Marco et ses Vélhondas 125 XLS/XR

On prendra des Timono trial pour rouler sur le toit des bagnoles

C'est dommage que je ne suis pas assez doué en dessin
car depuis que je te lis il y aurait de quoi faire
style jo bar team



ps: ce n'est pas les voitures qui gênent, mais les touristes à pied
un bon millier tous les jours de 9h30 à 18h00

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comme ça

sergio CBS44 a écrit:C'est dommage que je ne suis pas assez doué en dessin car depuis que je te lis il y aurait de quoi faire , style joe bar team

C'est marrant que tu parles de ça car de mon côté j'aimerais mettre en BD les futures chroniques villageoises de Lacaroumieux avec des motos dedans. Je cherche un dessinateur ou une dessinatrice pour mettre mes délires en images (je suis un fan de Joe bar team ... enfin, plutôt de la période des 70's ).
J'ai bien dessiné dans mon enfance et cela plaisait, paraît-il, mais de nos jours je n'ose plus faire des "Mickey" car j'ai l'impression d'avoir perdu le coup de crayon ...

OU ça
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je cherche un dessinateur on a le texte , il y a plus qu'a faire la mise en page
et trouver un éditeur
une bonne idée à soulever

Yeeeesssssssssssssss!!!!!
Bon ! Bah! Il n'y a plus qu'à attendre la suite et la parution des chroniques de Lacaroumieux

[/i]Bon, il me reste une petite demi-heure avant de me préparer pour le taf', alors je vais me contenter de vous décrire la grille de départ de l'une des bourres les plus sanglantes et pourtant parmi les plus méconnues parmi les motards lot-et-garonnais

Sur la ligne fictive du départ, face à un buisson de gratte-cul, était venu se placer d'autorité le crossman de la bande, j'ai nommé le grand sifflet de Jipé, non pas sur sa Yam 490 YZ avec laquelle il terrorisait les crosseurs du sud-ouest, mais sur une DTMX avec le kit 175 Rahier et sa culasse hérisson. C'était un missile sol-sol, préparé par William himself, un mécano réputé jusque sur la côte méditerranéenne tant son talent était grand.
En bref, des suspattes au bouilleur, c'était presque une mob d'usine que l'aut' enf*iré avait entre les jambons.
Y avait guère qu'un défaut : les freins à tambour d'origine, visiblement peu adaptés à la nouvelle cavalerie du tromblon. Mais cela s'expliquait par la philosophie de William que Jipé mettait un point d'honneur à mettre en pratique : "Si tu freines, t'es un lâche !!!"

A côté du Jipé, mais à sa gauche légèrement en retrait se tenait le Miguel et sa 250 XLR flambant neuve. De la grosse cavalerie certes pour tenter le holeshot mais un embonpoint rédhibitoire pour le reste du circuit. Mais bon, mis à part le Jipé qui rigolait sous son casque, les autres craignaient la confrontation avec le supertanker du Miguel qui leur promettait de les balancer dans les ronces dès le premier virage.

Et sur la droite de Jipé, planqué au niveau de sa roue arrière, le Sergio s'était faufilé comme une anguille dans l'estuaire de la Gironde avec sa belle XR brillante de mille feux. Il avait les moyens le Sergio malgré son jeune âge car il gagnait déjà sa croûte comme apprenti charpentier et comme il vivait chez papa/maman, ben il avait pu se fendre d'un kit-chaîne renforcé et raccourci Regina or et d'une paire de Pirelli enduro aux crampons tous neufs !

Juste entre le Jipé et le Miguel, le Juan s'était arrangé pour glisser la roue avant de sa 125 XLS 1979. Une brêle tout ce qu'il y a de plus stock, sauf si on se penchait un peu dessus; et là ....
Son grand-père, garagiste réputé de Dausse qui ne ressemblait à rien avec sa vieille salopette de mécano et sa Gitane maïs au coin du bec, avait "étudié la question".
Ne me demandez pas ce qu'il avait fait car c'était tellement top secret que le Juan lui-même n'en savait f*utre rien !

Mais alors quand t'entendais tourner le bourrin, MAMAMIA ! C'était du pur Mozart avec les anges et tout et tout !
ça devenait de la mécanique de haute précision. On sentait que tout était équilibré, pensé, testé, réglé, modifié dans les règles du grand art avec un esprit de minutie qui confinait au génie.
C'est bien simple : lorsque tu entendais le moulbif tourner, direct les larmes te montaient aux yeux ! Un orgasme auditif

Mais le pauvret avait un handicap : sa môman chérie, une mère dévoratrice du genre casse-burne de première, ne voulait pas entendre de la moindre modification (d'où la prépa en loucedé du papy ). Du coup, la brêle était restée chaussée en Bridgstone trails d'origine.
Juste le Juan avait pu jouer sur la pression des "peuneus" en TT et avait pu arracher l'autorisation de monter des gripsters "pour sa sécurité".
Du coup, il était descendu à 800 grammes sans crever jusque là.

Le Javier, notre poète de la bande, était en retrait, derrière la meute, philosophant pour mieux se rassurer avec des "tout arrive à point à qui sait attendre", "la fortune sourit aux audacieux" mais encore "rien ne sert de courir, il faut partir à point" et surtout, il hurlait dans sa tête "Je vais tous vous pourriiiiir, bande d'empaffés !!!"
Il avait quand même un argument à faire valoir : un kit 175 Elite motor sur sa 125 XLS : on n'est pas des boeufs non plus, hein ?!

To be continued

Là, ch'uis pas raisonnable, je devrais déjà être prêt

Bon, pour mon Sergio : je cherche un dessinateur amateur qui voudrait se faire connaître et qui est plus branché dessin que script pour mettre en images mes récits, nouvelles et autres chroniques.
Où ? En France voire dans un pays francophone, ou un "étranger" parlant français ... mai surtout quelqu'un qui veut s'amuser au départ et qui ne me parle pas direct de blé
Je veux m'amuser et amuser un public avant tout. Pas faire du business ...

Donc, c'est une personne aussi "tarée" que moi que je recherche, pas un pro "spécialiste de la spécialité" à l'affut d'une opportunité ou prêt à voler une idée pour en faire du fric

oui et un bon pas comme moi
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affaire à suivre

Hoooo ! Toi, toi, toi ! Tu me caches quelque chose
Allez viens t'allonger sur le divan d'Onc' Marco et parle-moi de ton désir : je te dirai qui tu es

Aloooors, nous disions donc que tout petit déjà vous aimiez dessiner sur la nappe de la cuisine
Nooon, j'déc*nne mais là où je suis sérieux, c'est que je suis sûr que tu es en train de minimiser ton talent (caché ? )

Bon, encore une question et je te lâche la grappa : t'aimerais faire l'expérience de l'illustration d'une BD amateur ?

Bon, mes fidèles bilouts, on repart au charbon car mine de rien, ya une sacré histoire à continuer

Et le Vicenté alors, il sentait le gasoil, ou bien ?
Lui, c'était un croisement incroyable entre Chabal et Bob Marley avec le QI d'Einstein ! Un look improbable que je me permets de vous décrire pour le fun : des randjos (les fameuses rangers bien connues de certains avec un souvenir ému des marches lors de leur service militaire) poussiéreuses cachées par un pantalon de treillis lui-même disparaissant sous un vieux barbour élimé aux manches (ce qui aurait inspiré, paraît-il, Eddy Mitchel justement en panne d'inspiration), des gants d'éboueur et une cheutron, mes aïeux !

C'est simple, sous un casque que le biker moyen n'aurait pas renié, pas plus que mémé Yvonne partant aux courses sur sa vieille Chaudron d'ailleurs, dégoulinaient des dread locks plus jamaïcaines que nature. Des yeux d'un bleu persant (ou persan, on n'a jamais trop bien su) étaient mangés par une barbe de pope qui lui donnait des airs de compère de ZZ top.
Le gazier ne payait pas de mine mais il fallait pacifier (ou "pas s'y fier, vous rectifierez de vous-même quand vous trouverez des c*nneries écrites, plus grosses que le Marco "ya du boulot" ) car c'était une tronchasse terrible.

Plus calculateur qu'un ordi IBM pro au mieux de sa forme, il avait préparé sa DTMX, évidemment, quelle question ! Mais au lieu de jouer dans le classique (mais de bon goût), môssieur s'était fait un malin plaisir de partir d'une base stock et sans toucher à la cylindrée, il s'était concocté un dragster en tirant des chevaux jusque dans le fond des carters pompe ! Un ch'tit carbu Mikuni de 32 prélevé sur un vieux cross et un échappement revu (c'est-à-dire découpé en rondelles, débarrassé de ses chicanes et ressoudé par el Pierrot, ancien mécano Yam sur le Dakar) complétaient la panoplie de cette bombinette au look passe partout "pour tromper l'ennemi" (aurait dit mon grand-père qui en avait un stock impressionnant de sentences "militarisantes").

Notre Vicenté, voyant qu'il ne pourrait pas se glisser entre les autres frappadingues pour se taper un holeshot digne de son génie transcendant, avait pris une option originale en se planquant tout bonnement derrière le fameux buisson de gratte-cul après avoir avisé une trace ancienne de tracteur qui lui servirait de rampe de lancement jusqu'au pif paf où se déterminerait le titre honorifique de roi du holeshot.



Bon, là, je crois que vous sentez monter la poudre dans les narines aussi dilatées que les trous de balle sont serrés car les coups de gaz nerveux annoncent le lachage imminent des fauves en rut dans un boucan incroyable à réveiller Jarno Saarinen soi-même !

La terre tremble, l'air aussi !
Rhââââââ !!! Y en avait des [/b]VRRRROOOOOAAAAP ! VRRRROOOOOOAAAAAPPP !!! qui couvraient à grand peine de déchirants
WWWWIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNN !!!!!! RRRRROOOUUUUUUWWWWWIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNN !!!!!!!!!!

Put*in ! T'entends encore quelque chose toi ? Que dalle oui ! Si on les lâche pas tout de suite cette bande de petits c*ns, on va se retrouver avec des tympans en peau de saucisson, oui !

Me parle pas de narines dilatées ,les miennes sont douloureuses
Mais ça met tout de suite en halène

Là, j'sais pas si je dois m'arrêter ou si je tente le passage tant attendu du holeshot (je commence à décliner car la journée fut bien remplie )

Bon, encore une question et je te lâche la grappa : t'aimerais faire l'expérience de l'illustration d'une BD amateur ?
EH BEN pas forcément, mais j'aimerai bien voir tes délires sur planche à dessin
il y a de quoi faire, tes textes peuvent tenir dans une bulle
et on peut imaginer le dessin dans chaque phrases, donc je suis comme toi
impatient de trouver quelqu'un qui se sentirait une âme de bargeot pour nous suivre dans ce délire
et tout cela gratos bien sur, surtout qu'on a de la réserve, depuis que tu écris, il y a de quoi faire

il est vrai maintenant quand je regarde le petit dessin
que j'ai fais plus haut, qui l'était à l'image de celui de ton avatar d'un moment
mais j'aurai du le faire avec un béret, et un pruneau dans la main

Au fait ! Dans la bataille je ne t'ai pas chaleureusement remercié pour ton portrait de "Marco le gascon"

Merci mon ami ça m'a touché toi, si tu continues, tu vas intégrer l'Académie de Lacaroumieux (ah oui, pardon, vous ne connaissez pas, c'est vrai )

PS : le béret mon bilout, je le mets tous les jours depuis cette année car j'ai les tuiles qui commencent à être singulièrement poreuses et les pruneaux, ben j'aime ça ... même si "ça fait chi*r " !!!

Bon, j'en ai fini avec cette histoire dont certains faits sont "réellement réels" et dautres sortent d'une imagination enfiévrée et non préméditée (car je ne connais jamais la suite à l'avance : elle s'impose à moi comme une évidence ).

Juste un petit aparté avant d'aller reposer les "quinqueys" (les yeux) : je souhaite vivement participer à une balade bucolique TT (donc nécessairement avec des trails) avant septembre de cette année (2012) car après, je risque de ne plus avoir de temps à consacrer à nos chers Timonos (d'ailleurs, si tel était le cas, je ne garderai que ma Belle XLS et je revendrai toutes les autres ainsi d'ailleurs que les vélos).

Ben ouais mes bilouts, el Marco a pris quelques mornifles sur le coin du museau ces dernières années, mais au lieu de le calmer, ça lui a donné l'envie de repartir à l'abordage ! : Je veux encore apprendre des choses nouvelles, transmettre mes connaissances et développer le champ de mes compétences ...

'nne nuit mes bilouts et surtout : n'oubliez pas de rêver

T'ain ! ça pionce dur sur le fofo ... et je ne compte pas les "déserteurs" (" m'en fous, j'ai les noms " aurait dit Coluche).

Tant pis, je continue sans vous ... hé, au fait ! On en est où avec tout ça ?

Ah yes ! Le départ ... imminent la tension à son comble, l'excitation poussée à son paroxysme ... on sent qu'il va se passer quelque chose

Mais vous devez vous demander comment diantre cette bande de zouaves pouvait opérer un départ sans starter (car tout le monde voulait participer et pas rester au bord de la piste pour voir les autres s'envoler; normal, hein )

Ben ces fous du guidon (ya bien des fous du volant, non ? ) avaient inventé un type de départ, qui, à ma connaissance (encyclopédique comme il se doit ) n'a JAMAIS été utilisé ailleurs ... ou alors c'est un plagiat éhonté hautement punissable au regard de la loi dite "du talion" revisité, soit le célèbre "yeux pour yeux, dent pour dent" transformé en "attends que je te roule dessus mon canard ", mais là je digresse une fois de plus

Bon, pour faire un bon départ sans starter, sans Nathalie Wood, sans guirlande de feux (mais siiii, enfin, les dragsters ), sans révolver, sans canon, sans commissaire (Mégret dans "Qui [est l'empapaouté qui] a volé le départ), on procède de manière scientifique :

=> vous mettez une bande de furieux aux coucougnettes prêtes à exploser et vous leur enlevez leur dernier neurone du haut (car il faut garder celui du bas, dit "à tort selon un groupe d'études féministe" de la virilité)
=> ces charmants jeunes gens se placent autour d'une ligne fictive qu'ils n'ont donc pas besoin de respecter et ils font chauffer leur moulbif à grands coups de gaz rageurs complètement inutiles pour ne pas dire carrément débiles, mais qui ont l'immense avantage d'évacuer le trop-plein d'adrénaline)
=> ils s'observent, s'étudient, se jaugent, se toisent, s'épient, se reniflent tels des mâles en rut voulant marquer leur territoire ...
=> ... et à un moment donné, l'un d'eux craque et envoie la sauce : c'est le signal pour libérer la meute et le gus qui a craqué devient son point de mire avec une seule obsession : lui shooter le fion !!!
Simple et efficace

Inutile de vous dire car vous l'avez compris, que chacun voudrait bien partir devant, mais tous redoutent de devenir le gibier ... d'où l'hésitation légitime mêlée à une excitation croissante qui oblige toujours un désespéré à tenter sa chance.

Dans ce contexte sulfureux, on peut faire le tour des cheutrons pour y débusquer les sentiments contrastés de nos jeunes barrés, hein, rien ne nous y empêche. On est aux premières loges et on va pas s'en priver pour une fois qu'on peut lire dans les pensées d'autrui !

Commençons par les deux frimeurs de devant : le Jipé et le Miguel.
Le Jipé, c'est le mec qui s'y croit grave : il se prend déjà pour Haakan Carlqvist sous prétexte qu'il a aussi un 490 YZ ... sauf que lui, il fait pas deux mètres de muscles hypertrophiés par la nature suédoise !
Alors il se sent le meilleur de la compagnie, et de loin, donc il ne pense pas (remarque, ça le change pas beaucoup non plus, hein) : il attend qu'un c*n craque pour aller le striker en bout de ligne droite comme il l'a déjà fait sur moult cross de kermesse ...

Le Miguel pour sa part, s'imagine que sa grosse gamelle lui donne un avantage définitif au départ. Le couple de son gromono doit lui permettre de mettre un vent à tous ces abrutis sans famille et de les bouchonner dans le technique pour mieux les larguer dans les portions rapides.
S'il parvient à bouffer celui qui craquera, à lui la gloire du holeshot !

Le Juan lui, se prend pour un maître tacticien hors pair car ce médiocre écolier est monté au pinacle par une famille aveugle qui lui fait croire qu'il est surdoué. Fort de cette certitude, il échafaude des plans foireux qui se cassent tous la gu*ule mais ne lui donnent jamais de leçon : il est dans un monde parallèle.
Là, pour le coup, il pense que s'il prend l'aspi de son pote Miguel, celui-ci occupé à faire le ménage avec son panzer lui laissera le champ libre, hein, bien joué ! Qu'est-ce que je m'aime quand même !!

Le Javier, ben le Javier, il rigole dans son bouc (la barbe c'est pour le Vicenté, remember) car il pense qu'il va avoir tous ces sous-produits à l'usure, bande de raclures de bidet ! ça va pas être bien difficile. Son plan, c'est d'attendre patiemment qu'ils s'entretuent tous et quand ils seront au tapis, il passera devant toutes ces char*gnes à terre avec un air le plus dédaigneux possible.
Il s'en br*nle bien du ... quoi déjà ... "au lait chaud" le Javier ! Non, lui attend son heure ....

Le Vicenté lui, semble s'être fumé un gros "pète" ou de la luzerne frelatée peut-être parce-que son champ de vision s'est rétréci jusqu'à ne voir que la rigole sèche formée par un tracteur. Il a calculé l'angle de trajectoire, bien rectiligne, le cosinus du chêne-liège, l'équidistance entre icelui et lui-même, la perte de charge dans les différents frottements mécaniques et celui du patinage du pneu arrière en fonction de la rotation de la poignée des gaz, le degré d'hygrométrie de l'air et le coefficient d'éblouissement du soleil ainsi que la température en bout de piste ...
Bref, il est fait comme un rat, au bord de la rupture : pourvu qu'il ne décompense pas brutalement !!!

Et le Marco alors ? Hum, comment dire ? Heu, je crois que le Marco ne pense absolument à rien, ou plutôt à trop de choses à la fois pour qu'il jaillisse une seule pensée cohérente dans son pauvre cerveau en ébullition.
MAMAAAAAANN ! C'est la première fois qu'il tente cette expérience extrasensorielle avec ces fous furieux qu'il connaît un pneu pour avoir déjà goûté à leurs crampons mordants.
Le Marco il se liquéfie littéralement, il a le scoubidou qui baigne, il n'y voit plus rien avec la sueur acide qui le brûle les yeux.
Il a une sainte envie de prouter mais ses sphincters sont bloqués en position "serre les miches au max"
Bref, on va pas faire une plombe là-dessus : il a chaud les miquettes !!!


Maiiiis !!! Attendez ! Ya pas le compte, là
Et le .................. Sergio ?!!!!!
Pendant qu'on faisait le tour de popotes, notre rusé renard a flairé le bon coup car Lui, c'est un vrai maître tacticien ! C'est le Talleyrand du Timono, le Machiavel de la course en sac, le Patton des circuits.
Il a suffi d'une seconde pour qu'il prenne la bonne décision : le temps que le Jipé tourne imperceptiblement sa tête vers la droite, croyant voir surgir le Vicenté, qu'il ne connaissait pas, de derrière le buisson de gratte-cul.

Profitant de l'avantage conjugué de sa transmission courte et de son pneu enduro tout neuf, notre filou, vif comme un furet du nord, ouvrit en grand et contrôla la traction à la poignée de gaz en virtuose qu'il était ...

Et là, mes chers bilouts, je dis GRAND MOMENT ! Oui, mes jolis, du grandiose dans le texte ... mais aussi et surtout : sur le terrain.

On aurait dit non pas des motos se ruant vers l'avant, non, non ! C'était plutôt comme des gros cailloux lancés par des frondes invisibles.
Le gromono fut le premier à s'ébranler (t'as rien d'autre à faire que de t'... passons) en voyant le XR lui passer à ras des miches, mais il avait pris instantanément une bonne vingtaine de mètres dans la vue et il s'employait à les combler au plus vite.

Le Jibé, vexé comme un pou, vissa à toc, le boisseau heurtant violemment la tronche du carbu, venturi hurlant à la mort.
Mais un peu trop généreux le garçon car la roue avant eut une envie soudaine d'air pur et tenta d'aller respirer là-haut, tout là-hauuuuut !!!
Put*in le wheeling monstrueux ! A la verticale direct ! Et avec de la vitesse, excusez ! L'était mal barré le crossman de mes deux

Malgré sa situation soudain précaire, il eut la force d'apercevoir le Vicenté jaillir du buisson comme oun' diablo dé sa boité et fondre sur le Sergio comme un démon (pourtant il n'était plus midi que je sache ).
Le rastacouère chargeait l'avant de sa meule comme si sa vie en dépendait et il contrôlait du luc, avec une autorité qu'il ne se connaissait pas encore, le train arrière qui louvoyait comme un bateau ivre dans l'ornière pas si adhérente que ça finalement ...

Le Juan s'était contenté d'avoir suffisamment de réflexes pour prendre l'aspi de son dieu Miguelito, sûr que ce dernier allait faire voltiger tous ces mous de la quéquett* avant de se taper le holeshot. "j'aime quand un plan se déroule sans accroc" se plut-il à songer en attendant ce premier instant de gloire par procuration.

Ben, alors ? Il nous en manque un Y a pas le compte
Et le Marco ? Ben le Marco, n'écoutant que son courage, se rangea derrière le Javier (eeet ouiii, on l'avait carrément oublié çui-là ) et se contenta de ne pas perdre la roue en priant pour que ça passe au pif paf du holeshot ...

Le Javier, appliquant sa tactique scrupuleusement, ne s'émut pas plus que ça de l'envolée des autres crasses. Fort du couple bien rond de son 175 cc et d'un sol bien sec, il se contenta avec un art consommé de doser son accélération pour ne pas patiner et décolla avec une efficacité redoutable, tout en observant ce qui se passait devant ...

Reste plus qu'à attendre la suite....

Ben !Oui ,là ,on est (je suis) suspendu ,en attente,

Heu, en ce moment, je ne tiens pas la cadence "grand prix" et je dois avouer que cet aprem d'écriture m'a passablement essoré
A un moment, j'ai eu l'impression de percuter un mur : je ne parvenais plus à imaginer la suite ... enfin ... comme si je sentais que si je forçais, ce la ne serait pas bon du tout
Je me demande comment font les écrivains pour tenir quotidiennement je leur tire un grand coup de chapeau : respect

Bon, je fais une pause dans cette histoire, d'autant plus que si c'est trèèèèèèèèèèèès loin d'être de la littérature, je m'éclate quand même et ça me plait malgré les nombreuses imperfections qui émaillent un récit parfois outrancier (mais c'est aussi un parti-pris pour coller à la fois au style BD et à ma personnalité).
Ouaip mes bilouts ! Je la kiffe grâââve c't'histoire à dormir debout

Bon, je la reprendrai bientôt, pour mon plus grand plaisir et le vôtre, du moins je l'espère

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Une ch'tite digression : je tourne autour du pot depuis l'été 2008 concernant la destination de ma Belle XLS, mais une petite musique lancinante revient systématiquement agacer le creux de mon oreille (qui est pourtant propre, hein, ch'uis soignant ) :

=> j'ai beau essayer de me raisonner à grand coups d'arguments irréfutables (budget, compétences, matériel, outillage ...) rien n'y fait
Je rêve toujours de réaliser une "resto' de ouf" et ce fantasme bloque le processus de remontage de la brêle de mes vingt ans, alors que je suis pratiquement sûr de posséder 99% des pièces pour le faire dans la légalité la plus absolue (là, j'exagère un peu car je n'ai pas de silencieux d'origine mais un Marving ... remarque, s'il n'est pas d'origine, je crois qu'il fut homologué en son temps )

Finalement, je crois que j'ai bien fait d'acheter la XR basque (New-XR) : je vais essayer de la réparer au printemps pour aller tourner sur la propriété de mes parents avec ma fille.
J'aurai ainsi le temps pour restaurer lentement et "à fond" ma Belle XLS, tout en cherchant le budget pour les pièces, la peinture voire le chromage ...

Comme j'ai aussi une carte grise toute neuve avec XLS 1978 et un paquet de pièces, je me demande si cette dernière ne va pas me servir de cobaye pour me faire la main
A voir ...

PS : Je me permets de "réfléchir à voix haute" dans ce sujet parce-que, certains bilouts l'ont compris, ma participation à cet excellent forum représente pour moi à la fois un jeu et une bouffée d'oxygène. Je n'y mets ni mon honneur, ni ma crédibilité que je réserve à d'autres aspects disons plus sérieux de ma vie. Ici, c'est pour moi un des rares espaces de liberté où je peux écrire des c*nneries plus grosses que moi, ce qui n'est pas peu dire, sans que cela prête à conséquence, tant que je ne blesse ni ne heurte personne. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'interviens peu dans les autres sujets ...

C'est vrai qu'elle revient souvent cette resto de ouf .....
Après ,tu sais certains l'ont fait sans avoir un atelier de pro ,juste par passion et avec patience (par exemple Pierro49 alias Pierro the frog qui traine sur les fofos timonos)
Et si ça peut te permettre de mieux dormir !!!!On a tous un rêve qui nous travail et lors qu'on y parvient c'est le top !
De mon coté je ne recherche pas la resto d'origine ,j'ai plein d'idée (d'ailleurs un peu trop des fois ça s'embrouille un peu dans ma petite tête )
Je ne sais pas où je vais aller dans cette interprétation toute personnelle du timono mais j'y vais tranquillement

Yes, ça avance mon cher Spider : je suis ta resto', transfo' avec intérêt

Pour moi, je crois tout simplement que je me fais "vieux" et que cette resto' de ouf n'est guère qu'un pôv' fantasme comme mes écrits qui parlent d'un temps que les moins de vingt ans ...
Bref, je suis bientôt mûr pour la maison de retraite

L'age n'est pas un argument ,regarde Yves12 ou Bellotte avec sa 203 ....

il est vrai que sa pionce dur sur ce fofo
mais ou sont-ils passés ces fondu dus mono!!!!!!!!
et le Marco , tu es en pleine jeunesse, moins de cinquante ballais
bon je l'admet un peu moût du dos, mais un cerveau en pleine activité
qui nous régalent, de nouveaux délires à chaque post
Allez !!!!!!!!!!!! ressaisissez-vous moussaillon
tendez les haubans, tirez sur les drisses, hissez les voiles
barre à bas bord capitaine, récif sur tribord

spider a écrit:L'âge n'est pas un argument, regarde Yves12 ou Bellotte avec sa 203 ....

1/ Effectivement, l'âge n'est pas un argument : la ficelle était trop grosse .............
2/ Ne me parle pas de Joël (Bellote sur ce fofo) : j'suis "jaloux" (et surtout admiratif) de ses réalisations ... en particulier de sa Peugeot 203 (moi, je n'ai eu qu'une 103 ).

En fait, le seul domaine dans lequel je me sens de taille à lutter, c'est sur les histoires de motards (en mêm' temps, je dois avouer qu'à l'école j'étais un proto littéraire ... vous croyez que ça joue ? ).