, mince !) et de la fougère pour leur faire une litière .. mais là, je digresse un pneu.
Bon, ya personne, pas un chat, alors qu'est-ce que tu fais ? Ben je remets le son ... du Gromono le soir au coin du bois !
Et là mes petits biquets, devant vos pneus sculptés par Michel-Ange, pardon, Michel...in, une p*tain de bonne vieille piste bien droite au milieu d'une grande coupe. En clair ça veut dire quoi ?
Ben juste que les arbres sont loin de chaque côté, si vous voyez ce que je veux dire. Non ? Ben tu peux ouvrir "à la toque", tu risques pas d'aller en embrasser un
Tu te doutes bien, mon timoniste chevronné, que le Marco n'a pas hésité à décrasser le boisseau de son carbu (les deux boisseaux d'ailleurs sur son double-corps ) et il a pris un élan de fou dans cet espèce de toboggan d'un bon kil'(omètre) à partir d'une fort belle dune.
BANZAÏÏÏ !!!
La vitesse est hallucinante, les semis de petits pins défilent à un rythme tel qu'ils se diluent bientôt dans l'oeil du gromoniste !
On dirait que le temps s'est arrêté et qu'on est entré dans une nouvelle dimension. Ou alors que c'est le bonhomme et sa machine qui se sont arrêtés ... enfin un truc vraiment bizarre, angoissant et enivrant à la fois.
Le Marco, en un éclair, jette un coup d'oeil au compteur : HEIIIIIIINNN ?!!!!!!!! 140 km/h !!!
Mais, l'instant d'après, il relève la tête et voit arriver à une vitesse supersonique une courbe à gauche qui se referme à angle droit
" Tout le monde descend à la prochaine !!! "
Je crois qu'il va y avoir de la viande froide ce soir
Dans un acte désespéré, notre Marco qui voulait connaître la joie de participer à la dynamique d'un forum de Timonos dans vingt-cinq ans, descendit tous les rapports de son Gromono sans exception, roues bloquées dans une glissade telle que le Prince Albert de Monaco et son bobsleigh n'auraient certainement pas reniée !
P*taindebordeldenomdedieuuuuuuu !!! Les gros pins d'en face se rapprochent, grandissent, grandissent, graaaaaaaandissseeeeennnnt !!!!!
Mais devant, ces pins au tronc mortel, un fourré composé d'un enchevêtrement de ronces se dresse devant notre intrépide Marco (tu parles ! Complètement fondu, oui !!! ) et son obus lancé comme un V2.
Il faut bien avouer que le "duo des non" forme un équipage qui pèse (je pose trois, je retiens rien ) dans les deux-cent vingt bons kilos, tout de même
Et glisse que je te glisse jusqu'à ce roncier. Et rentre que je te rentre dans ce roncier qui entoure aussitôt le Marco de milliers de bras protecteurs ...aux épines bougrement acérées !
Bon, on va pas faire la fine gu*ule, hein ! Ce roncier fut pour le moins salvateur et m'a évité le bisou de la mort contre le tronc énorme d'un de ces pins que j'adore.
Pour sortir de là, ce ne fut point une mince affaire, vous vous en doutez bien. Mais le Marco y parvint à force de persévérance et il put finir sa balade jusque sur la route du retour où, vous savez quoi ? Ben il ouvrit comme un sauvage pour se débarrasser de l'excédent d'adrénaline !
Gromono un jour, charlot toujours !
ça c'est pour toi mon Rico
Marco- Nombre de messages : 4432
Localisation : GASCOGNE !
Date d'inscription : 01/10/2009
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